About Me
Empress sound ina di house party est un événement réalisé par le Heartygal sound et le I love sound. Ces 2 crews ce sont uni pour promouvoir les artistes féminines de la scène reggae française,européenne,caraïbéenne, ou encore mondial lors de soirée concert sur Paris et sa région.“ Don’t treat us inhuman, just because we’re only women.
We’re not weak, we are strong. We’ve been held back for too long.
We’ve got our God-given talents just like you. Open the door and let us through. â€
Judy Mowatt “ Only a Woman â€.
Rastafari est un mouvement patriarcal. Mais l’évidence mérite parfois qu’on s’y arrête. , la femme rastafari (“ Queen †/ “ Dawta â€/ “ Sista †/ “ Empress †/ “ Rastawoman â€â€¦) occupe une place secondaire au sein du moveman. Cet état des lieux doit être aujourd’hui très largement révisé et réactualisé. Les “ Lionnes Rugissantes †(roaring lioness) n’ont rien à envier à nos Chiennes de Garde comme le démontre cette incantation de la dub-poetess Cherry Natural : “ You faya bun Woman, You are a mad man (…) Man and Woman need fe get militant. Go read books and stop behaving ignorant. â€Aux conscious lyrics prodigués par les artistes rastas, les jeunes dj's privilégie souvent le slackness relatant leur X-périence avec d’affriolantes créatures aux courbes mamellues et fessues. Sister Carol évoque dans ses textes les paroles et les attitudes disrespectueuses de la gent masculine : “ Why in dat world you’re so offensive. To the woman dat you love you are abusive. †Lasses d’être systématiquement reléguées à la seconde place, les Rastawomens viennent rappeller à leurs frêres que Rastafari est un mouvement d’émancipation. Si la race noire a subi 400 ans d’esclavage, la servitude de la femme se révèle quant à elle pluri-millénaire : “ Femme noire, comme moi tu as lutté longtemps, tu a survécu aux épreuves les plus dures, avec les plus lourds fardeaux. N’abandonnes pas maintenant. †(Judy Mowatt “ Blackwoman â€). Infériorisées, subordonnées aux tâches domestiques, les femmes rastas revendique un statut égalitaire. Souvenez vous de La reine de Saba ; du culte Nyabinghi en Ouganda qui révélait une reine insoumise ; Nanny “ the Ashanti Maroon Queen â€, Amy Jacques Garvey co-fondatrice de l’UNIA, la proto-rast Grace Jenkins Garrisson de l’Hamitic Church, l’impératrice Menen (Queen Omega)… â€
Les daughters of Zion doivent se solidariser et s'organiser et "Les hommes doivent réaliser que les femmes sont des camarades dans la lutte pour la liberté et la justice et qu'elles peuvent contribuer pleinement et équitablement à la libération totale de notre peuple » déclarait Haïlé Sélassié le 14 décembre 1960. Daughters, sisters, princesses, queens, empresses, les femmes rastas ne sont plus subordonnées ou effacées derrière leur King-Man.