"Le clan BKO n'aime pas les oiseaux. Sauf les canards et les corbeaux."
"Je suis un écrivain indépendant jamais publié, qui a reçut quelques prix. J'ai suivit un cursus en audiovisuel section cinéma qui m'a écoeuré à jamais de la faculté. Je souhaiterais vous faire partager mon monde et mon univers sans pour autant recherché de la complaisance, juste des émotions ou des critiques constructives, et pourquoi pas rencontrer des personnes qui me donnent envie de croire encore en l'Art, au cinéma et au reste. Les gens "normaux" sont effrayants mais c'est que je n'y suis pas totalement habitués, je n'accepterais dans ma bulle que ceux qui font l'effort de me demander mon avis et de me connaître. Je ne suis pas un espace publicitaire."
"I am a freelance writer who has never been published, but which has received a few awards. I also followed a course in broadcasting, cinema, which nauseated me forever of the faculty. I would like to share my world and my universe without looking for complacency, just emotionally or constructive criticism, and why not meet people that I want to still believe in art, movies, passion and the rest. "Normal" People scare me, but I am not totally familiar with them, I would in my bubble that those who make the effort to ask for my opinion and I know it. I am not an advertising space."
GeEk ToO Hot For You! [Echangez vos dons (Films Gore, Nanars, Erotiques pourris, Gonzo, Films Nazes) !] Je suis une mordue de films de genre et de bien d'autres OVNIS cinématographiques ainsi que de jolies perles... Tout est bon dans n'importe quel style du moment que cela puisse m'émouvoir, me fouiller jusqu'aux tripes! CHECK MY DVDTHEQUE ..
@--}-- TE PROUVER L'HORREUR --{--@
(Nouvelle/Short Storie ©)
"Au début, il y avait ce ventre, cette chose qui remue et qui me fait mal. J’ai peur de m’endormir, horrifiée qu’il s’extirpe pendant mon sommeil et me fasse souffrir. Ma famille s’agglutine autour de moi ; ils me font des sourires et cela m’effraye. Plus ils s’approchent, plus ils me sourient, plus j’ai envie de vomir et de m’enfuir. On me tend des jouets, on me fait les yeux doux, on me parle de bonheur ainsi que d’affection, mais j’ai juste envie d’aller aux toilettes. Et ce monstre à l’intérieur qui se bat pour s’extirper, me transpercer, me tuer… Il cogne contre mon ventre, il se débat. J’ai envie de hurler et d’appeler à l’aide, mais autour de moi, on s’extasie, on me tapote la main, on m’embrasse, on me touche le ballon, on écoute à l’intérieur et on me sourit de plus bel, ravi qu’une créature puisse se terrer à l’intérieur de mes entrailles.
Je ne peux rien faire, rien empêcher. Mes bras sont attachés à la chaise le matin, et le soir venu, pour m’endormir, l’on m’impose la présence de mon cousin. J’endure l’épreuve dans les larmes et la sueur, c’est si douloureux, lorsqu’il me transperce avec son membre, ça m’élance au dedans. Le monstre à l’intérieur reconnaît sans doute l’un de ses géniteurs, car il gigote, prend le pli et, tout comme les autres, me donne des coups.
J’ai tant écumé, le visage livide, les yeux absents et la peau sur les os. J’ai tellement souhaité que l’on cesse, ces nuits sans fin, où les hommes se relayent dans mon lit, et l’abomination gigote lorsque mon oncle me baise, il cogne lorsque mon frère me viole, il se retourne lorsque mon père me touche, il s’étire lorsque ma mère me bat. Cela sent le rance, des odeurs intenables de nuits à me faire dessus ; ils me faisaient peur, ces sourires bienveillants, ces yeux avides sur mon ventre et ces mains sur moi. Si seulement j’avais pu m’enfuir avant.
On tente de nourrir ce ventre qui remue seul, on me gave comme une oie puisque je ne suis plus là . Je n’arrive plus à réagir. Alors un soir, le monstre a voulu sortir. Le lit s’est retrouvé inondé et la douleur était tellement insupportable, si vive, que j’ai enfin ouvert la bouche pour hurler. On m’a mis un bout de bois entres les dents et j’ai mordu à m’en faire saigner les gencives. Naissance d’un bout de viande pour la famille, une boule de nerfs qui ne sait pas encore les souffrances et les abominations de son monde. J’ai senti que je me vidais comme un seau percé, alors je me suis évanouie.
Depuis que l’horreur respire, on ne fait plus attention à moi ; la chair fraîche attirait ses cannibales. Et lorsque je m’arrête à l’encadrement du salon, je vois un vieux berceau en bois, mon père qui lèche le bout de viande hurlant. Il braille, il vagit toute la journée, et ils se relayent tous auprès de lui comme hypnotisés. Je me sens à bout de tout, je me fissure, pleure comme jamais, isolée, et je me hais d’être si faible. Je discerne les râles, la jouissance, ce qui me fais vomir de suite. J’ai honte, je me répugne dans ce silence.
Puis un jour, ce fut l’horreur, ma mère qui hurle et qui assène de claques mon frère cadet. Je perçois le choc des verres brisés, j’entends les gifles et les cris, mais plus le bébé. Je savais que cela arriverait, que cet enfant meure après autant de tourmentes était logique. Je me doutais bien qu’ils allaient le tuer. Alors qu’ils s’arrachaient les cheveux dans le salon, je suis allée chercher le bout de viande enveloppé dans son linceul, le berceau mouillé par le sang, les langes souillés.
Je me suis enfuie, je suis partie en larmes. J’ai couru jusqu’à en perdre haleine, je me suis asphyxiée, et j’ai creusé au hasard dans la terre, loin de cette famille affreuse, j’ai creusé à m’en égratigner les doigts pour enterrer le bout de viande qui a souffert. J’ai été tentée de voir enfin son visage, mais je n’ai pas pu m’y résigner.
Je me suis relevée pour m’échapper loin d’eux, j’ai couru sans jamais me retourner. Je ne savais pas encore que le monde extérieur était fait de la même fange..." Photo by Féebrile ©
To my Friends and my Fucking Lovers who made my Covers: