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Peppermint Blues.comEt si nous colorions en bleu la rue à Morganfield ?
Muddy’s Street / Châteauneuf de Gadagne (84) -The big surprise », la grande leçon de musique, de vie… et vestimentaire… ce fut Muddy’s Street. Personne ne m’avait dit que tout près de Marseille vivait Jean Marie Guyard et son groupe Muddy’s Street. Un talent fou, de l’énergie à revendre et un partage humain exceptionnel.Avec un flot énorme d’énergie, Muddy’s Street nous entraîne avec sa force d’âme, dans les plus belles reprises des standards du Blues entre Soul et Blues. Avec « Good Morning School Girl », « I Want Just Make Love Tonight », « Got My Mojo Working », « Georgia », ils y passent tous : Willie Dixon, Big Mama Thornton, John Lee Hooker, Muddy Waters, Ray Charles…
Mais tout doucement, le public monte, s’envole, s’exalte, pour commencer lentement à prendre son pied. C’est avec « Whiskey Drinking Woman » qui doit être soit une composition soit une adaptation de « Whiskey Headed Woman », que le public monte au ciel et explose… Ah, enfin !!! Ah, c’est beau toute cette émotion dans un concert, lorsque le public communie avec le groupe pour une totale célébration du Blues, oouuuuuhh !!!!
Tous ces élans hypnotiques entre Blues du Mississippi et musique africaine qui nous font entrer en transe, en frénésie jouissive et musicale : tel le phrasé magique et guitaristique de sieur Guyard !!! Ali Farka Touré et Boubacar Traoré, les John Lee Hooker du Mali possèdent Muddy’s Street. Pourtant le public ne semble pas se douter que les sorciers du Mali renaissent à chaque note de Muddy’s Street, comme pour chasser leurs angoisses et exalter leurs joies. Quel bonheur lorsque le Blues retrouve sa mère l’Afrique !!!
La voix sensuelle et satinée de Jean Marie Guyard transporte jusqu’au dernier tourment de l’émotion, le public de l’Akwaba. Et comme pour achever cette « fièvre » musicale, Muddy’s Street joue avec son public pour conclure ce show homérique et présenter les musiciens. Je sais d’avance, même avant les deux rappels du public, que cette assemblée réunit pour un soir à Châteauneuf de Gadagne n’est pas prête d’oublier « Muddy’s Street » et ses trois musiciens : Jean Marie Guyard, Alain Rageot et Ulrich Edorh.
Merci Muddy’s Street pour cette leçon, un groupe à suivre.
David Bascunada http://www.peppermint-blues.comLe Blues enchanté de Muddy’s Street
Magnifique soirée de blues offerte par Jean Marie Guyard et son « Muddy’s Street », mercredi au plan d’eau. Guitariste hors pair, chanteur tout aussi accompli, harmoniciste à ses heures, le musicien entouré de ses trois complices (batterie, basse et orgues Hammond), généreux dans son jeu, tout autant que dans ses amitiés invitera par deux fois d’autres musiciens à partager la scène. Ange pour conclure avec son harmonica et le guitariste béninois « Tchalé » en tournée dans le coin pour un morceau un peu plus « africanisé ».Le public s’est laissé porter aux accents des standards du blues. L’Amérique profonde (la nuit lui est dédiée) retentit toute entière sur la scène. Les duos de guitares entraînent vers un long voyage au pays de John Lee Hooker et B.B. King. Le plaisir de jouer ensemble et avec quelle grâce des quatre musiciens se transmet au public « c’est bien cool » perçoit on.
Candyman, l’un des morceaux interprété va comme un gant à Jean Marie Guyard à la douceur communicative.
M.C. La ProvenceLe Méliès temple du Blues
Le blues était un chant populaire, d’inspiration mélancolique, repris depuis à toutes les sauces. L’important est que l’esprit demeure. Certains parviennent encore aujourd’hui à conserver cette flamme d’espérance à travers leurs musiques. Certains ont atteint les sommets de la célébrité.
En France il y a eu « Bill Deraime », il y a toujours « Paul Personne » et désormais « Muddy’s Street », les quatre qui ont donné un des plus beau concert de blues jamais donné depuis des lustres dans la région au cinéma le »Méliès » à port de bouc, en avant première du film « Ray ». Jean Marie Guyard (guitare, chant), Ulrich Edorh (batterie), Franck Lamiot (Orgue Hammond), Alain Rageot (Basse électrique). « Le public à Port de Bouc, le lieu du concert, tout se prêtait à réussir une prestation chaleureuse. Nous avons pris un réel plaisir. L’échange a eu lieu » dit l’excellent guitariste et vocaliste Jean Marie Guyard. Pas de fioriture mais du « groove » qu’un batteur incendiaire entretenait avec subtilité , un bassiste carré qui fait ronfler sa basse avec rigueur, un organiste qui intègre avec brio son instrument indispensable dans le style… On a touché au sacré ce soir là .
La Provence