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DISBEER the very little rock'n'roll swindle The history of The Beerz Disbeer se forme in da Auch Crust City en mai 1996, sur quelques idées primaires sur la bière et Discharge. Le soir de “Dismachine” et de “Rot” à la Kremery... On commençe les répét au Devil Empire avec cette line-up, drums: The Bomber & geetar:growl: The Motherfucker.... En attendant de trouver un bassiste... On bombarde quelques concerts bordeliques et acides avec cette formation. A la Kremery, ancien squatt à toulouse, avec “Dropdead” US, sublime apocalypse in da house, et à Bordeaux au Jimmy (defunt club ramonesque) toujours avec “Dropdead”. Notre roadcrew Gérard Sallés aka phill fait partie de toutes les batailles du début de Disbeer. Fin 1996, sort une k7: “Live the chaos” enregistré en live à Orléans, concert de pure diarrhée sonore avec les “Cross on your past” d'Orléans, et un groupe à la Panthera dont je me souviens pas le nom mais y'avait Punky (le komintern sect!!!) dedans, une. Terrible fiesta sous acide. Cette K7 nous sert de démo, histoire de cerner l'ambiance. On tire ça a 100 ex!! On enregistre début 97 chez KaiserPhil au Madrigal studio, près de Toulouse, où on a déjà enregistré le split LP “Enola Gay”/ “Vomit Yourself”, studio aussi du premier LP de “Légitime Defonce”. On joue ensuite au Vort'n'vis (Gent -Belgique-) avec “Hellkrusher” UK, et “Insane youth” Bel. Ce sera le dernier concert avec cette formation qui s'avère pas trop bulldozer en concert...On recrute un heavy metal kid au doux nom de The Hammer qui prend la place difficile de bassiste dans Disbeer. Le délire change, fini les plans trop free car le Captain plaisante pas trop sur mes délires spatials. On reprend la guerre, Carslberg à profusion. Fin 97, Panx record sort notre premier CD, un digipack, “Beers drinkers & hellraisers”, 13 sonics shit terror. Tiré à mille exemplaires. S'enchainent quelques concerts orgia sur Auch, puis en mai 98 on part pour une rock'n'roll croisade avec “Sickness”, du cru Auch Crust City et “Jean Seberg” du cru Bordeaux Grind Team, on joue à Angoulème, Paris, St-Etienne, pour se finir dans les règles à Bordeaux. Juin 98, on organise avec tout le Auch Crust City un big festival pour l'inauguration d'un local de répét au “Brodequin Vert”, local qui dura ensuite 6 mois!! L'affiche: “Jean Seberg” “Obsvious Waste” de Bordeaux, “Children” de Tarbes, “Out Right”, “Viral Youth”, “Sickness” et “Disbeer”... Bon massacre en règle “Where are the AUCH CRUST CITY, alright!!!”, 300 personnes se bougent le cul, fuckin fiesta grande. Retour à Madrigal studio en aout 98 pour enregistrer des anciens et nouveaux morceaux avec The Hammer. On se rend compte par contre que KaiserPhil s'ennuie sec avec le rock'n'roll et arrête les enregistrements. Dommage, on le faisait rire avec notre musique de gland. En septembre, on joue à l'inauguration d'un nouveau club rock à Auch, “le Cri-Art”, vu l'espèce de souk des familles qu'il y a ce soir là, il a fallu laisser passer de la bière sous les ponts avant de refaire un concert punk hardcore là-bas... Pourtant ça picole les punks! Hein!!! Y'avait ce soir là, “Viral Youth”, “Sickness”, “Life Like” et nos gueules. On joue le même mois à coté de Tarbes avec “Disfear” et “Edge of sanity” swedish hell master. En avril 99, on repart en croisade avec Sickness et Viral Youth. On joue à l'Okara près de Clermont Ferrant, c'est le lieu des Primitiv Bunko, donc fiesta grande assurée, pas trop de monde mais bonne rigolade, il y a eu “Vomit for Breakfast” de St-Etienne en plus. On joue après à Tours, à Lavardens avec “Stalingrad” UK, à Lilles et on se finit dans un squatt à Gent en Belgique. Un squatt vraiment trés thrash. Aout 99, on part du coté de Marseille pour une orgie de fada, on joue en plus avec “Substance of noise”, “Filthy Charity” locals thrashers, Sickness et nous. La salle, c'est un auditorium avec une acoustique de taré pour musique classique!!! HiHiHiHiHiHiHi!!!!!! On met un espèce d' hommage à Bayreuth et autres walkyries. On joue en dernier, totalement ivre, on fait vraiment du chaos, aidé par le Auch Drunk Possee. On ne finit même pas le set et on fait quelques tas humains sur scène... Gros niveau. On se finit chez les chevaliers du cru. On fête aussi le même mois la sortie du double ep “Voices”, sortie sur Panx records au MerlotKlub à côté d'Auch, avec les quatres groupes auscitains du moment: Sickness, Viral Youth, Disbeer et Summer Day In June. Ces derniers ne jouent pas ce soir pour cause de split, et Sickness feront leur premier concert avec Pépé, ancien Vomit Yourself et Ultimate Disorder. Anne-Gaëlle étant partie aux Etats-Unis pour de nouvelles aventures. Pour nos gueules, c'est classique, jouer en dernier, bourré atomisé, c'est fort en finesse pour les fins de soirées de débiles profonds. On joue aussi en dernier au Leeds festival à Gent en Belgique... Free beers für Disbeer qu'on nous a dit... Bordel total sur scène... Souvenirs troubles d'une virée en ville et de distribution de giffles sur des locaux... On fait pas mal de nouveaux morceaux pour une tournée en Allemagne en septembre 1999, deux concerts avec “Chaos UK” sur le tour,... mortel!!! on est bien chaud comme la braise... On fait notre premier concert d' adaptation à la bière allemande dans un squatt en dessous de Leipsig, on se rend compte qu'on est pas spécialement prévu, mais les gonzos sont cools et disent no problemo en deutch... Deux autres groupes sont sur l'affiche et c'est des franzouzes aussi, “Molaire” et “Porc Bleu” de Rouen. Diable, on a un nom de vilain, mais là!... Enfin bon, on baffre la gastronomie végétalienne du squatt, à base d'oignon et de choux, Francis, notre road crew, s'en souvient encore!!! On se pète le bide pour le reste de la tournée!!! On se soule à la german beer, qui est comme qui dirait assez présente sur l' estomac, bien grasse, bien rude. Les groupes prévus ne sont pas encore arrivés, on monte le matos vers 22 heures, on se soule, on tape sur les caisses de bières des autres, et on va jouer devant personne!! ouais y' avait 3,4 gonzos du squatt, pas du gros poisson! Mais vu qu'on est bourré et qu'on est là, on délire et rode un peu nos conneries pour le lendemain. Après le set, on reste à déconner avec Francis sur scène, boire, gueuler, faire les connards, y' a plus personne... et les autres groupes arrivent, genre trois heures du mat. On est raides bourré continuant à faire les connards, c'est des français, pas de barrière de la langue. La zik, ... du trés pénible, de l'original façon ch' ais pas quoi. Le seul machin flatteur pour leur face serait “The Ex”, mais de loin et bourré dans le noir. Fin de soirée trés trouble, mais les autres me raffraichissent vite fait le matin avec une sale tête bien vénér' que j'avais pissé à l' intérieur du fourgon. The hammer avait failli en prendre sur la tronche. Malgré qu'ils gueulaient comme des connards j'ai fini de pisser dans un bac où y' avait la bouffe de la tournée... Je m'écrase pour le reste de la route vers Leipsig... On joue le soir au Zoro Fest, c'est un gros festival, 4, 5 groupes par soir, que de l'international! C'est une grosse batisse squattée depuis une paire d'années, le quartier est gavé de squatt, une pure hallu! On y avait déjà joué en 1995 avec Enola Gay. Quand on arrive, Sebastian nous accueille en nous annonçant que “Chaos UK” ont annulé leur tour et que donc la date du dimanche saute aussi, ach sheisse! Mais y' a ici 300 crusties genre MadMax sous amphet' et on a de quoi faire ici avant de disserter sur la loose. On joue jeudi, le premier soir du festoche, on chie pas trop le set, c'est le live qu'il y a sur le “K.I.S.S” album. Y' a de l'ambiance, ça gueule, la bière est meilleure que le jour d' avant mais toujours avec ce goût bien panzer. On gaule du speed après avoir joué, et c' est donc le début de l' enfer pour moi!!! Les groupes qui jouent sur les quatre jours: “MVD”, “Hard to Swallow”, “Crude BE”, “Homomilitia”, “Wasted”, “Boycott”, “Disbeer” et plein d'autres... Royal! On se torgnole la gueule, on rachète de la vitesse... Tout marche bien, première nuit sans dormir... Le lendemain on reste là à glander, et Sebastian nous demande de prêter la batteuse pour tout le plateau en échange d'un free beers für Disbeer, on a droit à la cantoche aussi. On saute quand même pas de joie non plus, on le fait car Sebastian est un bon gars, mais bon. On se redose aux oignons, choux-fleur, german beer et amphétamine de l'enfer. Les concerts commencent vers 9h... Le soir, que du bon crust des familles, le speed commence a toucher méchant et on rachète! c'est pas cher cette connerie, mais rien à voir avec des descentes de coke,... Hell awaits! Deuxième nuit sans dormir! Le lendemain on va faire un tour pour calmer la toquante et acheter de la barbak, vu le régime qu'on se tape depuis 4 jours... Je fais pas non plus le cake vu que j'ai pissé dans les provisions le premier soir. On trouve pas spécialement notre bonheur, le gers et la gastromie efficace sont bien loin. On se rabat sur le turk d' en face et ses sandoks au poulet. Je commence vraiment à accuser le coup. Le stress et la paranoïa commencent à actionner. La soirée a été vraiment une horreur, je dégoupille et decide de bloquer au fourgon pour essayer enfin de dormir. Ouf! le corps en a eu marre et je dors comme une merde, y' a une belle photo au réveil! Pas vraiment guerrier le “the motherfucker”!!! C'est dimanche, c'est le jour où on devait partir pour Berlin et jouer avec Chaos UK, mais comme la date est morte, on doit encore rester là un jour. On essaye de se retaper une petite santé. Y 'a un concert l' aprem en plein air dans la rue gavée de squatts. On se barre enfin le lendemain, on joue à 100 bornes de Leipsig dans un squatt genre ferme. Les gens sont cools, y' a que nous de prévu, on fait notre merde, on prend un peu de marks et on s'arrache, le concert du lendemain est à Zurich. On profite pendant quatre heures des fameuses douceurs suisses en matiére de douane. Ils insistent pour reluquer à tour de rôle nos slobs et trou de balles pas frais. On a avec nous le bassiste de “Pack”, de Suisse, qui un peu trop ouvert sa gueule. Les keufs matent sur les ordis, l'animal a un joli palmarès dans leur service. Ils nous trouvent un truc bidon pour revenir à la douane allemande s'amender d'un visa provisoire pour un de nous. Les Deutch font une drôle de tête en nous voyant arriver dans l'autre sens, nous aussi... On raque la merde et on revient chez les suisses. Ces cons nous refont un contrôle de papiers. Un cono du lot nous fait le gars étonné et dit “ah un autre non plus n'est pas en règle, nous sommes Suisses et ne faisont pas partie de la communauté de Shengen, il vous faut un autre visa!”. Putain les cons, on est coinçé dans le no man's land, tu peux rien faire, rien dire, t' es qu' une merde... On revient donc chez les deutch, et c'est pas une drôle de tête qu'ils font, ils ont juste envie de se chier de rire dessus!!! on reraque, on se rebarre vers les neutres qui nous regardent même pas en passant, ...ouf on est en suisse! Connards!!! On arrive vers midi dans une grande maison squattée en plein quartier pavillonaire zurichois. Ca fume au taquet de la weed, et ça tombe bien, faut calmer la vitesse. Y' a un gars qui fait du beurre de marrakech, ça sera donc le repos des légions. On joue complètement défracté, y' a un peu de monde aussi à l' ouest que nous, donc c' est bon. On rentre à Auch après sept jours sur la route totalement lessivé... At war with Rock'n'Roll!!! Après une longue pause de deux mois largement méritée, on organise le 30 décembre 1999 au Devil Empire “The last party before explosion”, avec “Nabra” d'allemagne, “Violent Topaloff” de toulouse, Sickness et Disbeer . L' Absyntha is the explosion!!! L'explosion et le bug de l'an 2000 passés, on joue en février au BarOuf à Toulouse avec Sickness. Un petit bar en centre ville qui se retrouve vite gavé de monde, soirée sauna. On finit la soirée au Clandé, une ancienne maison de passe avec bonne déco “rococo”, Papillon dans le rôle de Madame Claude, on a pas fait mieux en matière de fin de soirée. Pensée pour Papillon, fine fleur décedée en 2005... Février 2000, Olivier, un pote arraché du coin arrive à se faire prêter une pièce dans un squatt à Toulouse rue Negrenneys. On retape avec lui la salle d'une capacité de cent cinquante personnes. On organise le premier concert avec “Vomit for Breakfast”, “Meurs et Ressucite” de St-Etienne et “Craft” de Vendée, super soirée avec plein de gens bien électriques. On organise en suivant le concert “Metal attak the squatt” avec “Nostromo” des Helvetes!!, “Bawlers” de Bordeaux,”Jenny's Yorkshire is dead” d'Auch (groupe qui succeda à Viral Youth qui fit 4, 5 concerts) et Disbeer. Puis le dernier concert qu' on organise au squatt de Negrenneys a été fatal pour les relations entre le Auch Crust Division et les Technomongoloïd en général. Ouais les gonzos du squatt était des baisés à la keta, taz et autres douceurs pour la neurone. La dernière affiche était: “Fleas and Lices” d'Hollande, “Sickness” et “Hypotalasias”. Les pénibles du squatt ont voulu géré avec nous le concert croyant qu'on s'était fait grave de maille avec les deux précédents. Ah les connards. De plus, après le concert, ils commencent à baver que Fleas and Lices n'ont pas besoin de défraiement, c'est des hollandais, ils ont de l'argent, et patati patata. Le Jissé a promis une sévère distribution de giffles. On récupère la tune pronto... Méfiez vous des TechnoMongoloïd, c'est le marécage du rock'n'roll! Avril 2000, Murder records de Bordeaux sort le monstre! Un ep picture disc! Avec les enregistrements de 1998 enregistré avec The Hammer. Pressé à trois cent exemplaires. On fète tout ça directo début mai à Bordeaux avec “Gag 33”, “Sickness”, “KK 44” et Disbeer. Après 2 sacrés jours chez Mannix, on part pour une rock'n'roll croisade avec Sickness vers la Vendée. On joue à Montignes au second “Campaign for musical destruction”, avec “Riot Bastard”, “Napalm Dance”, Sickness et Disbeer. Le rad “Le repaire des bons vivants” est excellent, retour dans le rock'n'roll, technopunk sucks! Terrible fiesta, y' a du monde, de l' ambiance, la bière coule à flot. On a eu plus que du mal à bouger nos carcasses le matin, Hennebont est quand même à 300 bornes. On a Cedric, comme sound terror ingenior pour la suite des concerts de la tournée. On est accueilli à Hennebont comme des princes, on est en plein Breizh Disorder et la réputation n'est pas galvaudée. Enorme salle, scène, y' a du monde! bouffe made by Yovan cook maestro. Les “Disruptiv Element”, “Aside”, “Mad Trashers” et nous sont sur l' affiche. Bonne fin de soirée avec Peck et autres cinglés locaux, mais on doit s' arracher dans la nuit la date du lendemain à Gent (!!!...) en Belgique est trés loin. Dommage... On passe le lendemain prendre le pote sur Lilles qui a booké le concert, et on arrive au squatt. Le punk qui nous ouvre la porte nous fait une sale tronche d' ahuri. On capte sans parler le flamand que personne n' est au jus du plan, le pote nous assure, lui, qu'il avait envoyé les affiches... Soirée marécage... On joue quand même, avec un sérieux goût amer de foutage de gueule... Dans la foulée, on apprend que le concert du lendemain à Paris est annulé... Triple couche de loose. Le concert suivant est trois jours plus tard au Mans. On décide de l' annuler et on rentre à Auch reposer les troupes. Une semaine plus tard, on rentre en studio. C'est le VolteFace studio à côté de Toulouse. On enregistre 13 nouveaux morceaux. C' est un studio assez pro, on fait des prises séparées. Le temps de se prendre la tête avec le sound ingenior. On est à des lustres du KaiserPhil spirit. On sort quand même content du résultat mais vénér'. Juin 2000, Pascal/ Panx nous sort un nouvel ep “the Mighty Boozer” avec des enregistrements de 1998, pressé à cinq cent exemplaires. A ce sujet, on voulait sortir un Cd avec ces enregistrements vu que c'est un mélange d' anciens et nouveaux morceaux. Je ne sais pas comment on est arrivé à se faire hypnotiser par Pascal, mais on dit Ok à sa proposition de faire quatre faces de ep. Murder record est chaud aussi pour sortir un truc de nous. Pascal bidouille donc l'ordre des morceaux, qui bien sûr s'enchainent pour la plupart. Le résultat c'est n'importe quoi, des “fade” faits maison, des “copier/coller” des familles, aucune cohésion sur les plans. C' est sûr on est super content pour le picture ep, du ep mais si on avait connu avant le format, on aurait enregistré en conséquence. Le début de la zone avec lui... Septembre 2000, on joue enfin au festival du SchrottBar à Biel en Suisse. On renoue avec les Helvetes en grande pompes, les douaniers nous refusent et on passe par un autre poste en montagne, joli paysage mais énervants connards!!! On loupe donc le premier soir du fest car on préfère dormir en pleine montagne en se les caillant sévére. Le samedi soir jouent sept groupes et l' ordre est décidé par tirage au sort. On sent le plan loose direct. On tire le mauvais numéro et on joue vers trois heures du matin. Désastre complet!!! je dégote avant un acide dans un fond de bouteille. On fait notre set le plus minable et le plus court de notre existence. Les autres n'ont pas vraiment apprécié ma nouvelle interprétation des morceaux et se sont barrés de scène. Y 'a eu une forte odeur de split dans les backstages. Mille cinq cents bornes pour ce genre de conneries!!! Je m'écrase pour un moment... Une semaine après on se rattrape au MerlotKlub qui marque le début d' une nouvelle période du groupe: “plays in first”... suit huit groupes de la région, valeureux combat, digne vomit. Les mutants de la vallées: “Kro'n'Oi”, “Death Buring”, deux nouveaux groupes d'Auch, “Fat Society”, “Anusless” d'Agen, “Tekken” ,“Tennis Bastard” de Toulouse, Sickness et Disbeer. Décembre 2000, le Devil Empire reprend du service pour un last gig in da house. Avec “Brutal Massacre” de Suisse (!), “Tekken”, “Anal Rip” de Toulouse et Disbeer. Dernier concert mais digne orgie électrique. On préfère assurer pour notre local de répét qui est aussi ma crèche. Les fins de concerts devenait trop surnaturelles. On fait un autre concert surnaturel à la Kasa, un squatt à Toulouse, de moins en moins comique. Février 2001, on créé notre label: “Devil's Records”, pour sortir en premier lieu notre nouvel album, dont Panx fait trainer la sortie depuis dix mois sans nouvelles. On profite de cette ambiance agréable pour s' engueuler avec The Hammer qui n' a plus le goût des bas fonds. Il est remplacé par Cafard, véritable insecte nuisible.Quelques turbo carslberg enfilés, on re-balance les répéts, les bases du groupe en branle: “D.Beat or die”. Septembre 2001, premier concert avec Cafard, au RitonKlub à côté d' Auch. Avec “Kro'n'Oï” et “Drie Lagen” le nouveau groupe d'Auch. Bonne prestation alcolisée, bad speed pour les yeux... Auch crust city dans ta gueule... Une semaine après, nouvelle séance “flexion/ extansion” de gosier au MerlotKlub, à l' affiche “Drie Lagen”, “Disbeer”, “Los Suppozitos” de Montauban, “Ass”, “Georges bitch junior” et “Let Jesus Bleed” de Bordeaux... Grind ya down jusqu' au petit jour... Yeah!!! Le 29 septembre on part à Paris, le Sapiens et sa cliqua organise le bon festival: “Vomit for Breakfast”, “Hippies of todays”, “Coche Bomba” et Disbeer. Le squatt du 13 est terrible pour jouer, grosse ambiance, petit lieu, beaucoup de monde... Ils ont un imbattable palmarès d' organisation de concerts. Rock'n'Roll Akbar! Novembre 2001, notre nouveau CD sort enfin: le KISS (Kids In Satanic Service), sur notre label Devil's rec, avec l'aide d'Olivier/ Murder rec. 13 nouveaux titres plus un live de 40 mn enregistré au Zoro fest de Leipsig en 1999. Tiré à mille ex. On s' occupe nous même d' en faire la distribution. Heureusement pas mal de labels nous aident à le distribuer: Murder, Panx, Kanivo Chaos, Distorsion, New Wave, Uxicom, HC Holocaust, Crime Against Humanity, Mass Prod, First Blood Familly, React... On profite des retours de tunes pour sortir l' official teeshirt of the Beerz: white skull on black teeshirt, live the fuckin chaos. Tiré à cent exemplaires. Fin novembre, on part jouer à St-Etienne avec “Gaunery” de Tchékie. C' est les potes de “La France Pue” qui invitent... On se soule à la stéphanoise période 79. 29 novembre, on re-tatte du technomongoloïd au Ranch près de Toulouse. Un espèce de squatt d'arty qui petit à petit s' est retrouvé envahi de teufeur de la plus basse espèce. L' affiche du soir: “No Rest” du Bresil, “Kamisol”, “Hellzeimer” de Montpellier, “Disbeer”... No comment. Le 29 décembre, on enregistre cinq nouveaux morceaux, premiers enregistrements avec Cafard. C' est un pote, Gavus aka Joe La Bouse qui actionne avec son home studio' on fait ça au Devil Empire... ça, on a bien rigolé, fumé le cigare, fait les connards et tout et tout. Mais résultat, on fait du bon gros caca inutilisable... à refaire! 31 décembre 2001 New-Year Bash at the MerlotKlub. Free beers for the warriors! Tellement free qu' on ne joue pas, la toile d'araignée reste collée au bar. A l' affiche: “Kro'n'Oï”, “Drie Lagen”, “Death Buring” et “Les Brutes” de Toulouse. Première gueule de bois de l'année, premier matos a décharger de l' année, the fuckin rock'n'roll croisad continues... Attak the 2002! Octobre 2002, concert en plein d'air organisé par nos soins à côté d' Auch. Bâche et groupe électrogène pour tout le Auchardcore crew: Kro'n'Oï, Death Buring, Sickness, Drie Lagen et Disbeer. Concert trés pénible niveau logistique, on est définitivement un groupe nocturne mais d'intèrieur. On peut remarquer également l' arrivée en force de technomongoloïds à Auch... Aïe, aïe, aïe la neurone travaillée à l' acide. Le pire reste a venir!!! Fin du mois d' octobre, let's go to the BlitzKrieg Bop en Belgique, au Vort'n'Vis à Gent. Et non! pas au squatt maudit!! A l' affiche: “Morgue” de Marseille, “Disbeer”, (Sickness sont aussi sur l' affiche, mais ne sont pas montés avec nous, une mouche tsé-tsé les a piqués avant de partir) et “Driller Killer”, diable avec Cliff, un ex ”Anti Cimex”, “Blacks Uniforms” et “Moderat likvidation”, boudiou et nous en ouverture!!! On chie pas trop dans la colle. Pas vraiment grand monde mais sont présents quelques fins crust-warriors, alors on s' en branle, Driller Killer rien que pour nos gueules!!! Fin de soirée avec quelques cht'is princes de la cuite. Peponade assuré! Début novembre, on part en croisade à Liège au “Théatre Fantome” pour un festival sur deux jours. Organisé par Isa et quelques autres MadPunx. C'est un grand et ancien thêatre squatté par les furieux! Excellente ambiance! Le premier soir joue “Twisted System” de Liège (des ex-”Hiatus”), “Disbeer”. “Vision Of War” de Belgique (des ex “Insane youth”/ “Primitiv Bunko”) joue sans être prévu. Heureuseument car les “Sickness” viennent d' essuyer une nouvelle attaque de la mouche tsétsé et ne sont pas montés avec nous. Y' a ce soir en plus un groupe hollandais de rockab'. Des connards! Ils montent sur scène trés provoc, insultent les gonzos du squatts. Ils se prennent une formidable branlée en direct live on stage! Le lendemain “Amen 81”, “Temple Bacchus Addicts”, “Stéroïds” jouent, et un groupe de stoner conclue le festoche. Terrible, il fallait du trés trés down. Début décembre retour en studio pour enregistrer sept nouveaux morceaux à ELP studio à côté de Toulouse. Pour un Cd “Voices 2” compil avec les cinq groupes d'Auch du moment. On fait les prises de sons et le mix en un jour, tout en live. Q.Didier & the Mysterians capte ce qu' il nous faut. Tascam à bandes, Jack Daniels. Garage sonic sound. Le mastering final de la compil est fait par contre par un espèce de branlette de haut vol. Pfuiiiii!!!! Trés pénible. Janvier 2003, concert à Bordeaux, au Koslow club. Avec deux groupes de black metal, plus “Hypotalasias” et “Georges Bitch Junior”. On cloture la soirée sans faire trop de louffes. Premier concert avec notre drap de scène, ça impose. Pas mal de monde se bouge le cul. Soirée nordique, mais du sud. On finit la soirée chez le Duke en picolant le rouge produit par Olivier/Murder rec. Février 2003, let's go to Bezak, concert organisé par Kanivo Chaos. La salle est à Arbois à côté de Besançon, c' est une longue cave voutée. Tales from the crypt! On joue avec “Lysteria”, “LGB” et “Ataxia”. On est accueilli comme des princes à coup de “p'tit pont”. Fiesta grande cabron!. Le lendemain les “Stéroïds” jouent en Suisse et nous proposent de faire le concert avec eux. Royal les Bezak Dogz!. Après un douloureux réveil, les doubles effets du p'tit pont et du vin d'Arbois se font sentir. On décolle assez tôt vu les bornes et la douane helvete. Les Stéroïds passent prendre leur matos dans leur local, une énorme batisse style forteresse à la Vauban et on s' arrache vers des contrées moins accueillantes. Oh grande surprise on passe la douane sans encombre! On arrive à Zug, qui fait partie de la banlieue de Zurich. Mais quand on dit banlieue en suisse, c'est concessionnaire Ferrari et Mercedes à la ramasse, et y' a donc un squatt ici!!! Les “Stéroïds” ne sont pas encore là, et les gonzos du squatt ne sont pas du tout au jus pour nous et sont pas vraiment enthousiastes. Mais ils disent finalement OK si on joue en dernier. On refuse vu la cuite précédente. Après une discussion Franco-Suisse bassement amicale, on se retrouve en second si on prête du matos à un groupe de corniaud style “Hellacoptere”. Bordel de Suisse!!! Ma destination préférée! Après le groupe à mèche on monte sur scène, sans en parler entre nous on décide de faire le pire de the beerz. Rapide, guttural, haineux. La totalité du public se rue vers la sortie. Les jeunes, moyenne d' âge dix sept, dix huit ans, teeshirt NoFX et Avril Lavigne pour les filles ne nous ont pas du tout apprécié. Nous non plus. On abrège quand même assez rapidement. Le groupe suivant, une vraie daube à la Rage Against The Machine/ Soulfly joue eux super longtemps. On ricane comme des baleines, ils ont un discour political correct pour jeunes prépubères helvétiques. Enfin les Stéroïds jouent, enfin un bon son pour les oreilles. Ultra punk core vitaminé. Quelques jeunots restent mais la plupart partent vers vingt trois heures trente quatre. Heure légale pour rentrer au concessionnaire. On fait la fin de soirée avec les Stéroïds qui sont des bons félés, dignes représentants du “p'tit pont”. Le lendemain on fait un tour du squatt, tout est neuf, nickel. Même leur fil barbellé qui entoure leur squatt n'a pas un pet de rouille. Un peu étrange quand même, être anarcho squatter à Zug, c'est comme être street punk à Monaco! L'éclate! Pour conclure le chapitre, les connards du squatt ont pas voulu nous filer de cachet pour Disbeer. Les Stréroïds nous filent direct la moitié de leur cachet...! Rock'n'Roll Akbar! Bref Bezak gagna K.O contre Zug, au premier round et sans se fouler du poignet. Mai 2003, la compil CD “Voices 2” sort en coproduction avec les cinq groupes d'Auch HardCore/ Metal/ Punk du moment, Sickness, Kro'n'Oi, Disbeer, Drie Lagen, Death Buring. 15 mns par groupes, pressé à mille exemplaires. On fête ça pronto au CriArt à Auch, trente minutes par groupes. Beaucoup de monde, Auch Hardcore represent! Dans la période Cafard s'achète une “Rickenbacker”, mésigue, une “Gibson Les Paul” de 68, un “JMP Marshall” et MXR pedals. The Bomber a sa Ludwig depuis une paire d'années déjà... The campaign for the finest ears extinction continues! Début juin, on part pour St-Brieux, au Wagon, premier concert là-bas. Pour leur festival annuel, le “Fuckin Art Rock”. Trois jours de concerts organisés par la sauce aux gravos. On retrouve Yovann Maestro cook au fournaux, Laurent Bacchus sound ingenior, et tout le Breizh Disorder in da place. Motorhead all night. On joue le premier soir du festival, aprés Kro'n'Oï et Sickness, on fait un bon set. Ca fout une satanée boulègue cette ambiance! Nuit blanche... Juillet, on organise chez les “Sandineros”, le MotorCycle de St-Sulpice, a côté de Toulouse, avec “Crash sur vos tombes” de Bordeaux, Drie Lagen et Disbeer. Le public est frileux niveau sonore, pourtant les V-Twins ça fait plus de bordel que nous, non? Mais niveau fiesta les Sandineros ne plaisantent pas du tout. On se soule donc à la Altamont période 69! Septembre, on ressort arbalètes et masses de guerres. On repart en Suisse! On joue de nouveau au festival du SchrottBar. Je me promets de pas deconner comme y' a trois ans. Donc, mille bornes en hors d'oeuvres. Une magnifique pénétration sans encombre en Helvetie, on arrive à Bienne avec le sourire bête. On joue en second, avec une consommation ultra limitée de tout. On chie pas trop le set. Yeah! Allez, ça c'est fait, maintenant nuit blanche! “Pack”, “Hellboozer”, “Makiladoras” jouent entre autres. Mais on décampe pronto au cam'tar quand la disco party commence. C'est trés con et pénible ce genre de fin de soirée. Surtout quand y' a plus de monde que dans le mosh pit. On s'arrache le matin, on passe la case douane sans blèmes. On dirait comme ça, un plan helvete sans couillonade. Oh! que tu crois! une semaine plus tard on reçois une amende pour un feu rouge grillé de 0.9 secondes. La douille est de deux cent cinquante francs suisses, ce qui faisait à l' époque près de mille francs. Putain, Disbeer nike tous les bureaucrates et tous les flics suisses sur toutes générations passées et futures. Y' a du boulot, mais y' a du grief! Born to lose live to lose La tenaille germanique par les “The Beerz” 24 octobre - 2 novembre 2003 La Septième Compagnie réunie au grand complet pour un nouvel épisode. Donc The Beerz (Tassin, Chaudard et Pithivier) and Lieutenant Duvauchel as Juan Miguel De La pampa (Sound Man). Cette tournée internationale mise en place par Cafard s'averrera être une perle dans l'art du looser-band. Premier concert à Berlin, deux milles bornes en apéro. Le Cafard nous dit en partant que deux dates ont sauté et une autre pas vraiment confirmée. Ce qui fait jouer ce vendredi, ce samedi, cinq jours de vadrouille germanique aprés. Les concerts suivants, le vendredi et le samedi. Mais on doit jouer avec “Disorder” à Berlin, donc let's go... On arrive à Berlin sans aucune indication du lieu, à part le numéro de phone à Triton, un pote du Cafard. Et le Triton, c'est pas le guide michelin. On galère plus de deux heures a trouver ce putain de squatt, le “Kopi”. Un énorme squatt qui dure depuis des années, vraiment impressionant. Y 'a énormément de monde, mais c'est pas pour “Disorder” qui joue en fait à l' autre bout de la ville!!! Mais le public est apparament tout polonais becauz le groupe qui joue après nous est polack. Heureuseument sinon on partait pour un impressionant concert! Je doute de la popularité de “The Beerz” à Berlin. Mais le Kopi a aussi une plus petite salle. On joue en premier, chauffage de salle au chalumeau, y' a du monde, “prost” au taquet, raw D.Beat Vitesse. Puis les Polonais débarquent, c' est un melting-pot de plein de machins style punkoïskadélireturbonegroreprisedesbérusenpolack. Du côté du bar ça marche trés bien, surtout quand une dizaine de pollacks montent sur scène à moitié à poil, bien surprenant tout ça... Nuit blanche. On se finit chez Triton, soulerie berlinoise en règle. Le réveil est trés pénible, car le Triton se lève super tôt pour mater les résultats de foot de huitième division! Après un épais café, on s' arrache pour Leipsig. C' est samedi, il pleut, c'est l'ex-Allemagne de l'Est et c' est pas beau. Malgré le fait qu' on soit déjà venus au Zoro, on galère comme des veaux pendant deux heures avant de téléphoner au zarma qui booke ce soir. Il vient nous chercher et on capte qu' on est à l' autre bout de la ville!?! Ah, c'est pas Sebastian le type! Bon, on arrive et on découvre le Zoro complètement désert. Bizarre sensation quand on est habitué à le voir bondé de people pour le festival annuel. Aucune affiche pour ce soir, on voit juste un flyer. Avec nous y 'a deux groupes “emo-crust” (sic!) quelle impressionante mixture!. On se fait niquer pour balancer en premier, on se tape de l'emo tchéque du bar. Diable, quelle merde! On enchaine la boulègue, on fait dégager la salle immédiatement. Retour au bar. Entrée en scéne de “Book lie”, des ricains. On a failli s' escaner au premier morceau, on dégage aux étages. Dimanche, il pleut toujours, on est toujours en ex-Allemagne de l'Est, on est toujours en gueule de bois, et c' est toujours aussi vilain de la mort. Et on galère toujours aussi plus d' une heure à retrouver l' appart du Triton. qui nous dit qu'il y' a peut être moyen de s' incruster à un concert au “Tommy Haus” bar. Y' a nos grands potes de Dropdead qui jouent ce soir. Quand on rentre dans le rad, on voit les ganaches des émotifs ricains de hier! Comme on est des connards on les mate comme un plan de connard. Y 'a encore personne de l' organisation, mais le bar est ouvert et y' a un billard. On commence à rigoler. Triton nous traine chez des potes à lui pas loin du rad. On trouve l' idée louche surtout quand tu fais un plan incruste. Mais bon on rencontre quand même deux véritables guerriers du rock and roll, le Frankie et le DeeDee. On passe du bon moment avec eux à boire des grogs et des roteuses en écoutant “Demented are go” autour de pieces détachées de bécanes. On revient au Tommy Haus une heure plus tard avec le Frankie, DeeDee et Souris. Les “Dropdead” nous reconnaissent, y' a pas l' air d' y avoir de malaise. Les gars de l'organisation sont OK pour qu'on envoie la sauce en premier. On saute sur les caisses de bières. Tout baigne. On se soule, on s' installe, on fait notre merde, on s'arrache...Oï! Les ricains émophiles piétinent autour de la scène depuis 15 minutes, essaient de nous mater comme des connards, sans trop y arriver. On prend notre temps à dégager l'artillerie. Les émotifs sont tout rouge. Ils montent leur matos fissa, et dans et un temps record, ils se font dégager de scène par Dropdead! On avait pas capté qu'il y avait une limite de longueur de set. On a niké le set des émotionnables! On jubile. Suit Dropdead et en concert c'est vraiment bon. Le chanteur est un peu limité, mais niveau discours à la con, il a pas changé le coco. Au moment d' aller gratter un peu de maille, les gars de l'orga nous disent en deutch, qu'on peut toujours se les gratter en choeurs. Vu les bières qu'on s'est enfilé, vu l' incruste, vu la longueur du set. Et les Dropdead, c'est pas les Stéroïds! On l' a dans l'os. Sur le coup on n' y a pas pensé, mais on aurait du foutre sur la gueule aux émotifs pour se soulager. On s' arrache chez le Frankie et DeeDee pour une fin de soirée mémorable. On va pioncer chez Triton, enfin pioncer, zik jusqu'à six heures du mat, réveil au résultat de foot et hop petit dejeuner chez Frankie. Grog et bédot jusqu'au soir. Frankie nous fait une super bouffe chaude qui requinque les troupes. Et zou ronquave. Sauf pour le Cafard qui est à sa quatrième extrême cuite consécutive!!! Mardi. On va faire un tour à Berlin chez un disquaire conseillé par le Triton. On fait pleurer le larfeuille. On s' arrache en fin de journée vers le sud de l'allemagne. Dropdead joue le lendemain à Stuttgart, et c' est sur notre route. La nuit dans un motel. On arrive tranquille à Stuttgart. On trouve le squatt en cinq minutes. C'est bien parce qu'on joue pas ce fion! On s' arrache à pince se souler en ville. Le flair du Cafard nous mène direct vers un pur troquet bavarois, un peu les bars à putes qu' il y a dans Derrick. Torchave, pillave, prost, prost camaraden! Quand on a atteint le bon niveau, rester plus qu' à aller faire les connards. Le Cafard décide de prendre les choses en main dés l'entrée du concert et a failli déclencher une distribution de giffles. On voit qu'il y a en plus “Cluster Bomb Unit” sur l'affiche, cool. Le Cafard chauffe toutes les filles à la technique racaille, un bon moment? Les “Cluster Bomb Unit” balance leur pure D.Beat or die. Ca fait du bien après toutes les cochonneries qu'on s'est tapé. On enfume les jeunes à la grosse skunk. Dropdead suivent avec le chanteur et sa bouteille de miel. On dégage assez vite après le concert, les jeunes altermondialistes du squatt sont pas trés rigolos. On essaie de dégotter un motel, avec notre scoumoune légendaire on trouve que dalle. On ronque dans le van. Mais fin octobre en Allemagne dans une forêt en plein déluge de pluie, ça sentait le bon plan. On se choppe tous une crêve carabinée. Jeudi, on repasse côté france vers Strasbourg pour gauler un motel, une pharmacie, une épicerie. On passe la journée à se gaver de cachtons, à mater des merdes à la Tv, à ricanner gras. La mini chambre est pas belle à voir ni à sentir après notre passage.Vendredi, enfin! On joue à Karlshure. On galère pas du tout pour trouver le squatt, et, oh surprise on voit “Visions Of War” avec nous sur l' affiche. Même pas le temps de dire qu' on a un peu de fion des fois qu' une punk sort du squatt et nous dit qu'ils ne joueront pas, leur batteur est malade et ils ont annulé leur tournée. Elle nous dit qu'il y' aura quand même un autre groupe “à la Rancid”... J' ai du avoir quelques secondes une envie de me taper la tête sur le van, mais bon tout le monde est bien cool ici. Bon bar, baby bavarois, c' est tranquille. On s' installe, et on joue devant... dix personnes. On fait le set pour un cachet qu' on imagine improbable, et hop au bar. Le groupe d'après joue devant moins de monde, trés triste ambiance. La fin de soirée est bien plus rigolote. Samedi, ouf! Plus que la date de ce soir et stop the nightmare. On arrive à Friebourg tôt dans l' aprem. C' est encore un énorme squatt, la salle est grande, grosse sono. Bien l' hallu comparée aux lieux du style en France. Ce soir c'est fiesta grande ici, y' a un mariage punk. Y 'a sur l 'affiche ce soir en plus de nous “Névrosés”, “Viktims” de Vendée, et “Sensa Yuma” Uk. Un gars qui est avec les vendéens, trés stupide, provoque le Cafard pendant l'apéro. Il lui tend le bras façon germany période adolf. Peut être défoncé, mais il a mal choisi son gars. Le Cafard ne s' est pas trop latté sur la tournée et ça l' a chauffé direct. L' autre se refroidit vu l' engouement et vu sa connerie. On ouvre le bal, y' a un peu plus de monde, mais y' a plus de groupes. Ca fait du monde. Les gens du squatt sont en train de se mettre une terrible marmite. Le lendemain au réveil on découvre le travail. Un putain de chaos orchestré par quelques maîtres de l'orgie. Tout est retourné dans la cuisine/ bar, tables, chaises tout a volé. Un beau spectacle de after the battle. Les gens sont cools ici et ne plaisantent pas avec la fiesta. Le Cafard toujours au taquet n' a pas pu exploser l' autre connard s' est transformé en anguille. Retour à Auch fissa, treize heures! Recto en réanimation, the hard way of the born to lose live to lose. Pour conclure le plan tenaille germanique, une semaine aprés Cafard nous dit qu'il arrête Disbeer... The FastBeer, c' est un bassiste alcolique qui écoute Discharge et Motorhead, bref keep us on the road...The fourth and last chapter. The fastbeer met 3 répéts à caler tous les morceaux du set!!! bon c' est peut-être pas un exploit vu nos morceaux de CPPN, mais l' animal est en forme, total high blood invasion. On décide de bourriner encore plus les morceaux, dans les early “RDP” ou le swedish 83, donc finesse avant tout! On fait le premier concert en Février 04, Verlu nous fait jouer à Castelsarrazin, avec “Superstatic Revolution” de Marseille, y' avait avant nous un tremplin avec 3 groupes pour je ne sais quel prix... Verlu nous fait péter le resto routier, vu qu' on était aussi avec Juan Miguel de la Pampa, on n' a pas trop plaisanter sur le pichet de rosé... On revient à la salle des fétes, on se soule à la cowboy sur les premiers groupes qui se prennaient la tête à assurer. Quand on monte sur scène, ruiné, on ne peut que faire du bon represant noise terror et bouillabaisse. On fait vider la salle pronto, mais les guerriers qui restent, eux, sont trés motivés par la bourrinade!!! On touche en plus un bon cachet de 300€, et on est à 120km d'Auch, la caisse noire s'est gavée! Merci encore Verlu! Pour le chapter fourth de Disbeer ça commence pas trop mal!!! Ce mème mois on va enregistrer nos nouvelles merdes dans un studio à 10 bornes d'Auch, trop cool, c' est le studio de “Drie lagen” sur le voices 2, ils avaient un son efficace, on part donc easy du calbut, le gars est sympa mais on déchante quand on lui parle niveau sonore en lui causant de Motorhead, le gars dit “Qui?”... Nous on a dit “Ouille!”... Bon, on verra ça au mix. Le Marco assure bien, sympa et tout, mais il enregistre du flamenco, je crois qu'on l' a soulé et lui aussi. Enfin bon, on se soule vraiment et on fait les prises qui sont bonnes, et sans trop de galéres. On se resoule un peu plus pour faire le mix, ce qui n' a pas non plus aidé à la compréhension. On revient au Devil Empire pour écouter le pré-mix sur l'artillerie maison, ça se jouait entre jean-pierre mader et nirvana, bien propre, bien vilain. Obligé de revenir au studio pour un nouveau mix, on amène du son style Driller Killer et Mass Murderers et le Marco en reste baba, et nous dit “Ahhhhhh, OK!” et nous on dit que dalle, on s'assoie, on boit un thé, et on reste tranquille... On s' en est pas trop mal sorti quand même... Pfuiii, c'est chiant ces studios, a part avec Kaiser Phil et Didier de Elp où on a enregistré tout en live, sans pinailler un pêt, le reste a toujours été bien pénible et stresseburnes.. Juin 04, de Nantes à Montaigu... en passant par les Ramblas. Ce mois ci, on se tape quatre concerts! Diable, Keep us on the road! Le premier de la série est en Aveyron, c'est Baston et le local crust crew terror qui organise, y' a en plus “Tados” de Montpellier, “Kro'n'oi” et “Ramoon Stompers” le nouveau groupe d'Auch, bon ska punk avec malheureuseument beaucoup de cuivres, mais ça va, c'est des bons princes de la cuite. On se met une mite des familles dans les règles, y' a du monde, c' est une grosse salle des fêtes, grande scène. Le cartel de Medellin represent. Y' a une coupure de courant en pleine reprise de Motorhead, légère guigne... Le week suivant, on fait deux concerts en vendée, Montaigu et La Roche sur l'yon, le premier est dans un troquet, c'est le MaryJane, oh oui, quel beau nom!!! En arrivant on se rend compte que c' est pas du tout un coffee shop, donc on fait que boire... L'accueil est excellent, le local crust crew terror est motivé, on picole, on picole, mais faut jouer. Je me rapelle plus vraiment si on a fait de la bouillabaisse, mais le truc que je me souviens c'est The Bomber qui a fait le coup de la bascule en plein morceau, et c'etait marrant. Aprés nous y' a eu un groupe local excellent, y' a le gratteux dans “Michel Platinium”.On se finit chez Yohan des “Lout Society Kurse”. Le lendemain le concert est à moins de 100 bornes, on joue au Mat-Sa café, avec Disfear, j' ai pas besoin de préciser qu'on est excité comme des collégiennes!!! On se soule à la swedish! L' endroit est royal pour le rock'n'roll, les tenanciers, c'est deux brothers of hell, qui gérent le lieu en zone industrielle, bien adapté pour deux cent cinquante personnes. Un des deux est le chanteur des Viktims,... oui de Vendée!! Vu notre niveau d' anglais plus que minable, on est court pour discuter avec les swedish, mais on trinque, on fait tourner la bédave, et tout baigne! On fait pas trop un set de merde, les deux reprises sont bien passées, war machine d'”Anti-Cimex” et motorhead de “Motorhead”, on est content pour nos gueules de vilains. Après y' a “Ultra Vomit”, du brutal grind noise ou un truc du genre. Après le monstre est monté sur scène, monumentale explosion sonore de cinglé, yeah, tout le scandicore dans la face, brutal sight of swedish D.beat hellmaster! Diable je plains le groupe qui doit passer après eux! On finit de se souler, et top du top de la classe, on a une piaule d' hotel de payée! Oui c' est royal le rock'n'roll!!! La légère guigne pour cette fois, en partant vers l' hotel, on tombe sur la douane, le plan fouille, ils nous gaulent un peu de weed, mais nous font pas chier de trop... On va à l' hotel, emfumé les piaules avec ce qu'ils nous ont pas niké. La classe, on doit ouvrir pour Driller Killer à Bordeaux, quelques jours plus tard au local U, avec “Viktims”, “Lout Society Kurse”. On se pointe et toujours avec cette pointe de guigne qui nous caractérise, Driller killer ne se sont pas pointés sur la tournée organisée par les Viktims. Les swedishs, dans une classe incroyable, n'ont pas pris soin de les informer et les potes qui les attendaient à la sortie du zinc ont une sale impression au niveau de l' anus. Quand tout est payé, tout booké, que les mecs se la bougent pas, ne préviennent même pas, malgré le fait que ça soit Driller Killer, je dis branlouzes gros niveau... Le concert se passe quand même, “Son de la lucha” de Bordeaux joue en plus, et c'est pas ça qui remonte le moral. On se soule comme des gersois, et après ça va mieux! Quelques jours plus tard, The Bomber se pointe au Devil Empire, avec une tête de mauvaise augure, sans tourner autour du pot il me dit “j'arrête le groupe...!”. Plus d'une fois, ça avait failli se passer mais là, c' était la der des der, el ultima del ultima, et y' avait pas à insister! Diablement méga super surpris, car le groupe marchait pas mauvais, mais l' animal c' est pas depuis 96 qu' il se tape repets et tout le barda de groupe de rock'n'roll. Y' a eu “Spasm”, “Enola Gay”, “Vomit Yourself”, “Ultimate Disorder”, “Nacht und Nebel”, “Apatride Bunker”, “TGBA” avant... On a donc mis fin à la very little rock'n'roll swindle de Disbeer. On avait commencé tous les deux, je me voyais pas remplacer l' animal. Sur le coup, je me suis mis dans la tête de remonter vit'euf un groupe, y' a du monde à Auch pour la bourrinade, ça allait pas être galère. Puis de projet en projet, je me suis dit que quand même, j' avais moi aussi tous ces groupes derrière, je me sentais pas aussi fan des répets réguliéres, des tournées de looses épuisantes, ouais tout le barda... On a pas branlé depuis... pour moi 1989, le début d'” Apatride Bunker” et pour The Bomber 1986. Allez zou, basta, place aux jeunes. On a décidé de fêter tout ça à Barcelone, le concert était prévu, donc let”s go for the last of the last of the Beers. C'est Isa, qui nous avait déjà organisé un concert à Liége, qui invite dans un squatt, y' a le groupe à Mala, “Sickness”,”Lout Society Kurse” et nos gueules, ah si y' avait le cartel de medellin aussi! J' ai voulu pour rigoler, faire cramer le drap de scène, mais c' était un plan à faire embraser tout le squatt, on s'est abstenu! Mais c' était un bon concert de fin. Ca a fait bien bizarre de revenir au Devil Empire, pour un dernier décharchage de matos... Et ouais, il allait rester là, sous des couvrantes... Finito... Retour à la vie civile... J' ai revendu tout mon matos assez vite, la gibson et le marshall sont dans de bonnes mains de vilain: Toto! Et ouais j' ai revendu l'artillerie lourde, mais on est encore soldiers of rock'n'roll, Tony (The Bomber, Dino Santiague) est le roadie fou de Sickness et continue à être un mad-trucker. Moi, Mitch (The Motherfucker, Serge Lamerde), j'ai ouvert une boutique de tattoo en juin 2005. David (The Hammer, Captain Murdock) est guitar heroe dans Sickness. Tof (The Cock Roach, Elvis Allin), now daddy, a commencé des débuts de groupe, sans résultat, mais lache pas l' affaire et la Rickenbacker va ronronner à nouveau, Toto (The FastBeer) joue de la batterie dans Sickness, Ramoon Stompers et Jojo Gunne and the apemen, il est interpistent du pestacle, l' animal. Bref, keep us on the road of Rock'n'Roll.........Hummm, merde y' a un un chapter caché, un chapter posthume! Après quelques temps, sur une cuite bien minable avec Tony, on s' est dit, bordel, on a encore la caisse noire de Disbeer bien gavée, qu' est ce qu' on fait, on va au resto grand luxe? au bar à putes à Lerida? ou alors?... on sort un 33t... Banco, super banco!!! Ca sera “The very little disgraphy and fortunnaly unrealised”. On y met dessus le “Flex your bladder” ep qui n'est jamais sorti avec l' enregistrement avec Toto de 2004, 2 morceaux avec Cafard de 2002, et une partie du “Kids in Satanic Service” avec David de 2000. Un pote de chez pote “l' Huitre”, guitar heroes dans Hippycore nous aide pour le mastering final, ça se fait au Michto studio à Montpellier, là où Sickness on enregistré leur dernier disque de tueurs. Un petit pressage (300 ex), en gatefold, plus du stickers, histoire de pas faire du foutage de gueule! Et voila la fin de l' histoire de Disbeer, qui a commençé sur un délire un soir de cuite, va bien sur se finir par une monstrueuse biture pour fêter la sortie du vynil au DEVIL EMPIRE!!!!!!!! Mes lointains voisins en tremblent déjà! AT WAR WITH ROCK'N'ROLL 1996 - 2004

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Band Members: THE BOMBER: drums THE MOTHERFUCKER: geetar & vox THE HAMMER: bass & vox 1998-2000 THE COCKROACH: bass & vox 2000-2003 THE FASTBEER: bass & vox 2003-2004
Influences: DISCHARGE + BEERZ
Sounds Like: PAS GRAND CHOSE
Record Label: Devil’s rec.
Type of Label: Major

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