About Me
Nous avons regardé l’horizon, pendant des heures, au gré d’une conversation qui tenait plus à de la philosophie qu’autre chose, au son d’un transistor qui distillait cette musique entêtante et douce, qui nous faisait voyager... L’élaboration d’un projet où nous mêlerions nos instruments & nos musiques est venu ensuite, je suis retourné dans mon petit studio imprégné de toute cette magie et ai essayé de la retranscrire, soulignant çà & là quelques émotions que j’avais pu ressentir sur scène et voilà ... Le Maquis c’est un bar où l’on fume et l’on boit jusqu’à pas d’heure, où la musique ne s’arrête jamais de toutes façons, ici celà veut dire que l’on résiste,"dans le maquis". ............................................................
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Damien Traini s’est formé au Mali à partir de 1998 auprès de Maitres Tambour tels Que Karim Coulibaly, Francois Dembélé, Mamadou Fané ou Ibrahima Sarr (avec qui il a passé beaucoup de temps a accompagner les fêtes traditionnelles). Il aura passé en tout près de trois ans a étudier a Bamako et Kayes les traditions, la langue, le kamalé n’goni, le djembé, le dunun khassonké. En même temps il fera partie en France de multiples formations de Musiques traditionnelles avec un coté puriste qui se dégage de sa formation qu’il mêlera avec du Jazz, du Hip-hop, de l’Electro, de la Techno.... ............................................................
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Le père de Karim lui, aimait jouer le Bara, un instrument traditionnel Malien. Sa mère chantait. Mais c’est surtout par son oncle paternel, le meilleur danseur acrobate du village, que Karim est influencé dès son plus jeune âge. L’accompagnant partout, Karim commence la danse puis le chant. Ses parents voient d’un mauvais œil cette passion naissante.
Mais Karim n’aime pas sa vie de cultivateur. Il s’initie au N’goni puis décide de partir près de Bamako pour travailler comme mécanicien. C’est surtout pour lui un moyen de cotoyer le milieu artistique très vivant de la capitale malienne. Ainsi, tous les samedis il se rend à Bamako pour voir des danseurs et des chanteurs.
Puis, un jour, lors de la fête d’Indépendance du Mali, Karim, fasciné par le ballet national invité pour le spectacle, saute par-dessus les barrières et rejoint les danseurs, poursuivi par les policiers ! Mais le ballet s’interpose et laisse Karim effectuer sa prestation. C’est une date mémorable pour lui, celle où il a pu réaliser son rêve : intégrer le ballet national du Mali. C’était en 1977. Ses voyages sont source de son inspiration musicale. Il joue avec les plus grands : Toumani DIABATE, Adama DIARRA, Adama DRAME... Il monte sa propre troupe en 1993 : SIGUI DIA. Avec ce groupe, il enchaîne les victoires aux différents concours auxquels le groupe se présente.
Il continue les tournées en Europe (France, Allemagne, Russie...) et en Afrique (Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire, Sénégal...), s’affirmant parmi les meilleurs de sa génération, il est sollicité pour de nombreuses formations et stages de percussions à Paris où il était encore en novembre 2005. Il poursuit à Moscou, au Maroc en compagnie du ballet national Malien, s’échauffe en Martinique en 1988 avant de repartir en Côte d’Ivoire et autres terres de prédilection.
Quelques danses enseignées par Karim : Le Dansa et le Sandia sont des danses Malinké
Le Sonou et le Didadi sont d’origne Bamana, Le Gri est une danse Peule originaire du Wassoulou, Le M’baraka est une danse Sarakollé.
Vous pourrez toujours trouver Karim en vous rendant à la maison des jeunes, demander « le grand Karim » car il y a aussi un petit Karim ................................................. ............................................................
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Marc Minelli est à l’origine du projet "Electro Bamako" avec Mamani Keïta en 2001, il a réalisé un album du guitariste jamaïcain Ernest Ranglin pour Palm pictures à Londres en 2003 et sorti un carnet de voyages "Electro Bamako par Marc minelli" chez All Other en 2005, travaillant parallèlement sur des projets persos en tant que chanteur, guitariste ou réalisateur.