Il est très dur de qualifier la musique de DIABOLO, qui au travers des 13 titres de "JOLOFF 95" nous propose un hip hop envoûtant, ou parfois carrément glacial. Les techniques nappées de son flow nous confèrent des ambiances hypnotiques sur "DEF NI LIKE THIS", "MOSS SKY" ou encore "SAMA STREET SOUND"... Sans jamais essayer de faire des titres complexes, DIABOLO construit des compositions d'une élégance énigmatique mais ô combien charmeuse Le style explosant de DIABOLO est déstabilisant. il n'emploie pas les principes habituels du genre. La technique de rap a plus d'importance que les lyrics,thèmes habituels. Une inspiration atmosphérique et délirante caractérise ce mini album qui bénéficie d'une production très professionnelle. Les compositions sont très homogènes et ne varient que très peu dans ce genre que DIABOLO maîtrise parfaitement.Quartet de rap soul(dixa-bushra-baryonix-diabolo) venu de l’agglomération dakaroise,P.A.ZOO a vu le jour en 1997 avant que le micro ne tombe des mains du groupe après l’enregistrement d’un premier hit(DOU FIXION) pour atterrir dans celles de DIABOLO qui officie en solo depuis 2003, conférant des accents fortement teintés de rap hard core … Un deuxième hit paru en 2004(TEST MIC) permettra à DIABOLO de tourner dans presque tout le SENEGAL et de se faire repérer dans divers tremplins et concours, recueillant en parallèle un accueil positif unanime de la part de la presse et du public. Après s’être accordé un temps de réflexion de plus de deux ans, DIABOLO remet le pied à l’étrier avec un troisième hit qui a su teinter le new HIP HOP de sa jeunesse ! « JOLOFF 95 » n’est en aucune façon un album qui inspire la mélancolie et de profondeur mais plutôt un effort de création dans lequel les mélodies se pigmentent de joie et d’allégresse pour mieux devenir délicates et reposantes. Avec des "KALAMA MULTIPLEX" (langage multiplexe) qui a pris le parti de ne pas faire de vagues sans pour cela sombrer dans la monotonie, DIABOLO donne des allures aériennes à un ouvrage qui s’oriente plus dans une direction stylée que dans celle du hip hop sénégalais traditionnel. Capable de rivaliser avec ses modèles non seulement dans la maîtrise du jeu mais aussi dans l’art de composer des chansons qui marquent irrémédiablement les esprits, DIABOLO tient dans le creux de la main un album qui fait penser en vrac à SAIAN SUPA CREW, à ARSONISTS et à NON PHIXION. Il se dégage de titres comme « WEUZEUP(what's happen) », « BARDE MUZIK(love music) », « SAMA STREET SOUND(my street sound) » des vibrations positives qui évoquent à la fois l’aboutissement et qui laissent envisager qu'il n’en est qu’à la fin d’une première étape de son processus d'évolution. Avec une production quasiment irréprochable et une réalisation techniquement au top, DIABOLO passe la tête et les épaules hors de la zone amateur pour avancer vers un statut de professionnel auquel il est légitimement en droit de postuler après TREIZE ans de carrière et trois participations a des compilations de cet acabit. On croise les doigts pour que l’accouchement se passe bien … AMEN ............................................................
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.................................... It is very hard to qualify the music of DIABOLO, which in the foible 13 titles of ' JOLOFF 95 ' offers us a spellbinding hip hop, or sometimes bluntly glacial. Techniques glazed of his flow hypnotic ambiences on ' DEF NI LIKE THIS ' confer us "MOSS SKY" or else "SAMA STREET SOUND"... Without ever trying of to make complex titles, DIABOLO constructs compositions d? one cryptic elegance but ô how much charmer Style blowing up of DIABOLO is destabilizing. it n? use not the habitual principles of type.. The technology of rap has more of importance than lyrics, habitual topics. An inspiration atmospheric and deranged characterizes this tiny album which benefits of a very professional production. Compositions are very homogeneous and vary only DIABOLO only little in this type workmanship perfectly.Soul quartet of rap come (Dixa-bushra-baryonix-diabolo) of agglomeration dakaroise, P.A.ZOO came into the world in 1997 before that the microphone falls of hands of the group after recording of a first hit (DOU FIXION) to land in those of DIABOLO which officiates solo since 2003, conferring accents hard tinted with rap hard core …A second hit appeared in 2004 (TEST MIC) will allow DIABOLO to turn in almost all SENEGAL and of make spot in various ski jumps and competition, gathering in parallel an unanimous positive reception on behalf of the press and of the public. Having agreed a time of cogitation furthermore of two years, DIABOLO delays the foot in the stirrup with a third hit who knew how to tint the new HIP HOP of its youth! " JOLOFF 95 " is no way an album which inspires melancholia and of depth but rather an effort of creation in which melodies alter the pigmentation of joy and joy for better future delicate and peaceful. With one " MULTIPLEX KALAMA " (language multiplexe) which sided not to make spaces without for it sink into monotony,DIABOLO gives paces air in a work which turns more in a well-trained direction that in that of the traditional Senegalese hip hop. Able of competing with his models not only in the workmanship of game but also in art to compose songs which mark minds irremediably,DIABOLO holds in the palm of the hand an album which makes think loose in SAIAN SUPA CREW, in ARSONISTS and in NON PHIXION. It frees from titles as " WEUZEUP (what's happen) ", " BARDE MUZIK (love music) "," SAMA STREET SOUND (my street sound) " of positive vibrations which recall at the same time culmination and which let envisage that it is at the end of a first stage of its process of evolution there only. With a practically blameless production and a realization technically in beep, DIABOLO crosses the head and shoulders out of the amateur zone to advance towards professional's status in which it is rightfully in right to postulate after THIRTEEN years of career and three participations has compilations of that sort. They cross fingers so that delivery takes place well … AMEN
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