About Me
Enfin! Après l’avoir secrètement expérimentée entre nos murs, nous sommes heureux de pouvoir vous inviter à rejoindre la rock-aventure de Mode Furtif. Concrètement, nous vous proposons des morceaux de musique instrumentale pensés, composés et arrangés pour les quatre instruments classiques du rock; à savoir la guitare, le piano, la basse et la batterie.
Créé à Bruxelles en 2003, notre quatuor se compose de Raphaël Terlinden, de Nicolas Degives, de Loïc van Innis et de Lionel Wittamer. Aujourd’hui, nous franchissons un cap important dans la réalisation de notre projet, celui de vous faire découvrir notre créature de musique vivante, énergique et originale. Pour ça, nous avons enregistré une démo de quatre titres et nous sommes aussi en train de programmer des concerts. Mode Furtif, c’est d’abord une musique, et ensuite tout l’univers qui l’inspire.
Le projet et sa création
Pas plus que nous ne le sommes aujourd’hui, nous n’étions sûrs de rien en 2003 quand tout a commencé. Enfin, si. Nous voulions fonder un groupe “qui tueâ€, en inventant une musique qui n’avait jamais été entendue avant, déshabillée de toute influence perceptible. Aussi fou que cela puisse paraître, nous devons bien reconnaître aujourd’hui que c’est sur le partage de cette outrecuidance que nous nous sommes réunis.
C’est surtout la grande excitation de la carte blanche offerte par notre rencontre qui nous motivait. Nous nous sommes d’abord essayés sur des ébauches de compositions originales, tournées en boucle pendant des après-midi entières. Un plan ressemblait trop à Chick Corea, et l’autre faisait fort penser au Mahavishnu Orchestra. Pas si évident que ça de se débarasser de ses modèles! Il fallait aussi bien constater que notre formation mariant batterie, guitare, basse et clavier n’avait rien de très révolutionnaire. L’ensemble sonnait rock, rock, et encore une fois: rock. Cette optique d’expérience délibérée nous avait alors suggéré un premier nom d’ensemble: Labo. Ça collait. Quatre musiciens procédant à des essais sonores collectifs maintenus par une bonne rigueur de travail, comme dans un vrai laboratoire scientifique, c’était génial. Mais aussi, l’étiquette experiment faisait peur en ce qu’elle inclut son brin de n’importe quoi dont on ne voulait pas non plus.
Les saisons défilaient et nous restions enfermés dans un local de Schaerbeek (Bruxelles) à essayer, à jouer, à imaginer, à apprendre, à douter, à recommencer et surtout, à faire beaucoup de bruit. Toujours dans le brouillard créatif, nous étions tentés d’en sortir et de brûler les étapes, d’enregistrer une démo à la hâte, de donner des concerts, de lancer des sites internet, de faire de jolies pochettes de disque à l’aide d’un graphiste pour ainsi tomber dans d’autres joies de la réalisation… mais hélas connexes à la musique. Nous rêvions avant tout de satisfaction dans le travail, et de cohésion entre nous pour donner vie à une authentique aventure de musique instrumentale que nous pourrions jouer et rejouer, sans jamais nous en lasser.
Deux nouveaux constats méritaient de figurer dans notre carnet de route. Il fallait d’abord s’accomoder du son rock et l’apprivoiser. Ensuite, on devait prendre un peu de maturité et se rendre compte qu’il était vain de vouloir ainsi tourner le dos à nos parcours sonores respectifs, et mieux accepter l’ingérence persistante des idoles tout en la canalysant dans la composition et dans l’improvisation.
Raphaël, le batteur arrivait alors progressivement à figer les intentions musicales de chacun sur des partitions. Dès lors, tous pouvaient étudier les propositions des autres sur support. Les idées étaient de mieux en mieux archivées et ne s’évaporaient plus dans la fougue des jam sessions. C’est ainsi, après des semaines de mise à l’épreuve que sont nés les premiers “enfants†du groupe. La longue pièce intitulée “Laboâ€, la marche funèbre “Confection†et le tumultueux “Doubleâ€. Des soirées à composer, d’autres à étudier, des samedi après-midi de mise en place, et enfin … les semaines d’enfermement de neuf heures par jour au mois de juillet pour forger le tout. Tel est l’effort que quatre musiciens, amateurs pour la plupart, ont consenti à la musique, qui selon eux appartient à tous ceux qui acceptent d’abord de la servir.