BLABLA-WILSON

A l’image de son présentateur, aux cultures et origines multicolores, ce talk d’actualité musicale et sociale propose au plus large public de découvrir des sonorités musicales diverses et des arts variés, à travers des concerts live de groupes émergents et la présence scénique de peintres, stylistes, comédiens et graphistes; tous plus ou moins reconnus dans leurs arts de prédilection.
Dès le début de son émission, le ton est rapidement donné. Seuls les six groupes de musiciens et autres artistes et faiseurs d’événements étaient à l’honneur, la musique et les invités plateau pour Wilson semblant se suffire à eux-même. Ici ni interventions intempestives, ni décor pompeux. Ici, on a le temps et l’animateur sait écouter, car seuls les artistes priment.
Des artistes d’ailleurs largement mis en valeur dans l’atmosphère intimiste voire théâtrale de la scène, bardée de poutres apparentes et réhaussée une chaleureuse teinte noire vive.
Tout semble ainsi fait pour que public, invités et musiciens soient en interaction, en plus de se sentir « comme à la maison». Ce qui a notamment plu et motivé l’auteur compositeur et interprète Charlelie Couture, « parrain de l’émission», qui n’a pas hésité à improviser un blues avec le groupe Janco blues band lors de son passage sur le plateau de la première installée pour l’occasion à l’OPUSCAFE dans le 12è.
Ainsi, même si pour toute l’équipe du bla bla Wilson il s’agissait là d’un rendez vous hebdomadairement renouvelé avec les téléspectateurs parisiens, le concept semble bien huilé. Les vibrations et l’éclectisme musical sont au rendezvous, et l’ambiance y est détendue.
Chez Wilson tout le monde est logé à la même enseigne. Les musiciens après leurs concerts ne s’isolent pas dans leurs loges, ils restent dans la salle pour discuter avec les spectateurs présents. Une fin d’émission souvent prolongée par un live undergound, véritable “boeuf” et ce jusqu’à perpète “in the morning”.
Alors en attendant de vous retrouver très bientôt avec le BLABLA WILSON sur une chaîne hertzienne à sa juste valeur, visonnez-le à souhait sur : www.bastilletv.net ou assurez-vous une petite rencontre avec l’enfant de Bretagne lors de ses multiples rendez-vous scéniques au c--ur de Paris.
PREMIÈRE VIBRATION TÉLÉVISUELLE ? A Rennes pour une chaîne locale, mais aussi première incompréhension en matière de production. Depuis j’ai décidé de me produire. Création de BCM PROD et enfin rencontre il y a un an avec les dirigeants de la Locale et le BLABLA est sur orbite. Mais j’aimerais signaler que je me sens plus proche de l’école des Chancel, Drucker, Gildas voire De caune que de la génération provoque actuelle.
COMMENT S’EFFECTUE LE CASTING DE TA PROGRAMMATION ? Chaque émission présente 7 à 8 formations d’expression musicales différentes avec toujours en ouverture de plateau du classique. puis vient le jazz, la pop, le rock, la chanson française et la world. Sans oublier les sets de rencontres avec la présence d’instigateurs d’événement, d’écrivain etc... Donc mes soirées sont riches de concerts, vernissages et autres découvertes fortuites... .
QUEL REGARD PORTES-TU SUR LA TÉLÉVISION FRANÇAISE ? Je suis fan de Taddeï et de SODA sur la 5..Je n’y suis pas, du moins en ce qui concerne les chaînes hertziennes. Et je crois qu’ils ont tort de ne pas avoir une émission comme le BLABLA.
QUOTAS DES MINORITÉS OU NON ? La meilleure réponse vient de Sarkozy et c’est bien dommage que ce soit la droite qui trouve solution à un vrai probème social. Depuis plus de 20 ans le problème de l’invisibilité des minorités est d’actu. Celui des femmes en politique a trouvé solution par la loi.
LE PAYSAGE AUDIO-VISUEL FRANÇAIS ? Installer le BLABLA en deuxième ou troisième partie de soirée sur une chaîne hertzienne... Mon voeu .. !!! Je ne rêve pas car ils en ont besoin.
Par Anne -Sophie KLEBER.