Musicien, auteur, compositeur (32ans)
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Tout petit, mon père est DJ-light dans un orchestre de variété de la région Nancéenne (euh... c'est moi qui suis tout petit, et pas mon père !). Comme la musique est belle (vue avec mes yeux d'enfants) : ça chante et ça joue et ça s'amuse... Je crois bien que c'est à ce moment que je me suis vu faire de la musique toute ma vie : histoire de m'amuser toute la vie.
Pour mes 12ans, je reçois un petit piano (monophonique), puis l'année suivante, une espèce plus grosse (à l'époque, on disait un "synthé"), mais je ne sais toujours pas jouer ! Mon oncle (qui n'a que quelques années de plus que moi), mélomane, s'est monté une petite salle (d'Ali Baba) avec plein de claviers (on disait toujours synthés... c'était aussi l'époque de DEPECHE MODE), un micro, un système pour s'enregistrer... Et moi, je viens squatter là , des heures durant.
A 15ans, pour "dragouiller" la voisine qui prend des cours de guitare dans une MJC, je décide de l'accompagner (à la guitare.... wouah! jeu de mots)... Et là , je découvre que JE suis capable de jouer de la musique (sur un mode plus construit) !
Je ne sais pas 3accords, que déjà j'écris des chansons (toutes pourries, bien sûr !), et forcément, je contrains ma petite soeur à écouter (je l'oblige à aimer, aussi ! C'est le privilège des grands frères)...
Au lycée, je tombe sur un surdoué (Julien Régnier, qui une page sur myspace) qui, à 16ans à peine, sait jouer tout ce qu'il entend (il n'est pas humain !), et il me montre plein de trucs. A cette époque, je suis fan de Goldman (on est au début des années 1990')...
Jusqu'alors, franchement pas terrible en français, ma prof de première me réconcilie avec la langue (1992). A la même période, j'écoute Satriani, Nirvana, REM, Renaud, Trust...
A 18ans (- classe prépa - et non... je ne quitte pas ma province), je monte un duo avec Julien Régnier. C'est la première fois que j'enregistre mes chansons et que je chante (quand lui, bien que nous ayons le même âge, est déjà un vieux briscard du home studio... 4pistes magnétiques). Ca ne donnera jamais rien. Et pourtant, moi... "je me voyais déjà "... On est à la moitié des années 1995, et je suis fasciné par l'écriture de Zazie. Finalement, l'amitié prend l'eau, et l'aventure musicale coule (mais je lui vouerai une admiration quasi fanatique pendant bien des années).
En 1998 (licences d'histoire et de géo), je rencontre un guitariste (Philippe BURST), issu de notre belle école de musique de Nancy (CMCN), et nous montons un projet de reprises à destination de tout ce qui veut bien nous engager (bars, resto, campings...). Ca va durer près de 6ans, et ça me permet de prendre de l'assurance, et de me faire la main (et la voix).
Entre temps, j'aurai essayé d'aller démarcher les labels qui m'auront répondu que je suis bien gentil et tout, mais que ça "ne correspond pas à la politique artistique", tout en "m'encourageant à continuer"...
En 2002, j'enregistre un CD 2titres, autoproduit et auto-distribué (franchement pas folichon, j'ai d'ailleurs jeté un paquet de cartons !), et je parviens à rencontrer (à l'enfume) un gentil monsieur d'une gentille maison de disque (POLYDOR) avec qui je passe un temps qui me semble agréable (et assez long), pour au final m'entendre dire que ce n'est pas lui qui sélectionne...
Fin 2002 (prof d'histoire-géo et de français), j'avais capté le contact d'un mec des éditions chez Universal (lors de mon passage chez POLYDOR), et je lui fais parvenir un titre par mail. Réponse immédiate. Wouah! Je commence à y croire. Mais à cette époque (paraît-il) on est en train de trouver un nouveau DG aux Editions, mais c'est certain : il y aura un plan en bout de course. Quelques mois plus tard (après m'avoir fait courir), le lièvre s'esquive.
En 2003, je crois mordicus que j'ai quelque chose de plus que les autres (ah... la mégalomanie !). Alors, j'envoie un mail à tous les producteurs (dont j'ai chopé l'adresse sur l'Officiel de la Musique), et là pas une réponse sauf une, celle du plus connu des producteurs : Paul LEDERMAN. Je crois d'abord à un canular, mais RV est fixé, et numéros de portables échangés... Manque de chance, sa femme meurt (info ou intox ? c'est en tout cas l'excuse qu'il me donne), la veille de notre RV, et le plan est annulé. Dépité et énervé, je ne donnerai jamais signe de vie, par la suite.
La même année, je multiplie les expériences de groupe (compos).
Fin 2003, je rencontre un bassiste (Aurélien SION), puis un clavier (Stéphane MEYLHEUX) avec qui je monte un projet sérieux de compos (les miennes), ne trouvant pas de nom, nous nous nommerons DANDY (Nicolas MORET, à la batterie). A peine quelques mois plus tard, nous enregistrons un CD 7titres (très artisanal) qui sort en Avril 2004. Par chance, le public le reçoit assez favorablement (bars, caf-conc', FNAC), et nous parvenons à faire quelques festivals (Festival-point-com, Festiv-été de Nancy, NJP...) ; et premières parties (S Eicher, Calogero, De Palmas, Ange)... A la même époque, j'arrête d'enseigner pour me consacrer essentiellement à la musique.
Fin 2004, alors que je me pensais vacciné des contes de fée (de la réussite rapide grâce aux Major), je suis comme atteint de fièvre, et j'envoie des mails à tous les directeurs artistiques des Majors (contacts que j'ai dû trouver au feeling...), dans lequel je vante les prouesses (surtout commerciales... je me disais qu'il fallait taper là où ça va faire réagir) de DANDY... Et là , Ô surprises ! Un (autre) gentil monsieur me répond ! Alleluia ! Ca y est mon heure de gloire est arrivée... Malheureusement, c 'est au moment où SONY fusionne avec BMG, et donc toute nouvelle collaboration est en suspens (me dit-il), néanmoins, il me tient (chaleureusement) sous le coude (et en haleine). Mais le jeu de Colin Maillart va finir en tournis (et je n'aurai rien chopé) !
Pour voir le live de "Non merci", cliquez sur la photo
Au final, DANDY réussit à écouler + 15 000CD (tout seul comme un grand) et le titre phare de l'album: "Et puis après" est même diffusé sur RTL2 (merci Zégut).
J'ai passé le cap de la trentaine, et j'ai fini de croire que les labels étaient des dénicheurs de talent(s) (à en croire la pauvreté culturelle qui inonde les radios et les TV... Heureusement, parfois il y a de bonnes pioches: Tété, Renan Luce). A moins d'une autre fièvre... oups.
Depuis 2007, j'ai d'autres envies que ne partagent pas forcément mes petits camarades du groupe DANDY, d'où ce projet en solo...
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