MySpace Layouts
- MySpace Layouts MySpace Codes MySpace Backgrounds
La genèse
Né le 25 décembre 1983 à Genève, d’origine jurassienne, je vis le jour sous l’appellation d’origine contrôlée Xavier Michel. Elevé dans une famille où la musique était très présente, d’un père animateur pastorale guitaro-contrebassiste et d’une mère enseignante et flûtiste, j’émis très vite le désir de commencer le violoncelle. Mes parents me donnèrent l’opportunité de réaliser mon souhait et c’est ainsi que je commençai à prendre des cours âgé d’à peine quatre ans. Emmené par un professeur que j’appréciais énormément et qui me permettais de faire un certain nombre d’auditions, j’arrêtai néanmoins quelque sept ans plus tard, affrontant de face la déception de mon entourage.
Envies de rythme et Biddle End S’quick
C’est alors que j’entrepris en 1995 de me lancer dans des cours de batterie. Après l’exactitude de la note, c’est la rythmique pure qui m’attirait (bien avant de découvrir tous les côtés mélodiques et subtils de l’instrument). Je trouvai un professeur dans mon village et je passai six ans avec lui. Entre temps, je jouai beaucoup en groupe, principalement à travers un cours facultatif de musique au Cycle d’Orientation de la Florence, puis au Collège Claparède.
Un jour comme les autres, un camarade que je ne connaissais que peu me héla dans les couloirs et me proposa de monter un groupe avec un de ses amis guitariste. J’acceptai sans savoir que ce serait l’une des expériences les plus géniales de ma vie. Nous créâmes donc un groupe que nous baptisâmes Biddle End S’quick et nous commençâmes très vite à composer ce qui sera nommé du « rock libre à tendance psychédélique ». Bref, j’eus la chance de partager d’intenses moments de scènes et de répétitions dans une petite cave avec des musiciens très doués. Un deuxième guitariste nous rejoignis quelques mois plus tard et alors débuta l’épopée. Parcours initiatique par excellence qui m’apporta autant sur le plan humain que sur le plan musical. Nous eûmes l’occasion de nous produire quelques fois en de brillantes prestations qui plaisaient incontestablement. Puis quelques problèmes internes vinrent mettre un terme à cette splendide aventure pleine de promesses.
En 2001, Moncef Genoud, avec qui je suivais des cours, me présenta Thierry Hochstätter, batteur de renom, et c’est avec lui que je poursuivis ma formation.
« Polymorphisme » et désirs d’écriture
J’avais néanmoins le défaut de m’intéresser à trop d’autres choses, je passais pas mal de temps à apprendre la guitare, la basse ainsi qu’un petit peu de saxophone, tout cela en autodidacte. Et puis surtout à écrire. Depuis longtemps déjà j’étais consumé par la passion de l’écriture. Poésie, nouvelles, articles, l’univers de la littérature me fascinait. C’est seulement fin 2001 que je me mis à rassembler sérieusement la musique et l’écriture pour mes premiers pas en tant qu’auteur compositeur.
En 2002, j’emménageai tout seul et, de par mes études sur leur pénible fin, le projet d’éditer une nouvelle (Arpèges pour un sourire aux Editions Doubles Croches) et la diversité de mes intérêts, j’estimai ne plus avoir assez de temps pour me consacrer à mon instrument. J’abandonnai donc les cours de batterie. L’école étant un endroit où j’eus énormément de peine à m’épanouir et à me motiver, je m’octroyai le droit de refaire ma dernière année et le mois de juin 2004 s’annonça comme une véritable libération lorsque j’obtins ma Maturité grecque. J’avais décidé, faute de ne pas savoir où m’orienter et pour ne pas entrer en lettres par défaut, de repousser mon choix d’une année et de me consacrer durant celle-ci pleinement à la musique et à l’écriture. J’avais en outre plusieurs projets comme celui d’enregistrer un CD ou d’achever, puis d’éditer ma deuxième nouvelle. Mon ami Nicolas Burra m’avait en effet poussé à faire quelque chose de concret des chansons que j’écrivais.
C’est dans ce sens que nous montâmes sur scène lors de la Fête de la musique de Genève en 2003 pour une dizaine de compositions. Ce fut mon premier concert sur le devant de la scène, après tant d’autres passés derrière une batterie.
Les Ateliers du Funambule à Nyon
C’est alors que, par le plus grand des hasards, j’appris l’existence des Ateliers du Funambule mi-septembre 2004. Je me dis que c’était une chance à ne pas manquer. Une école pour jeunes auteurs compositeurs interprètes ! Sans m’être renseigné beaucoup sur le fonctionnement de cette école, je décidai de tenter de décrocher une audition, espérant que ce n’était pas trop tard. Enfin une formation qui pourrait me correspondre, me disais-je ! Moi qui regrettais qu’il n’y ait pas de chemin goudronné aussi sûr que pour devenir architecte ou médecin dans ce domaine qui me semblait si peu terre-à -terre. Enfin j’aurais l’occasion de confronter à des « éléments » extérieurs et expérimentés ce que je faisais dans ma chambre depuis deux ans et demi. Je passai une audition à la dernière minute et j’eus la chance de pouvoir suivre les cours de cette école et de découvrir une bande d’artistes tellement sympathiques et étonnants qui me permirent de m’épanouir et de me consacrer à la musique et à l’écriture, ainsi qu’alimenter ma soif de connaissances.
Je restai dans ce superbe théâtre au bord du lac Léman durant deux années, et j’eus l’occasion de faire un plateau télé, quelques concerts inoubliables, la première partie de Pascal Auberson (avec Alizé Oswald), de rencontrer Claude Lemesle, Michel Fugain, bref, d’accumuler un grand nombre de beaux souvenirs.
S’envoler de ses propres ailes
Après m’être abreuvé de sensations, de sentiments, d’expériences, de courage, d’affirmation de soi, de textes et de mélodies qu’écrivaient mes camarades, je décidai de faire ma route tout seul. Enfin, tout seul… Je gardai avec moi une petite perle rencontrée à Nyon qui me permit de trouver mon équilibre et de m’épanouir : Alizé.
Je commençai alors des études en Lettres (français-histoire) en 2005 à l’Université de Genève, tout en continuant à faire passablement de musique à côté. Je participai à divers concours, remportai le « Prix coup de c--ur Claude Lemesle » à Paris, fus lauréat du concours Utopia 2006 de Besançon avec Alizé Oswald et continuai à écrire pour de nombreux projets.
Actuellement, j’ai l’honneur d’être le musicien (percussions, guitare, basse, chant) du très joli spectacle d’Aliose, avec également Jason Z. (piano, guitare), spectacle intimiste avec lequel nous allons essayer de tourner un maximum ces prochains mois. Je participe aussi à é’élaboration de son premier album, sur lequel je souhaite placer quelques chansons. J’accompagnerai également le « Half man show » de Gil Meyland dès 2008 (guitare, comédie). Entre temps, je continue à écrire pour de nombreux projets à venir (comédie musicale, tour de chant, nouvelle, etc.).