About Me
Dans l’atelier du vieux résonnent des objets disparates, dans l'atelier du vieux Louisou le temps s'arrête à sa guise, dans l'atelier du vieux Louisou tout se déconstruis dans une logique sempiternelle. Louisou parle souvent de Lorentz et son papillon, du Golfstream et son tapis roulant, de Pawlowsky et son Leviaten, des atomes qui tournent. Et s’ils s'arrêter de virevolter ses bon vieux atomes, s’ils décidaient de stopper net cette marche infernales, de ralentir ou d'accélérer que deviendrait la matière? Dans l'atelier de vieux Louisou il s'en passe des petits trucs et autres bizarreries, l’impression que tout se déplie, le trouble du vide venant se glisser derrière chaque objets, les traces du rifloirs les effluves de la sciure, on comprend en observent patiemment le processus évident des concepts de se vieillard rubicond. Quand on contemple généreusement le puzzle colporteur d’idée, on l’image s’étirer à l’infini dans un tourbilon continuel de fouille. Dans l’atelier du vieux Louisou l’instant se disloque à chaque fois que l’être éveillé franchi cette frontière immuable, attendant impatient la venue de cet homme affable, espèrent et convoitant le changement du plus connu qui l’accable.
J’avais un grand-oncle menuisier par loisir, il me semble. Un petit Louisou aux regards qui pétille quand il aperçoit un elliptique bout de peau, désireux de vouloir s’introduire dans l’atelier gris d’un artisan heureux. Louisou c’était le marie de Simone la sœur de ma grand-mère, il me semble. Petit je me régalais après une sieste baveuse, d'aller rendre visite à cet autocrate papillonneur, je demandais l’autirisation à ma grand-mère de me rendre courageux, de l'autre coté*. J’ouvrais la porte de la cuisine située au premier étage d’une maison en mièvre, descendais avec vigilance les marches d’un escalier glacé, cassais la frontière du confortable. Quelques marches et plus encore, quelques marches et me voila le grand voyageur fier et souple, prêt à traverser le dévorant bitume. Gauche droite me voila de l’autre coté, de la poussière, je traverse la cours. Salut Tati! Et Louisou?
Il en haut.
Je monte colimaçon, l’obscurité ponctue l’ascension d’un couloir planté, je rebondis sur des marches molles aux rancœurs passés, m’introduis dans l’atelier. Louisou est là , il me tire du regard, me caresse de son beau sourire, me laisse déambuler dans cet espace enquiert. Au fond un établi Saly*. Des outils : rabots varlopes bouvets ciseaux doucines riflards, des machines qui ronflent une odeur qui m’enivre, de la sciure. A quatre patte sur un planché ridule je commence à composer un personnage disgracieux, au passage de Louisou on rigole, au passage de Louisou j’imagine, j’imagine l’extase du voyage, je viens de comprendre que le moment que je vis est du à ce déplacement ordinaire.
Les dents l’implantation des dents, la structure de l’œil la peau et les poils, l’implantation du cheveux coupe de la peau, l’oreille externe moyenne interne, le nez coussinet apideux, l’appareil respiratoire digestif les reins la vessie. Le cœur antérieur postérieur, les muscles biceps triceps dès fois mollets, le crane squelette squelette squelette. Les cellules, les organes génitaux féminin masculin, de face la reproduction j’espère. L’articulation de la hanche du fémur pourquoi pas, le pied toujours et encore éminence thénar, j’aime le corps l’enveloppe balade, je souhaite à avoir un, un de ceux qui me poussera pèlerin.
Un personnage raculeux onduleux sinueux, un individu sage et soyeux, un façonneur mystérieux. De la poussière, des milliards d’objets volatiles mais qu’est ce que j’en sais, des particules à jamais qui brillent dans l’atelier d’un Louisou rubicond. Des fois j’éternue créais une révolution, casse macros la petitesse société particule-lierre, le grand bang* pourquoi pas, du plus connu sans aucun doute.