.¤Â°MarquiseDeMerteuil°¤.

LA • VOLONTA' • DI • CONSISTERE • NEL • PRESENTE • E • L'IMPOSSIBILITA' • DI • RIUSCIRVI ‡Nausica non c'è più. Si è perduta. La Candida,dolce creatura ha cessato d'esistere. Di Lei è rimasto unicamente il Rimpianto,misto al rimorso per Ciò che ha fatto. Ogni momento di questa esistenza,ormai solo Sbiadito Ricordo di ciò che Era,Ne invoco il nome sulle labbra,cerco i lineamenti nella confusa Prigione della Memoria. Invano tento di riappropriarmi di ciò che è stato,che non c'è più. Qualcosa che io stessa ho ucciso. Te la ricordi Nausica?L'ingenuo,timido sorriso,velato di una strana malinconia persistente, quasi un'Ombra di Mal di Vivere. La Piccola Nausica. La Fragile Nausica. Eppure così forte nel difendere ciò a cui era legata.. Niente è rimasto. Niente è più come Prima. E la Bellezza più che mai mi si nasconde. Chi è la Fragile,adesso? La Verità è che ti cerco,Nausica. Ti chiamo. Ma Tu sembri non sentirmi. Nella Fame delle Grandi Cose non ci si accorge di quanto siano Preziose le Vicine ‡ Agosto,Domenica 12 2007 QUESTE PAROLE SONO ORMAI VECCHIE DI MESI..EPPURE SENTO CHE ANCORA DICONO MOLTO.. CREDO CHE SI ARRIVI ALLA PIENA COMPRENSIONE DI SE' SOLAMENTE NEL MOMENTO PIU' BUIOJe te rencontre.Je me souviens de toi.Qui est tu ?Tu me tues.Tu me fais du bien.Comment me serais je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ?Comment me serais je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ?Tu me plais. Quel événement. Tu me plais.Quelle lenteur tout à coup.Quelle douceur.Tu ne peux pas savoir.Tu me tues.Tu me fais du bien.Tu me tues.Tu me fais du bien.J'ai le temps.Je t'en prie.Dévore-moi.Déforme-moi jusqu'à la laideur.Pourquoi pas toi ?Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s'y méprendre ?Je t'en prie…Je te rencontre. Je me souviens de toi. Cette ville était faite à la taille de l'amour. Tu étais fait à la taille de mon corps même. Qui est tu ? Tu me tues. J'avais faim. Faim d'infidélités, d'adultères, de mensonges et de mourir. Depuis toujours. Je me doutais bien qu'un jour tu me tomberais dessus. Je t'attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afinqu'aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. Le jour ne se levera plus sur personne. Jamais. Jamais plus. Enfin Tu me tues. Tu me fais du bien. Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous aurons plus rien d'autre à faire que, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir. Du temps viendra. Où nous ne saurons plus nommer ce qui nous unira. Le nom ne s'en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait.