Vidéos des concerts CLITOURPSFEST

Music:

Member Since: 28/03/2008
Band Website: http://www.clitourpsfest.fr
Band Members:

CLITOURPS'FEST 2009 :

Et voilà, un nouveau chapitre de l’Histoire du ClitourpsFest s’est refermé en ce dimanche 2 août, vers 6 h du matin. Cette année, et pour la deuxième fois consécutive, la pluie s’est incrustée sans invitation. On la craignait depuis les premières prévisions de Météo France… elle n’a pas fait faux bond pour cette 5e édition.

Malgré les incantations et les cierges déposés en masse en l’église clitourpaise, elle est tombée en abondance dans l’après-midi. Au moins aura-t-elle eu le tact de s’arrêter juste avant le début des concerts. Mais son effet néfaste aura quand même découragé plus d’un potentiel festivalier. Merci donc à tous les courageux qui ont bravé l’épreuve de l’eau.

C’est le groupe Jukebox ( http://www.myspace.com/lesjukebox ), du Val de Saire, qui a eu l’honneur d’ouvrir le bal, et de réchauffer l’atmosphère. Pas évident, mais le trio s’en est sorti à merveille, même sans bassiste. Il faut préciser que ces trois jeunes musiciens ont été « recrutés » en dernière semaine pour supplanter les Ratzinger Cardinals, pour raisons médicales. Au pied levé, ils ont proposé une pop efficace, et qui ne demande qu’à s’étoffer avec le temps.

Puis Ulysse Mars ( http://www.myspace.com/marsulysse ) a pris possession de la deuxième scène (une grande première !) pour un premier intermède entre les groupes, le temps de changer le matériel. Déjà présent en 2008, il a de nouveau envoûté le public avec ses compos et reprises acoustiques, dont quelques-unes de David Bowie. Certains spectateurs avertis confiant même qu’il avait encore franchi un palier.

Soft Burp ( http://www.myspace.com/softburp ), originaire de la région des Pieux, a enchaîné avec une pop-rock ô combien intéressante. Le quatuor a proposé ses compositions parfois enflammées, parfois douces, pour le plus grand bonheur de ses fans (et surtout de ses femmes, transies devant ces bogosses). Au fur et à mesure de ses nombreux concerts, Soft Burp commence à se faire un nom et le ClitourpsFest ne pouvait pas rater une telle éclosion.

L’éclosion, c’est une étape que les Stampers ( http://www.myspace.com/stampersgroupe ) ont connu il y a bien longtemps, environ une dizaine d’années. « Ah ouais, ils existent encore eux ? » Et oui, le quatuor de Villedieu-les-Poêles / Saint-Lô était là, et bien présent, à Clitourps. A défaut d’avoir chaud, les Stampers ont su faire le show avec des morceaux punk-rock aux mélodies chatoyantes, dont le tube « I want you ». Une grosse présence sur scène, avec des déguisements… comment dire… délirants. Mention bien au guitariste et ses pieds Big foot.

Puis Tagada Georgette ( http://www.myspace.com/tagadageorgette ) a quitté le temps d’un concert la casquette de bénévole pour enfiler celle de musicien. Devant un public conquis d’avance, ce qui est pratique, les Tagada ont livré un set majoritairement composé de reprises, avec tout de même trois compositions. Un petit Clash en entrée, deux-trois Noir Désir en plat principal, et un Banana split en dessert, le tout assaisonné de guitares saturées : le menu a semble-t-il été apprécié par les joyeux convives.

Don Alduck ( http://www.myspace.com/magicalmusicworld ) a pris le relais d’Ulysse Mars pour les intermèdes. Exit la guitare, place aux machines pour des morceaux électro originaux. Eh non, Don Alduck n’est pas un DJ mais bien un compositeur ! Merci Patrick d’avoir ouvert au public les portes de ton « Magical music world ».

Les Caennais de Why not ( http://www.myspace.com/4whynot ) ont ensuite investi la scène pour un concert aux accents punk-rock des plus percutants et agréables. Rappelant parfois le son des Burning Heads, souhaitons aux Why not, nés il y a seulement deux ans, de connaître la même carrière que leurs aînés. Pourquoi pas ? Le potentiel est là, c’est certain. L’humilité et la gentillesse aussi, ce qui ne gâte rien.

Place ensuite à Sugartown Cabaret ( http://www.myspace.com/sugartowncabaret ), un groupe ô combien attendu par le public. Fort d’un album, « The first time I lost the road map », encensé par les critiques du monde hardcore, le quintet n’a pas déçu. Et ce malgré les trois coupures électriques dues à la puissance de leur son ! Quelques pierres des dépendances du manoir se sont même effondrées durant la nuit. Coïncidence ? Du gros son, des airs planants, de l’énergie à revendre : un des concerts cultes dans l’Histoire du ClitourpsFest.

Et la relève est assurée avec les jeunes de Rusted Iron Tears (http://www.myspace.com/rustedirontears ). Après une longue attente passée à pico… euh… à se goinfrer de saucisses-frites, le quintet cherbourgeois a assuré sur scène un concert à base de dynamite. Oui, il fallait s’échauffer les oreilles avant de s’approcher des enceintes. « La non-existence me convenait », « On m’entaille le corps »… autant de titres fleur bleue qui devraient permettre aux « Larmes de fer rouillé » de percer. Avec l’humour en prime, et une forte propension à crier, même après le concert ! Ah la jeunesse…

Enfin, last but not least, et après un long moment de tergiversations techniques (les contraintes matérielles, c’est relou), le duo Minh [May] ( http://www.myspace.com/minhmay ) a pu débuter son show électro-rock qui aurait mérité un public bien plus large. Heureusement que les derniers survivants étaient… surmotivés. Guitare, basse, et machines ont livré un bouquet final haut en couleurs. Cachée derrière les nuages, la lune est soudain apparue sur les planches pour la fin de cette 5e édition. « Allez, tout le monde sur scène ! » pour une fin de soirée mythique. Avant que le soleil ne se montre enfin à l’horizon, avec 24 heures de retard. Vivement l’année prochaine !

Nico