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PHILIPPE LEOTARD officiel

About Me

Philippe Léotard 'l'équilibriste'
Acteur, Chanteur et auteur français né en en 1940 et décédé en 2001.
PORTRAIT
Né à Fréjus en 1940, Philippe Léotard possède une impressionnante filmographie, plus de soixante-dix films tournés depuis son premier rôle dans Crime et Châtiment pour la télévision en 1966, parmi lesquels Max et les ferrailleurs, Une Belle Fille comme moi, La Traque, L'Ombre des châteaux, La Balance, Le Choc, Tchao Pantin, Rouge gorge, Le Paltoquet, Adieu blaireau, L'Aube, La Couleur du vent, Il y a des jours et des lunes, ou encore Les Misérables en 1995.
Acteur à part entière et jusqu'au-boutiste qui, quand il s'investit dans une création (au théâtre comme cinéma), jette son âme comme d'autres saluent de leur chapeau, Philippe Léotard est à l'aise dans toutes les disciplines, littérature (son fameux recueil de poèmes Pas un jour sans une ligne paru en 1992), mais aussi chanson française, comme en témoignent les albums « À l'amour comme à la guerre » (Grand Prix de l'Académie Charles-Cros 1990), « Philippe Léotard chante Léo Ferré » (1994), « Je rêve que je dors » (1996) et « Demi-mots amers » (2000).
Ch'te play plus : Gorgone Productions.
Personnage attachant, sans cesse en équilibre sur le fil imaginaire séparant le rêve de la réalité, Léotard aime brûler la vie par les deux bouts à grand renfort d'expédients divers qu'il n'hésite pas à évoquer au fil de textes poignants, intimes et poétiques. Cet artiste résolument atypique sait également manier, parfois à la manière d'un Gainsbourg empreint de noblesse, l'art de la provocation. Quand son frère François est ministre de la Défense, Philippe s'autoproclame ministre de la Défonce au Printemps de Bourges, ce qui fait quelques vagues dans le sérail politique… Léo bête à part ? Assurément.
Mais au-delà d'une imagerie déglinguée et titubante, c'est une sensibilité exacerbée, bombardée d'émotions, une tendresse fragile et une force indestructible qui s'expriment à travers une œuvre luxuriante et variée, unique dans les annales pluridisciplinaires dont Léo noircit la marge de ses éclats de vers. Aujourd'hui, le bonhomme a soixante ans et fait figure d'ancien combattant, de capitaine pirate à la barre d'un bateau ivre dérivant au large des côtes de la norme.
Et ce vieux loup de mer poursuit inexorablement sa route vers des destinations que lui seul connaît.
Frédéric Lecomte
Grand Prix des poètes : Philippe LEOTARD

"J'aime les grands brûlés, j'aime les grands acteurs avec un seul rôle, celui de leur vie à tenir à claquer à brandir: J'aime certains hommes, ceux qui savent que la seule liberté que nous possédons, c'est de choisir ses barreaux. J'aime les poètes qui claudiquent sur les marelles du mystère d'être, et qui chantent des mots de moelle et de sang à travers tous les baillons du monde. Je t'aime Philippe Léotard"
(Claude Nougaro)
Philippe Léotard récite le texte de la chanson d'Eddy Mitchell "Le cimetière des éléphants".
Légionnaire, normalien, acteur, chanteur, auteur, Ange-Philippe Léotard-Tomasi (c'est son vrai nom) est d'origine corse, petit-fils d'Ange Tomasi, fils naturel du comte d'Oletta, descendant direct de la soeur de Charlemagne (!): "Je suis l'arrière-arrière-arrière-arrière petit-fils de la soeur de Charlemagne", conclue-t-il malicieusement. Son arrière-arrière grand-oncle, le clown Léotard, a aussi construit le cirque Bouglione et inventé l'art du trapèze volant et le justaucorps des danseuses.
Tout petit, il est atteint de 8 à 11 ans de la "maladie de Bouillaud", qui le cloue au lit, chez sa grand-mère à Ajaccio: "J'ai été paralysé et ça a changé mon substrat mental pour toujours. J'étais installé dans la bibliothèque de mon père, il y avait 5000 livres. J'ai lu "Les Fleurs du Mal" à neuf ans, sans comprendre. Mais ensuite, les mots, on les sait, et un jour on trouve le sens". Cocteau, qui travaillait alors à sa Chapelle de Saint-Pierre à Villefranche-sur-Mer et était un ami de son père, ne s'y trompera pas, qui lui dira à 15 ans: "T'inquiète pas, Philippe, les autres, ils croient être heureux, ils ne sont qu'immobiles".
A 18 ans, en 1958, il s'engage dans la Légion Etrangère à Bonifacio: "A cette époque-là, c'était l'Algérie, et ma grand-mère m'a dit ou tu reviens mort, ou tu reviens vainqueur. Chez nous, les vaincus, on ne les reçoit pas", se souvient-il. Mais il n'y restera pas et, à Paris, il prépare alors Normale Sup jusqu'à 21 ans, aidé par l'écrivain Romain Gary: "Alors que j'avais eu les meilleures notes à l'oral, j'ai délibérément renoncé à l'écrit. Quand on sort de trois ans de célibat acharné, la première chose qu'on fait, c 'est un enfant à une fille. In extremis, j 'ai passé l'agrégation de Lettres Classiques, mais après? Ce que je visais, c'était l'agrégation de philosophie: avec le môme, impossible!".
Il entre alors dans l'enseignement tout en participant à la fondation du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine "Quand j'enseignais la philo, à 25 ans, j'étais un prof qui voulait se passer d'autorité. C'est à cette école-là que j'ai appris l'art dramatique. Les mômes, le latin et le grec, ils n'en avaient rien à faire. Alors Eschyle, je le leur jouais, c'était excitant et parfois terrifiant, mais toujours épuisant. Exactement comme sur un plateau de cinéma. Puis au milieu des années 60, j'ai rencontré Ariane Mnouchkine, et on a fondé le Théâtre du Soleil dont j'étais le PDG! C'était plutôt sectaire comme ambiance, style monastère, pas du tout hippie...". En 1968, il finit par choisir la comédie de préférence au professorat et, après 5 ans de théâtre, débute à la télévision et au cinéma.
C'est François Truffaut qui le premier lui donne sa chance en 1970 dans "Domicile conjugal" ("Il avait recruté ses figurants dans notre compagnie. J'avais carrément une phrase à dire!"), la suite de "Baisers volés" dans la série des aventures d'Antoine Doinel. Claude Sautet l'engage ensuite dans "Max et les ferrailleurs" (1971) aux côtés de Romy Schneider et Michel Piccoli.
Mais Truffaut, par delà le temps d'une "panne", l'a vraiment remarqué et le réengage la même année pour "Les deux anglaises et le continent", puis avec Bernadette Lafont en 1972. Entre-temps, René Vautier lui confie un des rôles principaux de son film sur la guerre d'Algérie - côté treillis - "Avoir 20 ans dans les Aurés". Suivra en 1973 le très beau film autobiographique de Maurice Pialat "La gueule ouverte".
Et c'est parti de film en film, Philippe Léotard va imposer son personnage apparemment désinvolte, mais en fait plus sensible et sérieux qu'il n'y paraît, et même littéralement à fleur de peau. Il va ainsi tourner avec Claude Lelouch ("Le chat et la souris", "Le bon et les méchants", puis "Il y a des jours et des lunes", "Les misérables du XXème siècle"), Yves Boisset ("Le juge Fayard dit Le Shénif" - 1977), Patrice Chéreau ("Judith Therpauve" - 1978), Bertrand Tavernier ("Une semaine de vacances" avec Nathalie Baye -1980), jusqu'à "La balance" de Bob Swaim en 1982 qui lui vaudra le César du Meilleur Acteur. Suivront "Tchao pantin" de Claude Berri avec Coluche (1983), "Adieu Blaireau", "Tango l'exil de Gardel", "Rouge-gorge", "Le testament d'un poète juif assassiné", "L'état de grâce", "La couleur du vent", et plus récemment "Ville à vendre" (Jean-Pierre Mocky- 1991) et "Elisa" (Jean Becker- 1994).
A la télévision, il travaillera avec Stellio Lorenzi ("Crime et châtiment", "La cerisaie"), Alexandre Arcady ("Hôtel Baltimore"), Anna Karina ("Chambre 17"), Nadine Trintignant ("Madame le juge"), Samuel Fuller ("Le jour d'expiation"), Michel Wyn ("La cloche tibétaine", "L'avocate"), Marco Ferreri ("Le banquet de Platon") etc., et au théâtre dans 6 pièces: "Le songe d'une nuit d'été", "La cuisine", "Les clowns" et "1789" (Ariane Mouchkine - 1969), "Combat de nègres et de chiens" de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par Patrice Chérau, "American Buffalo" (Marcel Maréchal -1988) et en 1991 "Le château de cène" de Bernard Noël.
Et la poésie là-dedans, direz-vous? Déjà omniprésente dans ses choix de comédiens et, serait-on tenté d'ajouter, dans le rôle de sa vie, elle l'a toujours accompagné depuis la bibliothèque paternelle, et a commencé de s'exprimer dans "Portrait de l'artiste au nez rouge" publié en 1988 aux éditions Balland, puis dans "Pas un jour sans une ligne" (Les Belles lettres-1992), et cette année "Clinique de la raison close", émouvante confession parue aux Belles Lettres, tout en explosant littéralement à travers ses trois disques mémorables: "A l'amour comme à la guerre", Prix de l'Académie Charles Cros/1989 - musiques de Philippe Servain, "Léotard chante Ferré" - Prix de l'Académie Charles Cros/1993 - et "Je rêve que je dors" en 1996 sur des musiques des toulousains Jean-Pierre Mader et Art Mengo. Un album résolument bluesy dont il faut goûter, savourer, digérer chaque mot de chaque chanson tant l'écriture y a puisé dans la vie :
"J'ai touché aux tissus des femmes éphémères/Et j'ai volé son souffle au rouge des baisers/ Jamais je n 'ai cessé de guetter aux frontières..." ("Don Juan parle"), ou "Je voudrais te parler encore/ Mais voilà que tu t'endors/Tu sais/ Tu parles en dormant/ Pas avec moi/ Parfois même tu ris/ Ou tu chantes/ Alors moi j'attends..." ("Je rêve que je dors").
Mais plus qu'en disque ou en livre, c'est en scène qu'il faut voir cet "homme debout", sacré en 1991 Meilleur Chanteur Francophone au Festival d'été du Québec, et vivre avec lui la poésie, comme on transmet un feu sacré, caché au fond des mots. Des Francofolies de 1986 à l'Olympia en 88, de La Cigale en 89 au Palace en 91, du Petit Journal en 93 au Festival de Bourges et au Casino de Paris en 96, pas une salle qui ne souvienne de ses blues lancinants, de ses bateaux ivres, de ses cris du coeur et autres bleus à l'âme qui ont fait tanguer, rire (à ses blagues corses!) ou pleurer des milliers de spectateurs, frappés en plein coeur par ce même frisson qui va de Léo (Ferré) à Léo(tard) en passant par Mano (Solo), les lettres d'or de la chanson française.
"Je suis un comédien et un acteur car l'un et l'autre s'écrient. C'est "à la criée" que je prends ma vie, jouée à la perte, à l'écroulement, à la saignée. Je me suis reproduit par séparation et j'ai dû aimer toutes mes vies".
1996 : white Dju
1994 : Venins
1994 : In the Eye of the Snake
1994 : Elisa
1994 : Les Misérables
1993 : Le Voleur et la menteuse
1991 : Ville à vendre
1989 : Il y a des jours... et des lunes
1988 : Le Dénommé
1988 : La Couleur du vent
1987 : Le Sud
1986 : L' Etat de grâce
1986 : Le Paltoquet
1985 : Tangos, l'exil de Gardel
1984 : Rouge-gorge
1984 : Les Fauves
1984 : Adieu blaireau
1984 : La Pirate
1983 : Femmes de personne
1983 : Tchao Pantin
1982 : Paradis pour tous
1982 : La Balance
1981 : Le Choc
1981 : Quand tu seras débloqué, fais-moi signe !
1980 : Une Semaine de vacances
1979 : La Mémoire courte
1978 : Judith Therpauve
1977 : Va voir maman, papa travaille
1977 : La Communion solennelle
1976 : Le Juge Fayard dit 'Le Shérif'
1975 : Vincent mit l'âne dans un pré
1975 : Le Bon et les méchants
1975 : French Connection 2
1974 : Pas si méchant que ça
1974 : La Gueule ouverte
1973 : Chacal
1972 : Une Belle fille comme moi
1972 : Avoir 20 ans dans les Aurès
1971 : Max et les ferrailleurs
1971 : Les Deux anglaises et le continent
1970 : Domicile conjugal
Interprétations
Participations
1995 : Chute libre
1995 : L' Enfant en héritage
1993 : Le Condamné
1989 : Le Banquet
1989 : Les Sirènes de minuit
1989 : Le Suspect
1987 : Jane B
1979 : Le Journal
1977 : Madame le juge
1976 : Hôtel Baltimore
1975 : La Mémoire
1974 : La Cloche tibétaine
1973 : La Porteuse de pain
1971 : Camille ou La comédie catastrophique
1966 : Crime et Châtiment pour la télévision

My Interests

Music:

Member Since: 11/20/2007
Band Website: gorgone.fr/htdocs/leotard/accueil.htm
Band Members:
• A l’amour comme à la guerre, 1990 •

1 . Larvatus prodeo
2 . A l’amour comme à la guerre
3 . Drôle de Caroline
4 . Ch’te play plus
5 . Cinéma
6 . Jeune fille interdite
7 . Parfaitement parce que
8 . Suave Mari Magno
9 . Demi - mots amers
10. Un requin drôle
11. Mon coeur et le monde bougent
12. Autoroute zéro

• Philippe Léotard chante Ferré, 1994 •

1 . Graine d’ananar
2 . Est-ce ainsi que les hommes vivent
3 . Mr William
4 . Je chante pour passer le temps
5 . Le piano du pauvre
6 . Pauvre Rutebeuf
7 . La the nana
8 . Le bateau espagnol
9 . Le temps du plastique
10. La mémoire et la mer
11. Le temps du tango
12. Dans les banques (t’en as)
13. Avec le temps

• Je rêve que je dors, 1996 •

Production et réalisation : Jean Pierre Mader
Guitare Basse et Claviers, co-compositeur de 9 titres
1. Lonesome Pieton
2. Magazines
3. Danse Du Grand Wanapi
4. Rhetorique Encephalee
5. Des Enfants Qui S’aiment
6. Un Blues
7. Basse Altitude
8. On Ne S’en Va Pas
9. Penguing Song
10. Don Juan Parle
11. Oi Tzigane
12. Je Reve Que Je Dors

• Demi-mots amers, 2000 •

1 . In casa me
2 . Madame
3 . Jolie groupie
4 . Souviens-toi
5 . Quinquagénaire
6 . Papa tu parles trop
7 . Le pou se fout de tout
8 . Bateau ivre
9 . Nos chagrins
10. Faut que j’te cause
11. Verrà la morte
12. Ancien combattant

• LP : Chte Play Plus Club Mix - Edit Radio •

• CDSingle 3" : Chte Play Plus (Reggae) •

Influences:
CLINIQUE DE LA RAISON CLOSE Edité par Belles lettres - Paru le 15/05/1997

PAS UN JOUR SANS UNE LIGNE Edité par Belles lettres - Paru le 15/10/199

PORTRAIT DE L'ARTISTE AU NEZ ROUGE Edité par Balland _ 1988


Sounds Like:

Record Label: Gorgone/Columbia/Sony
Type of Label: Major

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