People in my Head

"People in my Head is way more popular than Jesus is"
Confidence de John Lennon sur son lit de mort.
Après avoir commencé leur carrière en trombe, se révélant au grand public en faisant une première partie explosive pour AC/DC au Stade de France, People in my Head a été engagé par Atlantic Records qui publia leur premier single, "Guess What ?", disque d'or avant même sa sortie.
Dès lors une tournée mondiale fut organisée, comprenant le Royal Albert Hall, Bercy, le Stade de France (encore), et bien d'autres salles qu'ils enflammèrent tour à tour.
Cela leur valut d'ailleurs autant de procès que de salles enflammées, et bientôt les frais de remboursement pour détérioration par calcination s'élevèrent selon certains à la vertigineuse somme de 100 millions d'euros, somme au profit de laquelle leur ami de toujours Michael Jackson accepta bien heureusement d'organiser des concerts en 2009, pour les aider à rembourser. Alors, leur manager John McAaron estima qu'il serait préférable de recommencer de zéro leur ascension et d'explorer le monde bourbeux et sombre des petites caves et salles parisiennes. Il décida aussi qu'ils se débrouilleraient dorénavant tout seuls, parce que hein tout de même quoi, et les laissa donc profiter sans lui des délices de la non-célébrité, de l'absence de paparazzi à chaque fenêtre et surtout de l'incommensurable plaisir de jouer dans un bar devant 12 personnes, incluant le gérant du bar en question.
Enfin, las de leur quiétude et de leur sérénité, ils décident en Mars 2009 de remonter sur les grandes scènes. La scène Bastille leur fait un pont d'or afin qu'ils illuminent chez eux les planches de leur aura musicale ; ils acceptent, au détriment de l'offre alléchante de l'Olympia, qui incluait un concert avec Robert Plant en Guest Star, Paul McCartney sur scène (pour faire joli) et Scarlett Johansson en coulisses.
Mais bon. Ce n'est que partie remise !