Découvrez The Raveonettes !
Extrait de la note d'intention du court-métrage "Comme avant" : [...] Un trait d’asphalte noir barre le paysage à perte de vue. L’autoroute. Premier cercle : les arbres sont rares, mais des haies bien taillées, des aires de repos, des parkings de stations service et des restaurants.Quelques herbes sauvages, des fleurs aussi. Autour et au-delà , des champs et d’autres traits : les sillons du laboureur, perpendiculaires au grand trait noir. La chaleur de la journée s’efface à peine… accumulée à la surface du bitume elle monte vers le ciel comme on s’évapore des profondeurs de la terre, d’abord le noyau, puis les strates, enfin l’écorce… elle dessine dans l’air ces figures translucides qui font voir le monde comme un mirage. La jeune femme marche dans l'herbe, le long de l'autoroute, elle tient ses sandales dans une main et dans l'autre, les fleurs qu'elle a ramassé pour faire un bouquet. [...]------------------------------------------------------- --------------------------------------- Le mixage du court métrage "Contrecoups" est enfin terminé ! Le film est déjà sélectionné au festival "La Lucarne" à Montréal... Photos du tournage : © Olivier Gachen, montages RVB.
Extrait du scénario : "Tac… tac, tac, tac, tac, tac… Un parking sous terrain quasi désert. Quelques voitures garées ça et là sous un éclairage au néon qui écrase tout d’une lumière d’aquarium sale. Une musique se répercute en écho sur le béton des allées.Tac, tac, tac… Un homme en tenue d’agent de sécurité, STAN, essaie de s’allumer une cigarette, il s’acharne sur son briquet, assis sur le seuil d’une issue de secours. Le visage barbu et les traits creusés par la fatigue, il observe deux papillons de nuit attirés par la lumière d’un lampadaire. La musique provient de l’autoradio d’une voiture garée devant l’issue de secours, portière ouverte.Il s’allume enfin une clope, commence de la fumer et se met soudain à saigner du nez. STAN s’essuie le nez d’un revers de la main et jette sa cigarette. Il se redresse et rentre à l’intérieur du parking." [...]------------------------------------------------------- ------------------------------------- "Sorry Sureau" Vidéosculpture / kung fu expérimental extrait d'une installation vidéo intitulée "Qu'est-ce que ça peut te foutre, Gary Cooper ?"-------------« Je ne considère pas la boxe comme un sport. Il n’y a rien de plus violent. (…) c’est comme la vie d’un homme, on voit nettement qui a gagné et qui a perdu le combat. »Takeshi Kitano----« Moi, la boxe, j’y comprenais rien. Ce sont des clandestins mexicains qui m’ont initié. On allait voir des combats. Je les emmenais dans ma caisse toute déglinguée. Ils m’ont aidé à comprendre et à apprécier. Depuis ça fait partie de moi. Et puis, la boxe ressemble à l’écriture. On est seul face à son destin : lui, moi et quelques règles de base… »James Ellroy----« Tu rentres dans ton vestiaire comme un chien maltraité dans son coin. Tu t’assois. Tu n’éprouves rien. Tu as usé ton capital de sensations et d’émotions. Envie de pisser. S’arracher au banc pour aller aux chiottes. Rentrer à la maison. En chemin, sur le pont de Gennevilliers, puis sur l’autoroute, tu t’arrêtes pour dégueuler. C’est bon d’arriver chez soi, de revoir ta femme dans la nuit. Elle n’a pas dormi. Elle ne sait pas si elle doit te prendre dans ses bras. Je n’ai pas la tête d’un footballeur qui vient de perdre un match. Je dois être salement cabossé. Elle n’ose même pas m’approcher. Je dois encore transpirer la haine et le mal… »Julien Lorcy (champion du monde WBA catégorie légers en 2001) interview par Karim Ben-Ismaïl