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Jean Gabin

About Me

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Jean Gabin, de son vrai nom Jean-Alexis Moncorgé, naît le 17 mai 1904 à Paris.
Issu d'une famille de 6 frères et soeurs, son père Joseph Gabin et sa mère Hélène Petit sont chanteurs de café-concert. Sa soeur Madeleine l'élève à Mériel, dans l'Oise. A 14 ans, Jean souhaite être conducteur de locomotive mais après une dispute avec son père il oublie. Son père éspère que son fils suive sa trace.
Après plusieurs métiers (cimentier, magasinier ou vendeur de journaux), il se réconcilie avec son père. Grâce à lui, il entree comme figurant aux “Folies Bergère”. Après son service militaire dans la Marine, il prend goût au spectacle. De 1925 à 1927, il parcourt la France avec un tour de chant. Mistinguett le remarque et le fait engager au “Moulin-Rouge”. Il crée 2 opérettes aux “Bouffes Parisiens”.
En 1925, il se marie avec Gaby Basset (1902-2001) mais le mariage fut annulé en 1930. Ils n'eurent aucun enfant. En 1928, il est l'interprète de 2 courts-métrages sonorisés : “Ohé ! Les Valises” et “Les Lions”.
Le parlant débarque sur les écrans, il se lance dans l'opérette et la comédie de boulevard. En 1930, il débute avec le film ”Chacun Sa Chance” (titre prémonitoire ?). De 1931 à 1933, Jean joue les amoureux naïfs tout en chantant. En 1933, il se marie avec Suzanne Marguerite Jeanne Mauchain jusqu'en 1939. Ils eurent 2 enfants.
Cependant, son caractère et son langage doivent être pris en main. Il n'appréciera jamais la parade ni le monde. Grâce à des réalisateurs talentueux qu'il obtient la gloire : Julien Duvivier avec “La Bandera” (1935) avec Annabella et Rayond Aimos, Jean Renoir avec “Les bas-fonds” (1936), Marcel Carné avc “Le Quai des brumes” (1938) avec Michèle Morgan (la célèbre réplique : “t'as de beaux yeux tu sais”). On pense aussi à “Pépé Le Moko” (1937) avec une jeune Mireille Balin au mieux de sa forme.
Prolétaire, déclassé ou déserteur, il cristallisait à l'écran tous les espoirs et toutes les luttes de cette époque. Au même moment la guerre commence.
Il est mobilisé dans la marine de Cherbourg le 2 septembre 1939. Après avoir obtenu une permission exceptionnelle pour terminer “Remorques” (1940) avec, à nouveau, Michèle Morgan. Jean quitte la France pour les États-Unis où il tourne 2 films : ”La Péniche De L'Amour” (1942) avec Ida Lupino et “The Impostor” (1943).
En 1943, engagé dans les Forces Navales Françaises Libres, il fait partie de la Division Leclerc en 1944 et se retrouve démobilisé en 1945, avec la Médaille Militaire et la Croix de Guerre.
Pour son retour sur les écrans français, Jacques Prévert et Marcel Carné lui écrivent spécialement le film ”Les Portes de la nuit” avec Marlène Dietrich mais le projet n'aboutit pas.
En 1941, sa liaison avec Marlène Dietrich fait jazzer mais provoque également des scandales. Comme on le sait, l'actrice à le don de “rester fidèle à ses amants” sans aucune exception. Le couple aura perduré jusqu'en 1947 quand même. Voyant que sa relation ne mène à rien, les amants se quittent.
Le 28 mars 1949, il se marie avec Dominique Fournier (1918-2002) jusqu'à son décès le 15 novembre 1976. Ils eurent 3 enfants : Florence née en 1950, Valérie née en 1952 et Mathias né en 1954.
En 1949, Jean Gabin crée la pièce “La Soif” qui sera un succès national. Le mythe de l'homme traqué s'estompe en même temps que le comédien s'affirme avec le même caractère dans des classes de la société différentes : ouvrier dans “La nuit est mon royaume” (1951), paysan dans “Le plaisir” (1951) avec Danielle Darrieux, industriel dans “La vérité sur bébé Donge” (1951) avec, à nouveau, Danielle Darrieux, le Maréchal Lannes dans “Napoléon” (1954) avec Jean-Pierre Aumont ou médecin dans “Le cas du Dr Laurent” (1956).
En 1954, “Touchez pas au grisbi” aux côtés de Jeanne Moreau et son ami Lino Ventura demeure son oeuvre la plus forte et la plus connue.
Dans le cinéma mondial (français principalement), Jean Gabin occupe la place d'un monument, d'un pillier du 7ème art. Bien que son physique change, le succès reste inchangé.
De nombreux films sont devenus cultes : “Gas-Oil” (1951) avec Jeanne Moreau, “Crime Et Châtiment” (1956), “La Traversée De Paris” (1957) avec Bourvil et un Louis de Funès qui campe son 1er grand rôle et ”Les Misérables” (1958) avec Bourvil.
En 1960, sur le plateau où il tourne “Les vieux de la vieille” (1960). En 1962, il rencontre un jeune 1er du cinéma français : Jean-Paul Belmondo dans “Un singe en hiver” qui sera encore un succès et permettra au jeune acteur d'entamer une carrière qui s'étend encore aujourd'hui.
Jean Gabin reçoit la Croix de la Légion d'Honneur. Pour “L'age ingrat” (1964), il fonde avec Fernandel, sa société de production : la “Gafer”.
En 1969, il tourne son ultime grand film : “Le clan des Siciliens” où il retrouve Jean-Paul Belmondo mais aussi son ami Lino Ventura.
Après 40 ans de carrière, il a conserve les faveurs du public. En 1974, sur des paroles de Jean-Loup Dabadie et une musique de Philippe Green, il enregistre “Ce que je sais”, qui deviendra un disque à succès. La conscience professionnelle de Jean Gabin est proverbiale. Il ne se livre guère, ayant un véritable mur entre sa vie privée et sa carrière d'acteur.
Le cinéma ne tient dans sa vie que la place du métier. Hors de celui-ci, il retrouve sa ferme en Normandie, ses chevaux et sa vie familiale qu'il a su préserver des indiscrétions.
Malgré ses ennuis de santé, il tournera jusqu'à sa mort. “L'Année Suivante” avec Jean-Claude Brialy et Danielle Darrieux, sera sa dernière apparition. Jean Gabin est décédé d'une crise cardiaque le 15 novembre 1976 à Neuilly-Sur-Seine, près de Paris.
Selon ses dernières volontés, il est incinéré et l'urne contenant ses cendres est jetée. en pleine mer au large de Brest.
DECORATIONS
-Officier de la Légion d'honneur
-Médaille militaire
-Croix de guerre 1939-1945
RECOMPENSES
-Prix d’interprétation masculine (coupe Volpi) à la Mostra de Venise 1951 pour La nuit est mon royaume de Georges Lacombe
-Prix d’interprétation masculine (coupe Volpi) à la Mostra de Venise 1954 pour L'Air de Paris de Marcel Carné et Touchez pas au grisbi de Jacques Becker
-Ours d'argent du Meilleur Acteur au Festival international du film de Berlin 1959 pour Archimède le clochard de Gilles Grangier
-Ours d'argent du Meilleur Acteur au Festival international du film de Berlin 1971 pour Le Chat de Pierre Granier-Deferre
-Le prix Jean-Gabin a été une récompense attribuée chaque année de 1981 à 2007 à un comédien, espoir du cinéma français et francophone. Il est desormais remplacé par le prix Patrick-Dewaere
-César d'honneur, 1987
REPLIQUES CELEBRES
Dans Quai des brumes, il murmure « T'as d'beaux yeux tu sais!..." à Michèle Morgan.
Dans Le Pacha (dialogues de Michel Audiard), « Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre tout le monde écoute ».
Dans Le Gentleman d'Epsom (dialogues de Michel Audiard), s'adressant à Jacques Marin , « Nous n'avons pas appris le cheval dans les mêmes écoles, pendant que j'étais à Saumur vous étiez à Vaugirard… Alors brisons là voulez vous, Monsieur, chacun dans sa sphère, et je vous prierai de ne plus m'adresser la parole, même de loin ».
Dans Un singe en hiver d'Henri Verneuil (dialogues de Michel Audiard) : « Le Yang Tsé Kiang n'est pas un fleuve, c'est une avenue, une avenue d'cinq mille kilomètres qui dégringole du Tibet pour finir dans la Mer Jaune, avec des jonques et puis des sampans d'chaque côté. Pis au milieu y a des, des tourbillons d'îles flottantes, avec des orchidées hautes comme des arbres. Le Yang Tsé Kiang, camarade, c'est des millions de mètres cubes d'or et d'fleurs qui descendent vers Nankin. Et avec, tout l'long, des villes-pontons où on peut tout acheter. De l'alcool de riz, d'la religion, et pis des garces, d'l'opium. Ch'peux vous affirmer, tenancière, que le fusilier marin a été longtemps l'élément décoratif des maisons d'thé. Dans c'temps-là, on savait rire. Elle s'était mise sur la paille, pour un maquereau roux et rose, c'était un juif, il sentait l'ail, il l'avait, venant de Formose, tirée d'un bordel de Shanghai».
Dans Le cave se rebiffe (dialogues de Michel Audiard), à la question de Bernard Blier qui lui demande : " Ça laisserait net combien à chacun ? " Il répond : " 20 ans de placard, le bénéfice ça se divise, la réclusion ça s'additionne ".
Dans Le Président d'Henri Verneuil (dialogues de Michel Audiard), l'ancien président du Conseil Émile Beaufort dit au curé de son village, étonné de son invitation à être vu en sa compagnie : «tout antisémite a son Juif, tout anti-clérical peut bien avoir son curé (...)» et à Bernard Blier : «on ne dit rien à sa femme quand on a épousé une banque ! Ca s'paie la fortune, c'est c'qui coûte le plus cher.» Et aussi, le dialogue avec un député : «Il y a des patrons de gauche, je tiens à vous l'apprendre ! — Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre ! »
On peut également citer quelques chansons célèbres de Jean Gabin notamment Quand on s’promène au bord de l’eau chantée dans le film La Belle Équipe de Julien Duvivier.
PETITES HISTOIRES...
Gabin-Delon par Henri Verneuil
"D'un côté, un pachyderme. Lent. Lourd. Les yeux enfoncés sous des paupières ridées et, dans l'attitude, la force tranquille que confère le poids. Celui du corps. De l'âge. De l'expérience. Quarante ans de carrière. Quelque soixante-dix films : Gabin. De l'autre, un félin. Un jeune fauve, toutes griffes rentrées, pas un rugissement mais des dents longues et, dans le regard bleu acier, la détermination de ceux qui seront un jour au sommet : Delon." (Télé 7 Jours 6 juillet 1981)
A propos de: Mélodie en sous-sol
La relation Grangier-Gabin
Voici ce qu'en dit Gilles Grangier : "il y a eu entre nous de véritables rapports de couple : des hauts et des bas, des jalousies, parfois des férocités, du meilleur et du pire, beaucoup de joies et pas mal de grognes." Grangier était le cinéaste préféré de Jean Gabin. De 1953 à 1969 ils tournèrent douze films ensemble, dont certains furent couronnés de succès comme Le cave se rebiffe.
A propos de: Le Gentleman d'Epsom
Jean Gabin et Georges Simenon
Jean Gabin a tourné dans de nombreuses adaptations des romans de Georges Simenon : La Marie au port de Marcel Carné (1949), La Vérité sur bébé Donge de Henri Decoin (1951), Le sang à la tête de Gilles Grangier (1956), En cas de malheur de Claude Autant-Lara (1957), Maigret tend un piège (1957), Maigret et l'affaire du Saint Fiacre (1959) et Le Baron de l'écluse (1960) de Jean Delannoy, Le Président de Henri Decoin (1961), Maigret voit rouge de Gilles Grangier (1963), et Le Chat de Pierre Granier-Deferre (1970).
GABIN PAR GABIN
« Je ne m’ennuie jamais. Quand j’ai rien à faire, je "gamberge" à des trucs. »
L’enfance, père et mère
« Je n’ai pas été ce qu’on appelle un enfant sage et discipliné. Et le pire, c’est qu’en outre je n’étais doué en rien. Mais alors, vraiment en rien! D'une incroyable médiocrité en toutes choses ! »
"J'étais le sale petit canard, le petit affreux de la couvée. Pour ma mère du moins. Pauvre mère! Sa sentence la plus commune et, si j'ose dire, la plus définitive à mon égard était : - Jean, vous finirez sur l'échafaud ! Il fallait tout de même que je lui en fasse voir pour qu'elle me condamne à une si triste fin. J'en ai souvent eu honte par la suite, mais quand on est gosse... J'ai gardé d'elle l'image d'une femme dont je dirais aujourd'hui qu'elle était excessivement nerveuse et irritable mais qui pour moi, à l'époque, était surtout celle d'une mère qui gueulait tout le temps après moi." (Sa mère, chanteuse, a renoncé à travailler pour s'occuper de ses sept enfants.)
"Quant à mon père, le plus lointain souvenir d'enfance que j'ai conservé de lui est celui d'un homme qui "passait" chaque jour à la maison comme une sorte de mystérieux voyageur, et à des heures où le plus souvent je dormais. Il rentrait en effet tard, par le dernier train du soir, de ses représentations à la Cigale, dormait toute la matinée et repartait en début d'après-midi alors que je faisais ma sieste. Avec les années, ce fut à peu près la même chose, à la différence que lorsqu'il repartait j'étais à l'école ou en train de courir la campagne." ( Joseph Gabin fut chanteur d'opérette et de Caf'conc'.)
Music-hall
« Mes vagabondages dans les rues, mes séjours dans les bistros de la Butte et de la Chapelle m'avaient quand même un peu ouvert les yeux sur certains trucs. J'avais compris qu'il y avait des circonstances où il fallait refréner son tempérament et mettre la pédale douce. C'est ce que je me suis dit en acceptant, sans trop gueuler, d'entrer aux Folies. Je n'avais évidemment pas changé d'opinion sur le métier de théâtreux et au premier coup de pétard j'étais décidé à filer voir ailleurs. Entre-temps, j'aurais au moins montré à mon père que je n'y mettais pas de mauvaise volonté." (Débuts aux Folies Bergères en 1922 en tant que figurant.)
"Je chantais des chansons de Chevalier ou de Dranem. Je les imitais, surtout Chevalier. Les salles étaient le plus souvent minables, la scène balayée de courants d'air à vous faire attraper la crève, le rideau poussiéreux vous donnait envie d'éternuer dès qu'on le bougeait un peu, les fauteuils grinçaient sous les fesses des spectateurs. Mais on était quand même contents qu'ils grincent, ces fauteuils, parce que çà voulait dire qu'il y avait du monde assis dessus et que l'on était précisément venus pour ça, pour se faire entendre, se faire applaudir, et ensuite passer à la caisse toucher son cacheton qui n'était pas bien gros: 50 francs par soirée et là-dessus je payais le chemin de fer, le fond de teint, la bouffe, l'hôtel et la blanchisseuse pour avoir chaque jour un col propre. Encore de la veine quand on touchait! Des fois, le type qui avait organisé la tournée s'était barré avec la recette. C'était Vacherie et Cie, tout ça!" (1925, Gabin débute une carrière de chansonnier, au Kursaal de Clichy, puis dans des salles de Province.)
Cinéma
« Moi, j’avais prévenu tout le monde. D’accord, votre cinéma, je vais vous le faire, mais j’y connais rien et je suis aussi fait pour ça que pour devenir évêque !…Ca sera pour vos pieds, si ça marche pas ! »
« Nous, on savait pas qu’on faisait des films dont on allait encore parler des décennies plus tard. On essayait seulement de bien faire notre boulot, chacun à son poste, et des films que le public attendait. »
« J’ai assez vite compris qu’avec la gueule que j’avais, il valait mieux que j’en fasse le moins possible devant la caméra qui grossissait tout démesurément comme une loupe. J’évitais donc d’exprimer les sentiments des personnages que je jouais par des expressions trop appuyées, car je savais qu’avec ma tronche « bosselée », même bien éclairée, ça pèserait son poids sur l’écran.»
« J’avoue que ça me faisait marrer parce que j’ai jamais bien compris ce que ça voulait dire , « jouer de l’intérieur ». Je jouais avec mes tripes, oui ! J’en bavais et je suais sang et eau pour essayer de donner à mes personnages une vérité et un naturel que j’espérais être justes.»
« C’est Duvivier qui m’a appris ce que j’ignorais encore de la technique du cinéma. Il m’a expliqué les objectifs et selon le choix qu’on en faisait pour un plan ce qu’on pouvait en attendre. J’ai bien retenu la leçon et ensuite j’ai su adapter mon jeu ou une certaine façon de me déplacer devant la caméra, en fonction de l’objectif choisi. »
Guerre et politique
« Je pensais : les Allemands vont finir par prendre la pâtée, la France sera libérée. Alors, je ne me voyais pas débarquer sans avoir personnellement rien fait pour ça. Je ne me voyais surtout pas retrouver des copains à Paris qui, eux, y seraient allés à la riflette et me contenter de leur dire : « Me r’voilà, les potes ! » Et vous, comment ça va ? » J’aurais jamais osé les regarder, leur serrer la main, et je voulais pouvoir le faire sans honte. C’est pour tout ça que je suis parti la faire, cette putain de guerre, et la trouille au ventre, en plus. »
« Je suis un vieil anarchiste… de droite, forcément ! Avec le pognon que je gagne, personne ne me croirait si je disais… de gauche ! »
« Je n’oublierai jamais que j’ai été prolo. Je reste un solitaire, sans parti ni syndicat, un libertaire à la mode d’autrefois. En somme, je suis un « anar ». Et aussi un bourgeois. »
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«Moi, je n'ai pas d'ami. C'est trop fatigant d'être aimable.»
[ Jean Gabin ] - Extrait du journal Paris-Presse - 11 Septembre 1965

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Paroles

Voici les paroles de 4 chansons interpretées par Jean Gabin : Maintenant je sais, Quand on s'promène au bord de l'eau, la java de Doudoune et Viens Fifine MAINTENANT JE SAIS Paroles: Jean-Loue Da...
Posted by on Thu, 27 Dec 2007 12:15:00 GMT

Fin du prix Jean-Gabin

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Posted by on Fri, 21 Dec 2007 12:10:00 GMT