Perle de lune ou perle de pluie, issue de la cuisse gauche et de l'insuccès des bonnes étrennes, il me plait de confectionner mon palladium de survie que j'utilise comme porte flots aux outrages. Petit à petit, l'esprit de boute feu se pelotonne aux escarmouches de vie afin d'amoindrir mon brimbalant atavisme, tandis que mes bramements se logent au bon office de l'espérance. Je m'introduis dans l'habitacle d'un exil qui n'est pas mien. Ainsi, la dérobade des jours s'offre à mon double siècle pour me parler des visages émaciés des farceurs. De l'autre côté des miroirs de l'oubli, se profilent les silhouettes des résidents du vaste royaume de tempérance où il me me plait de sourire. Je m'offre à l'avenir un voyage fantasque et déraisonnable qui me conduit aux portes d'un néant sublime : paysage naissant d'un secret partagé, un astre colorié du souffle sur ma vie. J'ai deux fois cent ans et je viens de naitre. Je suis née deux cents fois et c'est à vous d'en vivre.
FIERS ET VAINCUS, OMNISCIENTS ET AVEUGLES, NOUS DOMINONS NOTRE HISTOIRE MAIS C'EST ELLE QUI NOUS PRECEDE. Jetée dans l'erreur, j'ai cru que de cette partie de l'espace amoureux, ne logeraient jamais les débris d'édifice. Il ne me reste qu'à détester mes larmes et vous improviser, enfants de ma chair, à la proue du navire.Mes enfants, Aimé et Charline.
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Lorsque des bras du voyage surgit l'étreinte, celle qui dénude nos certitudes à l'approche du tintamarre de vie, on se plait à rêver l'âme des paysages. Ainsi, peut-être, capturer des fragments de nous mêmes, en ces rives d'ailleurs où sommeille le temps ; puis, coudre sur nos bouches l'ultime baiser de l'Histoire.