Petit train va loin…
Né à Drummondville, foyer de beaucoup de talents québécois, d’un père entrepreneur et d’une mère infirmière, David apprends le piano dès l’enfance, puis l’accordéon, le saxophone et la guitare en autodidacte. Passionné par le folk et la chanson d’ici, mais aussi fasciné par le monde des communications, son cœur balance toujours entre la musique et les médias lorsqu’il prend finalement le chemin du CEGEP de Jonquière pour y étudier en Technologie des médias.
Si bien qu’à 17 ans, il tente d’écrire ses premiers textes, tout en continuant son cheminement scolaire. Puis, entre deux boulots peu convaincants, il file vers les vieux pays en ayant déjà derrière lui un passage remarqué lors d’une belle édition de Cégep en spectacles. Au début des années 2000, il fonde un ludique groupe de folk-trad, Les Broches à foins, et fréquente les ligues d’impro où il côtoie les Laurent Paquin et Christian Vanasse de ce monde. C’est à cette même époque, qu’il décide de se consacrer corps et âme à la chanson.
Ses participations au Festival Vue sur la relève, aux Francofolies de Montréal mais surtout les encouragements du jury qui lui offre judicieusement sa Première Place des Arts dans la catégorie Auteur-Compositeur-Interprète en 2004, achèvent ensuite de le convaincre du potentiel de ses compositions.
Après sa troisième place aux Francouvertes de 2006, David, qui dispose déjà de quelques bons amis dans le milieu, prends sa destinée en main. Il entreprend intensivement sa propre recherche de financement et s’entoure de musiciens chevronnés pour collaborer à ce qui sera son premier album. Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste de Karkwa, collabore à la réalisation conjointe et aux arrangements de ses chansons. Francois Lafontaine, (claviériste de Karkwa), Robbie Kuster (batteur de Patrick Watson) ainsi que le vétéran bassiste Mario Légaré forment rapidement le noyau de musiciens qui participent à l’enregistrement des quatorze titres
Chansons franches, passablement muries au fil des ans, tout en conservant un naturel remarquable, oscillant entre un folk joyeux, un swing doucement exotique et des tons de rock indie audacieux caractérisent ce premier opus, À côté de la track. Présentant des titres parfois plus engagés, sous forme de chroniques sociales, parfois attachantes relatant des univers plus intimes.
Un pari à tout égard visiblement réussi, une porte ouverte sur un riche univers personnel qui n’attend plus que la grande visite. La réception des critiques à l’occasion de la sortie de l’album le 12 mars dernier, provoque une unanimité rarement réservée au premier album d’un nouvel artiste. L’avenir reste à conquérir.
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