Stéphane Lacas, auteur

Né à Montréal, d’une famille normale...hey! Ça ferait un bon début de chanson...ha pis non, y’a sûrement quelqu’un qui y’a déjà pensé. Mais, plus sérieusement, c’est quand même ça pareil. Né de parents tout ce qu’il y’a de normaux, troisième d’une famille de quatre enfants, eux aussi tous normaux; la vie s’écoule paisiblement sur le Plateau Mont-Royal. L’école, les amours, les amis, les petits problèmes, les petites joies comme les grandes, puis on vieillit et c’est « métro, boulot, dodo ». Bref, je vous fais grâce des détails et je passe quelques années.

Nous sommes en 1995, et, pour une raison que j’ignore, j’ai le goût d’écrire une pièce de théâtre. Pour ce faire, je demande à quelques amis de m’aider. A cause d’horaire trop chargé pour certains, on se retrouve deux à écrire cette pièce. Avec ma vieille chum Diane Provost, on écrit une comédie musicale, que nous avons nommée « TPS » pour « Tanguay Publicité Service », dont l’action se déroule comme vous vous en doutez bien dans une agence de pub.
Vous pouvez entendre sur mon lecteur la chanson «Le mambo du bureau » tiré de cette pièce, soyez indulgent pour ce qui est du son, c’est un vieil enregistrement. Ce qu’il faut retenir dans toute cette histoire, c’est que c’est là que j’ai eu la piqure. J’aimais déjà écrire pour écrire mais là écrire une histoire avec des personnages fictifs et, surtout, écrire des chansons pour eux, trouver les rimes, raconter une histoire dans un texte de 3 minutes 22 secondes, faire rire ou faire pleurer; c’était le bonheur. Malheureusement, la pièce n’a jamais vue le jour (si jamais quelqu’un serait intéressé...).
Alors que je croyais ma carrière d’auteur terminée, mon chum, qui se trouve à être le chum de Diane, Simon-Pierre Allaire, cherche des textes pour un album et demande ma collaboration pour peaufiner certain de ses textes, puis me demande d’en écrire. Bref, c’est pas mal grâce à lui si j’ai vraiment commencé et continué à écrire.
Puis, je tente ma chance et m’inscris au Festival de Petite Vallée, pas une, pas deux mais trois fois. La troisième fut presque la bonne, car un de mes textes s’est retrouvé à la 10e place selon les juges, dont les commentaires de certains étaient positifs. 10e sur une centaine de textes...c’est quand même encourageant!
Entre toutes ces participations au Festival, je perfectionne l’art de l’écriture en m’inscrivant à des ateliers à l’école Prochant avec Marc Bélanger comme prof. Encore là, une rencontre fort stimulante.
Puis, un jour, j’ai fait la connaissance de Steve Labrecque, auteur-compositeur-interprète de Québec; ça clique entre nous deux et je collabore à son premier album, « La vie est belle pareil », avec trois textes dont la pièce titre « La vie est belle pareil » ainsi que « Lundi matin » et « Veux-tu ben me dire ». Et, depuis ce temps, une grande amitié s’est installée entre nous.
Pour ce qui est de l’avenir... on ne sait jamais ce qu’elle nous réserve alors... autant lui faire confiance.
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