About Me
Noemà LapzesonNaît à Buenos Aires. A 16 ans part pour NYC étudier la danse et la musique à la Juilliard School Entre à la compagnie de Martha Graham une année plus tard comme la plus jeune de ses interprètes. Reste 10 ans dans la compagnie. Invitée à Londres pour créer une école et une compagnie, elle travaille comme danseuse, professeur et chorégraphe dans la London Contemporary Theatre and School. Voyage au Canada, en Israel, en Amérique du Sud et dans les pays de l’Est. S’installe à Genève en 1980. Donne des cours au ballet du Grand Théâtre, au Conservatoire Populaire, à l’Institut Dalcroze et au studio du Grütli.
Cree la compagnie Vertical Danse en 1989 avec laquelle réalise plus de 30 chorégraphies.
En 1992 reçoit Le prix Romand pour les compagnies indépendants, en 2002, le Prix Suisse de chorégraphie et en 1999 la prestigieuse bourse de la John Simon Guggenheim Foundation à New York, reconnaissance internationale de son parcours et de sa démarche artistique engagée et très personnelle. En 2006 elle reçoit le Prix de la Fondation Leenaards; et en 2007 le Prix de la Ville de Genève.Eduardo KohanNé à Buenos Aires en 1949, le saxophoniste et compositeur argentin Eduardo Kohan conjugue depuis plus de 20 ans les musiques populaires du pays de son enfance, l’Argentine, avec l’improvisation libre héritée du jazz. Son activité de musicien ne se limite pas à son ensemble Libertango, il se produit également en duo avec les pianistes Jean Ferrarini et Juan MarÃa Solare. Il compose aussi pour le théâtre, la danse, le cinéma et la télévision et dirige l’Atelier Tango à l’AMR. Sélection de disques: Eduardo Kohan Cuarteto, ( Doron Jazz 2001, Altrisuoni 2003 ), Chants Inouïs avec Colette Grand ( Doron Jazz 2004 ), Recordando Tangos avec M.A. Pereira ( 2004 ), Primer Acto avec Jean Ferrarini ( 2004 ), Tango Nómade ( 2006 ) avec Juan MarÃa Solare.ROBERTO JUARROZ (poète argentin, 1925-1995) Né le 5 octobre 1925 à Coronel Dorrego dans la province de Buenos Aires en Argentine, Roberto Juarroz a suivi des études de lettres et de philosophie à l’Université de Buenos Aires où il s’est spécialisé dans les sciences de l’information et de la bibliothécologie.
De 1958 à 1965, il a dirigé la revue de création PoesÃa = Poesia (20 numéros) où il s’est révélé fin découvreur et subtil traducteur de poètes étrangers, notamment Antonin Artaud. Pendant des années, il a collaboré à des dizaines de journaux, revues, et périodiques argentins et étrangers en tant que critique littéraire et cinématographique. Entre 1971 et 1984, il a été directeur du Département de Bibliothécologie et de Documentation à l’Université de Buenos Aires. Contraint à l’exil sous le régime de Peron, il fut pendant quelques années expert de l’Unesco dans une dizaine de pays de l’Amérique latine.
Roberto Juarroz a reçu le “Grand Prix d’Honneur pour la poésie†de la Fundacion Argentina de Buenos Aires. Il a également reçu plusieurs prix étrangers parmi lesquels le Prix Jean Malrieu à Marseille en mai 1992, et le Prix de la Biennale Internationale de Poésie de Liège (Belgique) en septembre 1992.
Toute l’œuvre de Roberto Juarroz porte le même titre : Poésie Verticale, chaque tome étant simplement numéroté pour être distingué des autres. Pour Roberto Juarroz, il n’y a pas de haute poésie sans “méditation transcendentale du langageâ€. La poésie, dira-t-il, est la vie non fossilisée ou défossilisée du langage.