François Fabre

Originaire du Cantal, à 18 ans, François Fabre émigre en capitale arverne. Il tente alors de poursuivre ses études en espérant les rattraper, en vain.
Intéressé par l’écriture, il découvre le théâtre et la scène au sein d’ateliers universitaires à Clermont-Ferrand. Très vite, ses rencontres le conduisent, avec un noyau dur de trois personnes, à la création d’une association : Les TranStyloGraphes, où l’esprit loufoque et le sens du décalage sont de mise. Il développe alors son écriture, expérimente le théâtre de rue et le café-théâtre, et continue plus que jamais la musique en perfectionnant son apprentissage de l’accordéon, instrument qu’il pratique depuis l’enfance.
A l’université, il étudie, entre autre, « l’effet de l’intermittence des nuages sur le rayonnement visible et proche infra-rouge ». Plongé dans l’atmosphère, en septembre 2002, il obtient tant bien que mal un DEA de climatologie. Malheureusement, les nuages imprégnant son esprit n’ont pas l’air compatibles avec ceux qu’il étudie. Après une année d’errance, il décide de mettre un terme à tout ce qui pour lui est cause « d’emmerdement ». L’automne 2003 approche. D’un commun accord avec un ami, il prend sa retraite. Sachant qu’il n’en aura pas plus tard, il tente alors de cotiser pour son futur travail. C’est ainsi qu’il intègre la compagnie La Lune Rouge avec la création d’un tour de chant en duo avec son accordéon (2004). Parallèlement, il sévit sur les ondes de Radio campus (Clermont-Ferrand, Grenoble) en tant que chroniqueur, animateur, programmateur ou encore auteur de feuilleton. Il écrit quelques chansons pour le groupe Sabayo, participe à des créations théâtrales ("Sous l’Etoile de Bacchus" – Théâtre Pas Sage, "Le Cabaret de la Lune Rouge" – Cie La Lune Rouge).
En janvier "Bidabe" - pardon "2006" – avec l’association Printival, il crée un spectacle ludi-comique sur le système bibi-binaire (mis au point par Boby Lapointe à la fin des années soixante) : "Si le Bibi de Boby m’était compté". Il suit également une formation au CNIMA (Centre National et International de Musique et d’Accordéon).
Début 2007, un retour aux sources s’impose : avec les TranStyloGraphes, il co-écrit et co-réalise le feuilleton radiophonique « PierreVialle2007, l’émission », diffusé sur un dizaines de radios locales. Parallèlement, à l’initiative de l’association On connaît la chanson, il intègre le projet "Chanter sur un volcan" autour du répertoire de la chanson francophone, projet qui aboutira à la création de deux spectacles en novembre. Fin mars, il crée également un "plateau chanson" avec le groupe Sabayo.
En janvier 2008, après mûres réflexions, François Fabre accède enfin au haut débit. C’est un bon début.