Dina RAKOTOMANGA

Improvisations ouvertes et abstraites, explorations harmoniques, rythmes malgaches dominants. La musique spontanée Dina Rakotomanga évolue dans un esprit à la fois éclectique et cohérent. Entouré de musiciens "agitateurs boulimiques" laissant libre court à leur invention, il explore les alliages sonores d'une instrumentation inédite et vous offre un jazz ludique, festif, à la portée de tous. C'est une aventure riche en timbre et en couleurs, venant de divers horizons... au gré des rencontres (Alan Stivel, Graeme Allwright, Erick Manana ,gwazigan,Omar SOSA ,Justin VALI , Filifala...) JAZZ A L’OUEST "...Rituel depuis le début du festival, les contrebassistes entament leur concert sur un solo qui touche à l'incantation. Une sorte d'a capella tant l'homme et l'instrument sont mêlés. Ainsi fait Dina Rakotomanga. Puis viennent se déployer, comme autant de branches d'une étoile, les amis musiciens: piano, accordéon, sax et guitare, batterie, percussions et violon. L'entente ici est parfaite, on part sur des formules vouées à l'entêtement, pour que chacun, à sa manière, ait le temps d'y poser sa trace. Au centre de la toile, Dina joue sa basse en accompagnateur aguerri, en improvisateur éclairé, insufflant l'énergie jubilatoire qui l'habite. Quand la voix donne, elle se fait double nationalité, alors on s'étonne que la langue maternelle malgache soit si proche de celle de la gwerz... Le piano de Laurent Genty s'ébat dans de folles surprises, Modeste Ratsimandresy joue un sax vif et délié, l'accordéon de Noguet, la batterie de Le Bozec et les autres pimentent les saveurs d'une musique qui s'invente, sans douleur, sur les mémoires d'une île de l'Océan Indien et les sentes bretonnes. La valiha malgache, les airs traditionnels, la gavotte et le bal musette... Des prétextes aux plaisirs de la différence, au bonheur qu'elle sait véhiculer, amical et musical.Ouest France -Dina brasse les lignes de basse"...Depuis une quinzaine d'années au moins, les amateurs de musique rennais connaissent bien son visage souriant, sa fine silhouette et le son ferme que lâche ses doigts, qui paraissent se promener sur les cordes. Parce qu'il a un nom... malgache (Rakotomanga), on préfère l'appeler Dina. Samedi soir, Jazz à l'Ouest lui donnera carte blanche. Ce sera l'occasion d'essayer de faire le tour de sa musique. car Dina a fréquenté aussi bien Graeme Allwright qu'Alan Stivel, Erick Manana que Filifala...D'abord, depuis 1978, je jouais avec mes trois frères dans un groupe malgache » LOLO sy ny tariny. Avec l'aide de Graëme, nous sommes venus jouer en France. On gagnait un peu d'argent, c'était le bonheur... Mon frère aîné qui était à Rennes m'a téléphoné un jour. Il m'a dit: Je t'ai inscrit au conservatoire. Dans quoi? Il m'a répondu: contrebasse! Dina en rit encore. Je jouais de la batterie... A l'époque, il n'a pas ri tout de suite. Je n'ai pas dormi de la nuit. Aujourd'hui, il ne regrette vraiment rien.J'ai travaillé pendant dix ans. dans l'esprit des gens, un "black" qui joue de la contrebasse est fait pour le jazz. Moi , je m'intéressais à tout. Ainsi, lorsqu'on m'a demandé de jouer pour Stivell, je n'ai pas hésité. En écoutant le disque fait ensemble, j'ai relevé quelques accents malgaches...La musique est universelle! Ont suivi Graeme Allwright de nouveau,phillipe Pascal, Erick Manana, Filifala, Gwazigan groupe québécois...Sans compter les associations avec Modeste, saxophoniste malgache qui enseigne son art à Rennes, le pianiste Laurent Genty..quelques musiques de film ,duo danse contrbasse,. Et un modèle, Renaud Garcia-Fons, technicien terrible, mélodiste, inspiré par toutes sortes de musiques...Une belle carrière en cours pour Dina Rakotomanga, qui a su ne pas trop choisir. Je suis musicien, voilà tout. Me spécialiser? Ca ne m'intéresse pas. J'espère faire aimer la musique où l'improvisation a une place. Ce que je rejette, c'est la musique copier/coller. De toute façon, à son avis, le jazz ne fait que "survivre" en France et pour cela, encore lui faut-il s'ouvrir encore. Il y a de moins en moins de distance entre les musiques. Mais c'est bien ainsi. De même, Dina n'a t-il pas voulu choisir entre contrebasse et basse électrique, qui passent parfois pour concurrentes. Ca dépende de la musique que je joue... De toute façon, il ne faut jamais renoncer à ses sources. Foi de musicien à l'aise dans les lignes de basse de (presque) toutes les musiques du monde."Ouest France - Gérard Pernon -Avec Filifala:Si l'on voulait encore se convaincre de tout ce que peut apporter la voix à un groupe instrumental, on découvrira celle du contrebassiste Dina Rakotomanga...""Dina Rakotomanga apporte beaucoup de son identité à travers des interventions chantées en malgache sur le thème de l'eau."Trad magazine - Jean- Paul Marc - Juillet 2003
Cre ate your own visitor map!