About Me
Richard s'est vu offrir une guimbarde à l'age de 6ans par son père , fan de musique concrète. Concrètement , il a abandonné cet instrument l'année suivante après s'être ébréché une dent. Longtemps il a écouté sa maman chanter Annie Cordy tandis qu'elle épluchait les légumes dans la cuisine familiale. Cela lui laissera un gout indéfectible pour la soupe aux choux malgré de légers embarras digestifs qui lui vaudront des surnoms incongrus à l'école primaire.
Plus tard, lors d'une journée passée avec ses parents à la foire de la vigne et du vin de Montpellier, il achètera son premier vinyl: le "Beatles fan-club orchestra" et un best of de l'eurovision.
Ces rencontres pathétiques vaudront au petit Richard nombre de désillusions sentimentales dans les classes de 6ème, 5ème, 4ème, 3ème au collège "Jean Moulin".
Lassé de faire régulièrement tapisserie alors que les copains emballaient grave sur "Hotel california", il entreprit une auto-analyse à base de liqueurs anisées et charcuteries cévenoles, cette thérapie est toujours en cours .
Lors d'un voyage en angleterre avec la 5ème 4, en 1977 il achètera sur les conseils d'un ami ,un 33 tours des rollaing stones "guimechelter". Sur le pick-up de sa mère, la galette tournera encore et encore. Alors qu'il pensait conclure avec sa voisine de classe dans les compartiments du british railway, un ami (ou supposé tel) lui grillera la politesse et sortira avec l'élue de son coeur. N'ayant pas d'attrait particulier pour le blues, depuis qu'il avait entendu Johnny Hallyday chanter sur RMC, il décida d'opter pour des timbres plus délicats : "les Dead Kenndys", Il chantera donc sur les plages et dans les surboums pour ses camarades un "Too drunk to fuck" bien senti ,qui ,s'il ne lui valu pas de réaliser enfin quelque rencontre importante avec le sexe opposé, lui permit toutefois d'assouvir un de ses vieux rêves: se jeter sur la foule (qui se retira telle la mer morte devant Moïse) ce qui lui valu quinze jours d'hospitalisation. SOB
N'ayant déjà plus assez de cheveux pour la coupe "Beatles", il se mit en quête du répertoire de Yul Brunner. Hélas ce dernier n'a jamais rien chanté à part "Joyeux anniversaire" en Yiddish.
Richard, ému , se résolut donc à écrire ses propres compositions. Il acheta un crayon et une gomme, et du papier aussi. Il écrivit une première phrase qu'il gomma, puis une seconde qu'il gomma aussitôt, une troisième qui n'eut pas plus de chance, jusqu'au jour,... c'était avant-hier, où il avala sa gomme dans un accès de rage incontrôlé.
Il est donc très fier , trente-trois ans plus tard, de vous présenter sa première chanson aboutie. Devant ses difficultés réelles, il envisage de mettre en musique ses listes de commission, l'album s'intitulerait " Penser à prendre.."
Tout un programme, on en a l'eau à la bouche, on est vraiment impatient...n'est-ce pas?