About Me
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(...)Mullti-instrumentiste par papillonnage et gourmandise, nourri au sein par la pop des sixties et les parfums de la terre rousse Burgess ne rentre dans aucune des grandes familles du rock. Dans son premier album, Le Nombril du Monde, il capture un instantané de son kaléidoscope orchestral intérieur : une reprise passionnée du Je te veux de Erik Satie, une fanfare venue du poumon catalan (Meurtre en Fa Majeur 2) et entre les deux, un mélange captiteux de saveurs du Sud et de chansons gonflées d'harmonies obsédantes et de fugues lyriques, truffé de sonorités rarement utilisées dans les grilles pop modernes (trombones, trompettes...), cousu de cette rythmique verbale et de ce sens du mot qui fleurissent les récits d'anecdotes de village. Points d'orgue de cette vision musicale et linguistique, Le Nombril du Monde et le bon céladon marient le savant et le populaire dans une inspiration rafraîchissante, la modernité et les airs de famille traditionnels Les Beattles et Le Chien Andalou. (...)
Marc Besse, LES INROCKUPTIBLES n° 258
(...) Voix claire, textes affirmés (à écouter avec un dico), éventails large; il y a du Nino Ferrer dans son attitude, mais Burgess a une façon bien à lui de souffler la dépression, l'infection, l'ennui. (...)
Gilles Médioni, L'EXPRESS n°2153
(...) Une sûre audace en matière d'arrangement et une poésie à la drôle noirceur. Une fanfare qui passe par là , la participation sporadique du génial Pascal Comelade, la meilleure reprise contemporaine du Je te veux de Erik Satie, cela finit par constituer un album énergique, amusant et rude. (...)
LE FIGARO n°17347
(...) Burgess compose et dispose avec justesse, précision, avec la nonchalance exigente des auteurs sans fard pour qui tout est essentiel. Pas de place au compromis pour cet album qui place la barre très haut. Si Burgess se décline sans retenue tout au long de ses 12 titres, c'est avec élégance, sans complaisance mais non sans dérision. (...)
Abus Dangereux n°67
(...) Mourrons un peu, propose aimablement notre hôte, et cette invitation semblant traverser tout l'album est proférée avec une énergie musicale à réveiller les morts. (...)
TELERAMA n°2624