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Fondation Prince Albert II de Monaco

About Me

FONDATION PRINCE ALBERT II DE MONACO
Villa Girasole
16, Boulevard de Suisse
98000 MONACO
Tél : +377 98.98.44.44
Fax : +377 98.98.44.45
Pour plus d'informations, visitez le site de la Fondation: http://www.fpa2.mc
For more information, visit the US site of the Prince Albert II of Monaco Foundation :
http://www.princealbertfoundation.org
LE MOT DU PRINCE A MESSAGE FROM THE PRINCE
Aujourd'hui, il y a urgence à relever le défi que représente la protection de notre planète. Relever ce défi est encore possible, des leviers d'action existent, nous en avons la preuve tous les jours. La mobilisation existe aussi, mais elle n'est pas encore suffisante. C'est pourquoi, j'ai décidé de créer une Fondation dédiée à la protection de l'environnement et au développement durable : la Fondation Prince Albert II de Monaco. Je consacrerai le temps et l'énergie nécessaires à la réussite de ses actions. Il va de soi que le défi que constitue la protection de notre environnement et l'élaboration de moyens permettant de protéger les ressources naturelles dépassent largement le cadre de chaque pays. Par définition, il s'agit d'un enjeu planétaire commun qui demande des actions urgentes et concrètes, en réponse à trois grands enjeux environnementaux : le changement climatique, la diminution de la biodiversité et l'eau. La situation impose à chacun de nous d'agir, si nous voulons protéger la planète pour les générations à venir. La mobilisation est essentielle. L'environnement est notre bien commun, sa protection est notre devoir. Soyez assurés de mon engagement personnel et indéfectible envers la réalisation de cet objectif.
Today, rising to the challenge of protecting our planet has become a matter of great urgency. Accepting this challenge is still possible, action levers do exist – we have proof of this every day. Mobilisation also exists, but it is still not enough. That is why I decided to set up a Foundation whose purpose is to protect the environment and to encourage sustainable development: the Prince Albert II of Monaco Foundation. I will devote the time and energy necessary to make action carried out by the Foundation successful. Needless to say, the challenge of protecting our environment and implementing measures to enable natural resources to be protected, extends far beyond the borders of each country. By definition, this is a common global challenge that requires urgent and concrete action in response to three major environmental issues: climate change, loss of biodiversity and water. This situation compels each one of us to take action if we want to protect the planet for future generations. Mobilisation is a key element. The environment belongs to all of us and it is our duty to protect it. Rest assured of my personal and unfailing commitment towards achieving this goal.
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MISSIONS ET OBJECTIFS MISSIONS AND GOALS
La Fondation veut être un accélérateur de projets et de solutions pour l'environnement. Elle encourage une gestion durable et équitable des ressources naturelles et place l'Homme au coeur des projets. Elle soutient la mise en oeuvre de solutions innovantes et éthiques dans trois grands domaines : le changement climatique, la biodiversité, l'eau.
La Fondation Prince Albert II de Monaco entend se doter de moyens d'actions qui lui permettent de jouer un rôle d'accélérateur. Pour être un acteur important de la protection de l'environnement au niveau international elle souhaite s'entourer et créer des réseaux de scientifiques, d'entreprises et de citoyens prêts à oeuvrer ensemble vers un même objectif.
La Fondation Prince Albert II de Monaco soutient et valorise les initiatives d'organisations publiques ou privées et d'entreprises, dans le domaine des études et de la recherche, de l'innovation technologique et des pratiques citoyennes.
Elle s'engage dans la sensibilisation des populations et des Etats en développant des actions de communication à fort pouvoir de mobilisation.
Afin de stimuler et de valoriser l'innovation, la Fondation s'appuie sur un travail de veille scientifique et technique de niveau international. Autour d'acteurs et de projets, elle est à l'écoute des problématiques, des enjeux et des solutions environnementales.
La Fondation favorise l'émergence de lieux de débats pour les acteurs de l'environnement (chercheurs, porteurs de projets, entreprises, institutions), mobilise des soutiens financiers et s'applique à mettre en place des outils d'investissement socialement responsables.
The Foundation strives to act as an accelerator of projects and solutions for the environment. It promotes sustainable and equitable management of natural resources and places the individual at the centre of its projects. It encourages the implementation of innovative and ethical solutions in three main areas: climate change, biodiversity and water.
The Prince Albert II of Monaco Foundation is intent on acquiring the means necessary to act as an accelerator. In order to play a major role in the protection of the environment on a global scale, the Foundation wishes to set up and collaborate with networks of researchers, companies and individuals willing to work together towards one common goal.
The Prince Albert II of Monaco Foundation supports and develops the initiatives of public and private organisations and companies, in the fields of research and studies, technological innovation and socially-aware practices.
The Foundation is committed to raising the awareness of the population and States, by implementing communication action plans capable of generating the maximum mobilisation.
In order to stimulate and develop innovation, the Foundation supports scientific and technical monitoring at an international level. Together with the actors and projects involved, the Foundation stays tuned to the problems, challenges and solutions within the area of the environment.
The foundation favours the creation of forums for environmental players (including researchers, project managers, companies and institutions), raises funds and develops socially responsible investment tools.

ORGANISATION ORGANIZATION
La Fondation Prince Albert II de Monaco est organisée pour agir au niveau international.
Ses instances de gouvernance - son conseil d'administration, son comité scientifique, son comité de développement et de rayonnement, sa commission éthique - sont constitués de personnalités représentant les cinq continents.
Son organisation et son développement s'appuient à la fois sur des structures relais locales en cours de constitution, et sur l'implication des ambassades et des consulats de la Principauté, partout à travers le monde.
Pour élargir son action, la Fondation développe des partenariats dans les différents pays où elle souhait développer son action.
The Prince Albert II of Monaco Foundation is organised so as to be able to act on an international level.
All five continents are represented by the members of its governing bodies: a board of directors, a scientific committee, a committee for development and recognition and an ethics commission.
The Foundation’s organisation and development hinge on local relay structures that are currently being set up, in addition to the involvement of the Principality’s embassies and consulates across the globe.
In order to broaden its action, the Foundation develops partnerships in the various countries in which it wishes to develop its work.

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE CLIMATE CHANGE
Canicules, inondations, cyclones... depuis quelques années les effets du changement climatique se font de plus en plus tangibles. L'activité humaine, avec ses énormes rejets de gaz à effet de serre, accélère le réchauffement. L'augmentation de la température du globe, prévue de 2 à 6°C au cours du XXIe siècle, selon les scénarios, aura des conséquences sans précédents, encore imprévisibles en grande partie. Mais des pistes pour agir existent…
Etat des lieux : l'urgence d'agir
En février 2007, les 600 experts du GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat – IPCC en anglais) ont rendu les conclusions du Groupe de Travail pour le 4ème rapport d'évaluation.
Les observations directes confirment les changements climatiques récents
Depuis le 3ème rapport publié en 2001 des progrès significatifs ont été réalisés dans la compréhension de ces changements grâce à une amélioration sensible de la collecte des données scientifiques.
En 2007, le réchauffement en cours du système climatique est indéniable et est confirmé par de nombreuses observations : l'accroissement des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et des océans, la fonte généralisée de la neige et de la glace, l'élévation moyenne du niveau de la mer, la salinité des océans et le changement de répartition géographique et de l’intensité dans les sécheresses ou les précipitations.
Ainsi, onze des douze dernières années figurent au palmarès des années les plus chaudes depuis 1850, date à laquelle on dispose d'enregistrements de la température de surface. La valeur moyenne du réchauffement au cours des cents dernières années (1906 – 2005) est de 0.74°C, avec un vitesse de réchauffement qui est double sur les cinquante dernières années.
Enfin le rapport conclu avec une grande confiance (probabilité > 80%), à une élévation du niveau de la mer de 0.17m durant le 20ème siècle.
Les causes humaines du changement climatique
Les conclusions sont formelles et confirment la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique avec une probabilité supérieure à 90% (le 3ème rapport du GIEC était beaucoup plus prudent en la matière).
Le rapport précise que sur les cinquante dernières années le réchauffement général observé de l'atmosphère et de l'océan ainsi que la diminution de la masse de glace peuvent être qualifiés de :
- extrêmement invraisemblable que ce changement climatique mondial puissent être expliqué sans forçages externes
- très vraisemblable qu'il n'est pas dû à des causes naturelles connues.
La cause principale de ce réchauffement depuis un siècle est très vraisemblablement dû à l'augmentation observée des émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques, essentiellement le CO² -le plus important GES en terme de quantité et aussi d’effets- , ainsi que le méthane et le protoxyde d'azote.
Projection des changements climatiques futurs
Là aussi des progrès ont été réalisés depuis le 3ème rapport du GIEC pour affiner les projections sur l'évolution du climat.
Les principales conclusions du 4ème rapport du GIEC sur ce point sont les suivantes :
    Pour les deux prochaines décennies un réchauffement d'environ 0.2°C par décennie est simulé. Même si les concentrations de tous les gaz à effet de serre et des aérosols avaient été gardés constant au niveau de 2000, un réchauffement induit, d'environ 0.1°C par décennie se produirait.
    L’équilibre ou l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre provoquerait un réchauffement supplémentaire et induirait de nombreuses modifications dans le système climatique global durant le 21ème siècle, qui seraient très vraisemblablement plus important que ce qui a été observé au 20ème siècle.
    Selon les scénarios le rapport envisage pour le 21ème siècle des évolutions de réchauffement global de l'air en surface allant de 1.8 à 4 °C et une augmentation du niveau de la mer allant de 0.18 à 0.59 m.
Le rapport précise également d'autres projections importantes, pour le 21ème siècle, en particulier :
    Une acidification des océans, avec une réduction du pH moyen en surface dans une fourchette de 0.14 à 0.35 unités. certaines simulations prévoient dans la seconde partie du 21ème siècle une diminution des glaces de mer dans l'Arctique comme dans l'Antarctique, et la disparition quasi totale dela glace en Arctique à la fin de l'été. Une augmentation de la masse de glace de la calotte antarctique du fait de chutes de neiges plus abondantes. Une fréquence accrûe des chaleurs extrêmes ou des fortes précipitations et une plus forte intensité des cyclones tropicaux.
Enfin, le rapport conclu que les émissions anthropiques passées et futures de CO² continueront à contribuer au réchauffement et à l'élévation du niveau de la mer pendant plus d'un millénaire, en raison des échelles de temps nécessaires pour le rééquilibrage de ce gaz dans l'atmosphère.
De nombreux points restent cependant encore inconnus et difficilement prévisibles en matière de changement climatique, tant le nombre de paramètres est important, rendant difficile, voire impossible, la modélisation de prévisions.
Ainsi, notre capacité de réaction au changement climatique est largement dépendante de l'abondance énergétique et serait décuplée si les ressources d’énergie fossiles diminuaient fortement. (pétrole, charbon et uranium) . En sachant que pour stabiliser la concentration de CO2 dans l'atmosphère, il faudrait diviser par deux les émissions mondiales de CO2, ce qui correspond à une division par 4 pour les pays industrialisés. Le défi est donc de taille et il y a urgence à le relever, ne serait-ce que pour que l'augmentation des températures, qui semble inéluctable, se fasse le plus lentement possible. Une augmentation brutale ayant des conséquences désastreuses, en particulier sur la perte de biodiversité.
Des pistes pour agir
En complément de l'action politique déjà engagée au niveau mondial avec le protocole de Kyoto par exemple, de nombreux axes de travail peuvent limiter l'effet de l'homme sur le changement climatique:
L'innovation et le développement d'activités pour réduire les émissions de gaz à effet de serre :
    Energies renouvelables (solaire, hydraulique, éolien, biomasse, géothermie, vagues et courants marins), Nouveaux carburants adaptés aux types de mobilité : bio carburants, hydrogène, électricité Séquestration du CO2, Eco conception des produits et des services, Outils de diagnostic énergétique, actions neutralité carbone.
L'innovation et le développement d'activités pour diminuer la consommation d'énergie dans le domaine de l’habitat, des services et du transport :
    Efficacité énergétique de l'habitat existant, Habitat HQE (haute qualité environnementale), habitat à énergie positive, chauffage, isolation, climatisation, biomatériaux, Véhicules propres, modération de la climatisation, Plans de déplacement d'entreprise et chaînes logistiques.
Les comportements citoyens qui limitent la consommation d'énergie :
    Gestes et comportements eco citoyens (éco conduite, par exemple), Modes de déplacements alternatifs (vélo, covoiturage transports en commun…), Démarches d'éco responsabilité (entreprises, administrations,…).
La recherche et les études :
    Les impacts des changements climatiques, sur l'économie, les sociétés et les milieux naturels.
Par ailleurs il s'agit également d'anticiper et de se préparer aux impacts du changement climatique sur les sociétés et les milieux naturels
    En identifiant et en précisant les risques et les impacts, par exemple :Déplacement de population, Salinisation des nappes phréatiques et des sols côtiers, L'augmentation de certaines maladie et de la mortalité (maladies cardio-vasculaires, …)
    En accompagnant les populations les plus exposées et en prenant en compte le coût économique du changement climatique : Le GIEC estime le coût annuel des dommages liés au changement climatique entre 1 et 2,5% du PIB mondial, mais entre 2 et 6 % pour les pays en développement.

LA BIODIVERSITE BIODIVERSITY
Plus de onze mille espèces de végétaux et d'animaux sont menacées d'extinction à brève échéance et le nombre des espèces en voie de disparition a augmenté de 40% entre 1996 et 2004. Les écosystèmes et les grands cycles biologiques, comme celui de l'eau, sont profondément altérés et menacent ainsi la capacité de survie de l'Homme. Mais des pistes pour agir existent…
De quoi parle t'on ?
La biodiversité comprend trois niveaux :
    les écosystèmes et les milieux naturels (marin, aquatique, montagne…), qui jouent un rôle majeur dans la régulation des grands cycles (eau, sols, air…), l'ensemble des espèces vivantes animales et végétales et leur adaptation aux différents milieux, la variabilité génétique correspondante à toutes ces espèces, qui est à la fois source de richesse et potentiel d'adaptation.

Etat des lieux
Depuis la signature de la Convention internationale de la diversité biologique en 1992 et sa ratification par plus de 170 pays, le monde s'est engagé à réduire significativement l'érosion de la biodiversité. Pour autant, les objectifs restent vagues. L'érosion de la biodiversité continue.
    1,75 millions d’espèces sont décrites sur un total estimé entre 5 et 30 millions 1, 15 600 espèces sont menacées d’extinction (25% des mammifères, 11% des oiseaux, 50% des tortues, 33% des amphibiens, 17% des espèces végétales connues), le nombre d’espèces menacées a augmenté de 40% entre 1996 et 2004.
Les raisons de cette situation sont multiples. Les connaissances sont encore très partielles. La vitesse, les causes et les conséquences de l'érosion de la biodiversité restent discutées.
Mais surtout, le risque de perte des potentialités des écosystèmes et de leur capacité d'adaptation au changement climatique est sous-estimé. La recherche doit contribuer à cette mise en lumière des services apportés par les écosystèmes.
En outre, et c'est la troisième raison, les démarches alternatives qui permettent de concilier les intérêts économiques, sociaux et écologiques restent insuffisantes, qu'il s'agisse de modifications des modes de vie ou de recours à de nouvelles technologies.
Pourtant le maintien de la biodiversité, et donc de la diversité génétique et des écosystèmes, est essentiel :
    elle accroît le potentiel adaptatif des espèces et des écosystèmes, notamment au changement climatique, elle consolide le fonctionnement des cycles majeurs : eau, sols… elle est source de biens et de services (alimentation, santé)

Des pistes pour agir
En complément de l'action politique déjà engagée au niveau international avec des accords tels que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacées d'extinction (CITES) par exemple, de nombreux axes de travail sont possibles pour enrayer et limiter l'érosion de la biodiversité :
Le soutien à la création ou à la sauvegarde d'aires protégées à très haute valeur biologique.
    dans les milieux insulaires et côtiers, (fort impact des éléments climatiques, forte dépendance pour les modes de vie des populations locales et également pour le tourisme), dans les forêts tropicales ou subtropicales (60 millions de personnes dépendent presque exclusivement des forêts pour assurer leur subsistance)
La réalisation de programmes de conservation ou de restauration d'espèces menacées
    Au travers de programmes intégrés qui articulent recherche scientifique et action de préservation des milieux naturels de ces espèces, y compris en oeuvrant avec les populations qui occupent ces milieux.
Le soutien des actions des populations locales
    En soutenant leurs bonnes pratiques sur la gestion de la biodiversité et sur l'impact de l'activité économique (industrie, agriculture, pêche…) sur la biodiversité. En valorisant les savoirs locaux
La préservation et la valorisation de la biodiversité des zones urbaines
    Par exemple en développant l’utilisation des végétaux dans les villes et l'habitat.
La recherche et les études :
    sur la connaissance des espèces et des écosystèmes sur la valeur économique de la biodiversité, sur l'impact des activités humaines et du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité L'interdisciplinarité et le développement de la recherche en particulier dans les pays du Sud.
Le développement des approches intégrées sur la biodiversité
Par exemple en développant des programmes de recherche entre les différentes sciences de la vie :
    recherches en biologie moléculaire et recherches sur les écosystèmes, approche intégrée de l'impact des activités humaines (pêche, tourisme, transport maritime, habitat, traitement des déchets, changement climatique …) sur les écosystèmes marins.
La valorisation de l’aspect économique, sanitaire et social de la biodiversité
    Biens et services fournis par la biodiversité. Développements technologiques à partir de la biodiversité (ingénierie écologique, biomimétisme, …), Biodiversité des zones urbaines (comment concevoir des villes pour mieux gérer la biodiversité ?).

L'EAU WATER
L'eau potable est une denrée rare sur la Terre et cette situation s'aggrave jour après jour du fait de la croissance démographique : 1,4 milliards d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable et 4 milliards ne sont pas raccordés à un réseau d'assainissement. L'eau contaminée est devenue aujourd'hui la principale cause de mortalité dans le monde et fait chaque année 8 millions de victimes. Mais des pistes pour agir existent…
Etat des lieux en quelques chiffres : l'eau potable est denrée qui se raréfie
Les chiffres sur la situation de l'eau sur la planète permettent d’apprécier les enjeux au niveau de l'adéquation entre ressources et besoins, de la santé humaine, du développement des pays du sud, de sources de conflits et de gouvernance mondiale:
    L'eau recouvre 75% de la surface de la planète. 97.5% contient une telle concentration de sel qu'elle est impropre à l'utilisation humaine, industrielle ou agricole. L'eau douce ne représente que 2.5% du volume d'eau disponible, constituée pour les deux tiers de glaces polaire (Arctique et Antarctique) et pour le tiers restant –soit 40.000 milliards de m3 - d'eau de pluie qui s'évaporent ou retournent à l’océan via les rivières et les eaux souterraines
    1,4 milliards d’êtres humains n'ont pas accès à de l'eau potable,
    2,6 milliards d’êtres humains vivent sans services d'assainissement convenables, soit 42% de la population mondiale (et la moitié de la population des pays en développement).
    Chaque jour, 25.000 personnes décèdent de maladies liées à l’eau (choléra, diarrhée, typhoïde…), dont la moitié d’enfants, soit 8 millions de personnes par an.
    La distance moyenne parcourue par les femmes en Afrique et en Asie pour s'approvisionner en eau est de 6 km.
    Selon l’OMS, 25 litres par jour et par personne représentent le minimum pour assurer la survie et 50 litres le minimum pour maintenir une hygiène corporelle minimale.
    Quantité d'eau utilisée par personne et par jour dans les zones résidentielles : 350 litres en Amérique du Nord et au Japon 200 litres en Europe 10-20 litres en Afrique sub-Saharienne
  • La consommation de l'eau par secteur se répartit comme suit :
    • Agriculture: 75% (alors que la faim continue de toucher 800 millions de personnes) Industrie: 12% Besoins domestiques: 13%
  • Quantité d'eau nécessaire à la production d'1kg de :
    • blé: 1 000 litres , riz: 1 400 litres , bÅ“uf: 13 000 litres .
  • Depuis 1900, 50% des zones humides du monde ont disparu.
  • Plus de 260 bassins versants sont partagés par deux pays ou plus, la plupart sans arrangements légaux ou institutionnels corrects. De nombreuses tensions territoriales explicites ou latentes trouvent leur cause dans la concurrence pour l'accès à l'eau.
  • La forte croissance démographique de la planète va accroître encore considérablement les besoins en eau.
  • Enfin et pour donner la mesure des difficultés de gouvernance mondiale de l'eau, il convient de préciser que la commission du développement durable de l’ONU n’a toujours pas validé le principe selon lequel « l’eau est un droit ».
    Des pistes pour agir
    Au-delà des questions majeures liées à la reconnaissance du droit à l'eau et à la gouvernance mondiale de l'eau, des leviers d'actions concrets sont possibles pour améliorer l’accès à l’eau potable, en particulier :
    Préserver les écosystèmes des milieux aquatiques d’eau douce, des zones humides, des fleuves et des rivières
      En encourageant une gestion appropriée des activités humaines et de leur impact sur les écosystèmes : Agriculture, drainage, conversion des terres à des usages agricole, Surexploitation des espèces animales ou végétales, Pollution des cours d'eau et des nappes.
  • En agissant sur les interactions entre eau et biodiversité avec, par exemple avec un usage approprié des pesticides.
  • Encourager l'éducation et l’implication des populations dans la gestion de l’eau
      Pour la gestion des écosystèmes aquatiques et des ressources de biodiversité inhérente (pêches par exemple),
      Pour réduire les sources de pollution de l'eau, notamment d'origines agricoles
      Pour le partage de l'eau et le développement d'usages de l'eau respectueux de l'environnement,
      Pour l'évaluation de la valeur de l'eau et de son stockage (en intégrant la forte dimension culturelle de ces questions).
      Pour la valorisation des techniques d'exhaure locales à énergie propre,
    Développer des systèmes et des techniques agraires économes en eau , en particulier sous les climats arides.
    Encourager l'innovation technologique et le développement d'activités dans le domaine des technologies liées à l'eau dans les pays en développement (captage, exhaure, assainissement, épuration, désalinisation…
    PARTENAIRES PARTNERS
    Mission Enfance Organisation www.mission.enfance.org
    ONG humanitaire portant secours aux enfants en détresse
    Partenariat : développer une mission exploratoire en Sibérie avec un axe « environnement / développement durable » focus. Secteur couvert : Khatanga et Krasnoyask, population dolgans.
    Action Carbone www.actioncarbone.org/main_fr.php
    Une collaboration est engagée avec les membres du programme Action Carbone de l'association Good Planet pour l'organisation des jeux éco efficaces. Un cahier des charges pour l'organisation d'évènements éco efficaces et compensés carbone doit notamment être élaboré.
    Act Of Nature www.actfornature.org/
    L'organisation non-gouvernementale Act for Nature, a été créée, en 2004, sous l'égide du Prince Albert II de Monaco. Sa mission est d'agir en faveur de la conservation des espèces animales et végétales en voie de disparition dans le monde et qui figurent sur la « liste rouge » des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
    ONF – Office National des Forêts www.onf.fr/
    Une convention de coopération a été signée le 20 janvier 2007 entre le département des Relations Extérieures de la Principauté, la Fondation Prince Albert II et l’ONF. Les domaines d’intervention d’intérêt commun concernent notamment la préservation et la mise en valeur des espaces naturels associés au développement des territoires, la lutte contre les changements climatiques, par la mise en œuvre d’actions concrètes de séquestration et de substitution d’émission de gaz à effets de serre, la mise en place de programmes de recherche sur le potentiel des forêts méditerranéennes en matière de stockage carbone.
    Arava Institute for Environmental studies Organisation
    Premier institut d’enseignement et de recherche sur les questions environnementales du Moyen Orient.
    Partenariat : Financement de deux bourses d’étudiants du Moyen Orient (un israélien et un palestinien)
    WWF International www.panda.org/
    Des pistes de collaboration ont été évoquées notamment à propos de :
    - la gestion des aires marines protégées
    - la gestion et de la conservation des grands cétacés
    One Drop Foundation Organisation www.onedrop.org
    Fondation créée au Québec par M. Guy Laliberté (Fondateur du Cirque du Soleil) et dédiée à la problématique de l’eau.
    Partenariat : Projet de signature d’un accord cadre de partenariat et de cofinancement de projet “eau” au Honduras et en Afrique subsaharienne. Participation de SAS le Prince Albert II au lancement de la Fondation One Drop à Montréal les 28 et 29 octobre 2007.
    UN Foundation (Global Leadership for Climate Action - GLCA) www.globalclimateaction.com/
    Organisation : En 1998, l'entrepreneur et philanthrope, Ted Turner, a créé l’UNF par un cadeau historique de 1 milliard de dollars pour soutenir les causes et les activités importantes de l’ONU. L’UNF est à l’origine de la GLCA. Dans ce cadre, l’UNF a pour objectif de rassembler des experts politiques et scientifiques pour dessiner le cadre d’un traité post-Kyoto. Le travail du GLCA est significatif et essentiel en influençant le G8 pour développer et ratifier un traité avant que Kyoto expire en 2012.
    Partenariat : projet de participation à la GLCA
    Institut Jane Goodall www.janegoodall.org/ www.janegoodall.fr/
    Organisation : organisation internationale de protection et de recherche sur les grands singes créée il y a 31 ans par le Dr Jane Goodall en Californie.
    Partenariat : L’Institut proposera prochainement à la Fondation un projet de programme de protection de chimpanzés au Gabon. Par ailleurs, la Fondation s’est engagée à accueillir en Principauté une exposition de photo de grands singes pour l’été 2008.
    Aspen Institute www.aspeninstitute.org
    Organisation : L’Aspen Institute est un centre international d’échange et de réflexion crée en 1950. Organisme indépendant, non partisan et à but non lucratif, il a pour objectif : d’aider les décideurs issus du monde économique, politique, universitaire, associatif, syndical et des médias à mieux identifier les défis qu’ils ont à relever en recherchant ensemble les solutions aux problèmes contemporains et de favoriser dans un cadre informel la rencontre entre dirigeants appartenant à des univers géographiques, culturels et professionnels différents
    Partenariat : Prise de contact et présentation de la Commission on Artic Climate Change'' du ''Energy and Environment Program''.
    PNUE 1 milliard d'arbres www.unep.org/billiontreecampaign/
    www.unep.org/billiontreecampaign/french/
    SAS Le Prince Albert II a accepté de parrainer le programme ''One Billion Trees Campaign''.

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