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Interview : Yahia Ouazzani, leader du groupe Dar Dmana «Notre style est plutôt aissaoui» Après le lancement de leur album «Ya l'âali», le groupe Dar Dmana prépare sa tournée à travers le Royaume. Le Matin : Comment est né le groupe Dar Dmana ?Yahia Ouazzani : Le groupe Dar Dmana est né pendant l'été 2004. Après mon retour des Etats-Unis en 2000, j'ai formé, en compagnie d'amis musiciens, mon premier groupe YASA. Après le départ de l'un des membres de la formation pour des raisons professionnelles, je voulais pourtant continuer à travailler ma musique. J'ai fondé alors le groupe Dar Dmana…Pourquoi cette appellation «Dar Dmana» au juste ?Dar Dmana était la maison de mon arrière-grand-père et de ma famille actuellement, que ce soit à Ouezzane ou à Tanger. «Dar Dmana» jouait un rôle humain et social très important. Les gens qui avaient des difficultés dans la vie s'adressaient à Dar Dmana qui leur apportait un soutien moral ou financier. Ils pouvaient être logés et nourris gracieusement… Comme j'aime chanter la paix, l'amour et la vérité, des valeurs que représente justement Dar Dmana et dans lesquelles j'ai grandi, j'ai trouvé que c'est exactement le nom qui convient pour le groupe…Parlez-nous du groupe, de son style, de sa musique et de ces idées fondatrices ?Le groupe est formé de huit musiciens. Nous fusionnons plusieurs genres de musique, qu'elle soit moderne ou traditionnelle. Nous cherchons perpétuellement dans le patrimoine du Maroc afin de lui donner des couleurs de temps pour qu'il puisse continuer à vivre… J'ai vécu onze ans aux Etats-Unis, ce qui représente beaucoup dans une vie. Cette expérience m'a permis de rencontrer, de jouer et de collaborer avec des artistes américains de rock, de jazz et bien d'autres styles. Ainsi, j'ai pu rencontrer d'autres univers musicaux encore plus enrichissants. A mon retour au Maroc, j'ai décidé de marier ces styles-là avec la musique marocaine. Par la suite, les membres de Dar Dmana ont apporté, chacun, leurs touches personnelles, leurs goûts, leur expérience personnelle et leur sensibilité artistique.Qu'est-ce qui distingue Dar Dmana des autres groupes de la nouvelle scène marocaine ?Je pense que ce qui pourrait nous distinguer des autres groupes, c'est que nous essayons de travailler sur la musique aissaouie, propre à la ville de Meknès, en la modernisant et la fusionnant avec d'autres styles. Dans nos chansons, il y a plusieurs genres de fusions: du jazz ou de la salsa avec le rythme aissaoui par exemple. Notre public est composé de plusieurs générations. Nos paroles sont en anglais, en français et surtout en arabe… et ça c'est un atout.Vous êtes l'un des jeunes groupes qui font de la fusion un style, pourquoi ce choix ?Je suis le compositeur du groupe. Depuis mon jeune âge, j'écoute, j'aime et je joue plusieurs genres de musiques : andalouse, classique en passant par le jazz, le blues et le reggae… J'ai un vaste champ pour m'inspirer. J'ai toujours rêvé de rassembler, en une seule mélodie et en une seule chanson, toutes ces musiques que j'aime…Comment un jeune groupe comme Dar Dmana peut-il se faire de la place dans une scène bien concurrentielle ?Dar Dmana n'est pas un groupe qui débute. Nous avons remporté le premier Prix de la fusion du Boulevard des jeunes musiciens en 2005. Nous nous sommes produits au festival de Casablanca devant 120.000 personnes et au festival des jeunes talents gnaouis à Essaouira devant 80.000 personnes. Nous avons donné des concerts à Meknès au cinéma Rif et à l'Institut français. Nous sommes soutenus par des professionnels de la communication qui managent le groupe depuis plus de trois mois maintenant… C'est dire notre engagement à faire les choses dans les règles de l'art avec une grande volonté de satisfaire et d'élargir davantage notre public.Vous serez en résidence d'artiste durant une semaine à l'IF de Meknès, quel en est l'objectif ?Nous avions répété et enregistré les titres du prochain album, «Ya l'âali», qui sort dans trois mois. Cela nous a demandé plus de deux ans de travail dans un studio aménagé chez moi. Personnellement, je préfère laisser la musique mûrir et prendre son temps.Je pense qu'il vaut mieux sortir un bon album tous les deux ou trois ans que d'en bâcler un chaque année. La résidence à L'Institut français de Meknès va nous permettre de travailler le show : la mise en scène, l'éclairage, le son… Ce qui est important visuellement pour le spectateur. C'est une préparation pour le concert du vendredi 1er février, mais aussi pour toutes les scènes qui viendront après…Quelles sont les nouveautés du groupe ?L'album «Ya l'âali», justement, qui est composé de onze titres et qui contient des chansons en arabe, en français et en anglais. Nous y trouvons du patrimoine musical, de l'amour, de la paix... «Ya l'âali » et Lalla Moulati passent sur plusieurs radios. L'intérêt et l'enthousiasme qu'ont suscités ces deux titres nous laissent confiants quant à la sortie de l'album. ------------------------------------------------ Résidence pour «le show» Dar Dmana, la formation meknassie est en résidence d'artiste à l'Institut français de la ville jusqu'à ce jeudi. Cette résidence permet au groupe de travailler sur scène les titres de son dernier album «Ya l'âali». Elle sera clôturée par un concert le vendredi 1er février au Théâtre de l'institut français de Meknès.Inspirée par les rythmes Issaoua, la musique de Dar Dmana exprime la paix et l'amour «à l'image de la zaouia qui fut jadis connue pour son rôle social». C'est une balade musicale que les huit membres de Dar Dmana proposent au public. Un patchwork impressionnant mariant les rythmes et les mélodies de Reggadi, Gnawi, Andalou, Chaâbi, Latino, Funk, Jazz.La fusion est l'essence de l'art du groupe meknassi qui ne se prive pas de ses joies et sait les partager avec les amateurs de sa musique. Yahia Ouazzani, au chant et au piano, Mohamed Benslimane à la guitare, Khalid Marhraoui à la basse et au chant, Badr Berdi à la batterie, Mounir Nazih au bendir et au chant, Hamid Tajer au conga, au Tbal issaoui et au chant, Anouar Dekkaki au bendir, derbouka et chant et Wassim Hamou Tahra au Keyboard, Jazz et chant… donnent rendez-vous ce vendredi à Meknès pour partager un moment d'échange lors d'un nouveau concert. Par Propos recueillis par Hayat Kamal Idrissi | LE MATIN


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lalla moulati
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Music:

Member Since: 13/02/2008
Band Website: www.myspace.com/dardmana
Band Members: Yahia (Words,music,lead vocal, piano); Mohamed (guitare,back vocal); Wassim (Keyboards,back vocal); Khalid (bass,back vocal); Badr (Drums); Mounir (bendir,krakeb,back vocal) Hamid (congas, tbal issaoui,back voca ) ; Anouar (bendir, derbouka,back vocal).


ya l'aali
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Sounds Like: Dar dmana ;-)
Record Label: dardmana label

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