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About Me


Le caractère décadent de ce bonheur lénifiant, qui est avant tout volonté d'engourdissement, aspiration à un profond sommeil, ne fait donc aucun doute. Il masque à peine la profonde détresse spirituelle d'êtres qui cherchent plus à anesthésier la vie qu'à vivre. En ce sens, il exprime la lassitude plutôt que la maturité de l'homme. Les derniers hommes ont en effet un grand besoin de divertissements, de récréations, pour oublier leur misère affective, pour s'oublier eux-mêmes : « Un peu de poison de-ci de-là : cela procure des rêves agréables. Et beaucoup de poison en dernier lieu, pour mourir agréablement.
Maria De campos travaille la matière, la couleur, une recherche permanente des rapports entre l’être intérieur et le monde qui l’entoure, dénonciation d’une massification du système culturel, une mauvaise utilisation de l’art dans sa reproductibilité infini, mécanique, numérique, tel la femme accessoire, il devient l’auteur de la généralisation d’une beauté visuelle qui n’existe pas, celle qui agit directement sur nos envies, sur notre inconscient et donc sur nos comportements, mise au point d’une stratégie destinée à nous éloigner de la culture, créant l’isolement intellectuel, l’ autisme de la société.
Le travail sur la représentation de Marilyn est une recherche sur l’icône, tel un objet de culte religieux, l’objet de vénération ayant un sens profond, ici Marilyn devient transfiguration et transgression, le spectateur peut ainsi établir un lien très intime avec le tableau, l’image se veut séduisante mais nous dérange aussi, une séduction tellement travaillée qu’elle ne peut pas coïncider avec la réalité.
Omniprésente dans la mémoire collective, telle une vierge, Marylin nous amène à une critique directe sur le sens de l’image plus général de la femme d’aujourd’hui : la femme objet de consommation et de communication. Image décalée, véhiculant un idéal, elle n’est autre que la représentation des fantasmes d’une société du spectacle, la limite entre érotisme et pornographie n’est donc pas très claire et dépend de son interprétation. Une image de la femme subie par la femme.Ma démarche consiste donc par la brutalité de l’art, de libérer, d’évacuer un certain malentendu et mal être féminin. Acharnement incessant sur la matière, sur le sujet, sur le support. Mon style est influencé par Warhol, Basquiat, Dubuffet, Nancy Spero, Cy twombly, Baselitz, Tapiès …

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