J’ai préféré ranger les poings, sortir une arme, pour moi le stylo. L’encre en guise de larmes sur ce texte, tristesse en solo. Tristesse en solo parce que j’suis seul mais j’suis pas sot. Regard vide sur ma feuille blanche, 1m90 de haine qui n’supporte plus vos silences. Toujours la même rancœur qu’au début du tour. Pourquoi personne n’a fait signe lorsque j’appelais au secours. Une main tendue, c’que j’attendais c’est c’que j’attends toujours. Solitude, fais de moi ce que je suis, un soliste solitaire errant sur le bord d’la scène. Scène de ménage, on en a trop souffert, moi j’oublis pas, j’m’en fais pas, sûrement pareil pour mes frères. Mot à mot j’oubli peu à peu la mélancolie vis-à -vis du passé. Resté fier, gardé la tète froide, mon hip hop reste vrai. J’aurais voulu mais j’ai pas pu, j’voulais savoir mais j’ai pas su donc mon espoir je l’ai perdu, même à l’époque j’aurais pas cru. Croire en Dieu, j’ai choisi oui quand on sera libre, libre de croire ou non à c’qui est écrit dans les livres. Les livres d’histoire nous montent la tète pour qu’on s’entête à croire que la France une république simple et honnête. République simple et honnête dans la tète des gens. Moi j’rembobine, j’analyse et j’vois qu’c’est pas tout beau, tout blanc. J’tourne une page de ma vie, sur le cahier des taches de sang. J’apprends à vivre comme je peux, j’voudrais mourir quand je veux. Artiste triste au grand cœur pourtant j’suis blanc aux yeux bleus. 80 kilos d’souffrance sur ce beat posé, causé du tort a la famille passé l’époque du lycée.
Douloureuse prise de conscience dans la vie active, les mains tendues sont attendues, jamais d’prise définitive. Ecrire c’est magique, j’me réfugie dans la musique, j’empoigne mon stylo bic et la, ma vie semble moins tragique. Alors j’rappe, j’écris, j’y vais à fond par conviction. Quelques mesures de haine, l’instru qui pleure, trop d’émotion. Juste fais de désespoir, peut être un peu mélancolique, j’te raconte mon histoire avec mes larmes et mes lyrics. Relève les yeux vers les cieux, embrasses, caresses le ciel. Ange ou démon ? Regarde mon dos, tu vois des ailes. Moi j’veux m’envoler vers l’avenir mais j’me méfie du passé. Dans la tète mauvais souvenir, elle est à moi ma liberté. Liberté, égalité, fraternité c’est des conneries, regarde moi j’suis tout seul enfermé dans leur hypocrisie. Les sourires ont peu à peu disparus de mon visage, regarde pas l’extérieur, examine mon âme, j’suis en naufrage. Juste un naufragé du passé, j’suis un naufragé qui à ramé parce qu’à la vie j’suis accroc, c’est sa ma tristesse en solo. Tristesse en solo parce qu’on m’a fait naître dans un zoo, un zoo qu’on appelle le monde. Si j’écris ce texte c’est que mon cœur sombre. Les rires interrompus laissant place aux cris de douleur, j’ai imaginé un monde ou la tristesse remplace la peur. La tristesse remplace la peur comme pour la perte d’un enfant, moi si j’étais Dieu, sa petite vie je la lui rend.
Sa fait parti d’la vie, on a la mort dans la peau à vie. C’est ma tristesse en solo, juste ma tristesse en solo. Tristesse en solo parce qu’on a tous la mort dans la peau, enfant ou adulte on peu y passer à chaque minute. A chaque minute dans ce monde, des tas de vies succombent, entraîné par les anges, si t’en est un, il faut qu’tu t’ranges. Tous ces mots, ces phrases, images de désespoir. Je les ai dans la peau, c’est sa ma tristesse en solo, juste ma tristesse en solo. Parce que j’suis triste en solo…
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