Kalifa Diara, malien d’origine, née de parents griot, joue dans différents ballets (Ballet abani Bamako…) et il accompagne Salif Keita ou Soungalo Coulibaly.Né en 1972 dans une famille de griots musiciens, Kalifa
grandit à Bouaké (Côte d’Ivoire) où il est initié par ses
parents dès le plus jeune âge au balafon, au n'tama et au dundun. Il reçoit son premier djembé à l'âge de 4 ans.
A l’âge de 10 ans il ne manque aucune fête traditionnelle et à anime des
fêtes dans les groupes de « simpa », C’est à cette époque qu’il rejoint les ballets « RELIWANDE ».
Pour se perfectionner, il ne manque aucune cérémonie de mariage ou de baptême, où il peut écouter et imiter le jeu des grands batteurs tels que Soungalo COULIBALY et Adama DRAME.
En 1988, il est repéré evec son petit frère Adama (petit Adama) par Soungalo COULIBALY, qui lui demande de rejoindre son groupe pour ses grandes qualités de soliste .
C’est avec les ballets « RELIWANDE » qu’il gagne successivement le 2ème prix pour le festival international de musiques et danses de Bobo-Dioulasso (Burkina-Faso) en 1990 et 1992.
La promotion de ces ballets l’emmènera en France pour la première fois en décembre 1996, pour un Festival à Voiron (38).
En 1992, il quitte le groupe de Soungalo Coulibaly pour former, avec son petit frère Adama Diarra (Petit Adama) et d’autres batteurs de Bouaké, le groupe « LES MARGOUILLAS ».
En 1993, le groupe s’installe à Bamako (Mali). Cette expérience dure jusqu’en 1995, et le groupe se sépare et Kalifa s’installe à Toulouse (31). Il forme successivement les groupes "Welleï, San an Dji et Sankoulé Kan". Il accompagne aussi divers formation jazz, traditionnel, blues et organise des stages de percussion en France et d'autres pays Européens.Kalifa perpétue et génére le savoir des anciens avec une modestie rare, ayant parfaitement intégré ce que lui ont appris ses maîtres, il propose une Afrique d'aujourd'hui...