LE COLLECTIF DECHEKO FILMS
a comme activité la création de films. Films de fiction de préférence, par goût personnel de nombreux membres, mais aussi films promotionnels pour certaines entreprises, comme le fabricant d’organiseurs Q-Tech, films publicitaires pour 4arts et les galeries marchandes « les passages », films documentaires, films associatifs à l’occasion d’ateliers avec des enfants et des adolescents, films évènementiels, etc. Cette création de films inclut toutes les étapes : écriture du scénario, préparation / prospection, tournage, postproduction, diffusion.
SCENARIO & DIALOGUES
Dans l’association comme partout, tout le monde peut être scénariste. Une habitude a cependant été prise : celle de pratiquer l’écriture à plusieurs. Réda Mustafa, dès les premiers temps, a fait appel à Mathieu Rasoli, pour améliorer la formulation du scénario et des dialogues. Franck Bazille et Julien Morichetti seront aussi associés à l’écriture scénaristique, jusqu’à en prendre eux-mêmes l’initiative. Autre collègue d’écriture, Mohamed Issolah, passé comme Réda Mustafa, Franck Bazille et bien d’autres par le Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF), grâce à qui le projet de La petite Lilia a pu se mettre en marche.ORGANISATION MATERIELLE ET FINANCIERE
Celui qui tient les cordons de la bourse, c’est Franck Bazille, ce qui n’est pas une mince affaire vu l’ampleur de plus en plus grande du soutien des collectivités locales, mais aussi de beaucoup d’autres interlocuteurs comme les fournisseurs ou les institutions spécialisées. Sa rigueur et son expérience font également de lui l’homme de la situation pour planifier un tournage dans ses moindres détails. L’organisation du plateau en situation de tournage peut également être prise en charge par Patrick Silva, autre ancien élève du CLCF. Nidia Santiago, diplômée d’une école de production, peut elle aussi jouer un rôle important dans la bonne tenue du tournage.REALISATION
L’association s’est bâtie sur les courts-métrages réalisés en binôme par Réda Mustafa et Franck Bazille, puis, comme La botte de guerre, par Réda Mustafa seul. D’autres réalisateurs sont cependant apparus au fur et à mesure des années : David Hadjadj avec Nous étions cinq, Eric Mauger avec Dité puis Réminiscence, Yassine Azzouz avec Colisée, Mohamed Issolah avec En France.IMAGE
David Hadjadj est le spécialiste de l’image, et en particulier de l’image numérique. C’est là une des principales caractéristiques et un des plus grand défis de l’association Decheko Films : faire du format numérique (d’abord DV puis HDV) un objet esthétique acceptable, et souvent bien mieux. David Hadjadj fait souvent équipe avec Eric Mauger, son complice de l’université de Nanterre, et Dorian Olivero, reconverti depuis le CLCF en chef machiniste de grand talent. Il est fréquent que Franck Bazille aide cette équipe par ses compétences en matière d’électricité et de pyrotechnie.SON
Là aussi un grand spécialiste, en la personne de Michel Adamik, ami de Réda Mustafa et Franck Bazille depuis l’université de Saint-Denis, et ingénieur du son attentif et reconnu.MAQUILLAGE
L’inventivité de la spécialiste de ce domaine, Pascale Mattei, lui permet d’élargie sans cesse son vaste éventail de compétence, qui va du maquillage d’accompagnement à la métamorphose complète du visage.ACTEURS
Impossible de citer tous les acteurs ayant tournés avec la Decheko Films : ils sont plus d’une cinquantaine !
Beaucoup d’entre eux viennent du club théâtre du lycée d’Ermont (Val d’Oise), dont Mathieu Rasoli et surtout Julien Morichetti, véritable alter ego à l’écran du réalisateur Réda Mustafa et présent pour cette raison dans tous ses films ou presque, mais aussi plus récemment Adrien Urbin, le petit frère de La botte de guerre.
Autre filon, celui du cours Florent, par l’intermédiaire de Yassine Azzouz, présent dès les premiers films. Viennent de cette prestigieuse institution Tom Morton, qui a joué en anglais dans La botte de guerre ou encore Farhat Kerkeny, qui tient le premier rôle de Réminiscence.
La troupe de théâtre fondée par Mohamed Issolah dans la région lyonnaise a aussi fortement marqué le casting de La botte de guerre, avec Lubomir Kovatchev et Audrey Pilaire dans les rôles principaux mais aussi Malik Issolah, devenu une valeur sûre non seulement des films Decheko mais aussi de la scène parisienne.
Enfin, la Decheko Films contribue à former de jeunes talents prometteurs, comme Isham Zarhar dont l’esprit d’initiative et l’énergie ont séduit les réalisateurs maison.POSTPRODUCTIONLe référant de cette phase capitale est Clément Chabaud, dont les compétences ont éte reconnues par différentes boites de production (de pubs, clips) qui en ont fait leur monteur attitré. Il prend souvent en charge la postproduction des films en coordonnant son propre travail de montage avec celui de Michel Adamik au son, des graphistes Sébastien Tulard et Benoit de l’entreprise Aliasing et la musique composée par Laurent Cassano et Benjamin Asseraf de Labodesign.Mais dans la diversité des projets, des activités et des compétences, une identité Decheko apparaît et perdure : c’est l’enracinement dans la banlieue comme lieu de vie artistique, enracinement vécu comme la réunion de la fraternité et de l’exigence.
affiche la botte de guerre
photo: olivier gonin