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Collectif Théâtre

About Me

Le Collectif Théâtre : les acteurs du projetJean-Claude Derudder Jean-Claude DERUDDER est né à Quiévrain le 7 septembre 1943.
En 1972, à 29 ans, Jean-Claude Derudder fonde sa propre troupe : le Kloak Group Théâtre.
L’aventure dure une dizaine d’années, et, depuis, il n’a de cesse de jouer, notamment des textes, dramatiques ou non, d’hommes de lettres belges :
LE SHOW DES MOMIES de Michel Jamsin, MA NUIT AU JOUR LE JOUR de Constant Malva, STABAT MATER de Jean-Pierre Verheggen, FLAMMES de Pierre Mertens, ULTIMA VERBA de Marcel Moreau, LE JOUR DES COUMÈRES de Roland Hourez…
Il adapte aussi des lettres de Vincent Van Gogh (VAN GOGH : VINCENT), des chansons et extraits d’interviews de Brel (B. C’EST PLUS COURT) et des chansons de Jean-Roger Caussimon et des textes de Léo Ferré (CAUSSIMON EN TROIS MOTS).
En tout, c’est à une soixantaine de spectacles auxquels il participe, mais Jean-Claude Derudder est également homme de radio, de télévision, de cinéma, et… de bandes dessinées (il est l’auteur de plusieurs scénarios). Il retrouve souvent Louis Savary (déjà présent à l’époque du Kloak Group), notamment pour co-réaliser des films, ou pour illustrer ses livres (aux éditions Arcam). Car Jean-Claude Derudder, qui a formé des futurs profs d’Arts Plastiques à la Haute école de la CF de Mons, a aussi pratiqué le dessin, la peinture, le dessin d’humour, l’affiche, la caricature…
En 1995, Jean-Claude Derudder reçoit le prix des arts de la scène décerné par la Province de Hainaut, et en 1996 le prix Maurice Bologne du Wallon de l’année.
Jean-Claude Derudder est aussi président et directeur artistique du Collectif théâtre. Abel et Bela est sa deuxième collaboration avec Jean- Marc Chotteau.
En effet, « Caussimon en trois mots » a été créé au Salon de Théâtre dans une mise en scène de Christian Debaere ( La Virgule-Mouscron ) qui a aussi mis en scène le dernier spectacle de Jean-Claude Derudder : « Il treno del sole », en tournée actuellement en Belgique et bientôt en Sicile.
Enfant de la guerre, il a été habitué dès son plus jeune âge à passer et à repasser la frontière et à prendre ses désirs pour des réalités.
En effet, si sa vocation de professeur d'arts plastiques a duré 40 ans, s'il déclare qu'il a été heureux d'y rencontrer de belles personnalités en devenir, il a voulu déborder du cadre, passer là, enfin les frontières et questionner les nombreux domaines qui abordent ce qu'on appelle les "représentations".
D'abord le théâtre où il s'est fait un nom comme comédien, auteur et créateur de spectacles.
Il a créé son propre groupe : le Kloak Group Théâtre. Il a joué et collaboré avec diverses troupes à Bruxelles, en Wallonie, et en France. Il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène passant du classique au moderne ; mais sa préférence, comme il le souligne, va surtout à la découverte de nombreux univers : passeur de mots comme il tient à se désigner.
Ce qu'on sait peut-être moins c'est que Jean-Claude DERUDDER est aussi scénariste de B.D., auteur de textes de théâtre et auteur de films de cinéma, conteur, graphiste, caricaturiste, plasticien enfin. Jamais il n'a arrêté de peindre, de dessiner. Mais il se déclare peu friand de catalogues, de vernissages, d'expositions.
En créant des images pourtant très différentes, il leur a semblé qu'il y avait des résonances entres-elles, des sortes d'échos qui se répondaient. Nous aussi. A vous, maintenant, de voir.
Michel Jamsin
Professeur de dessin à l'école supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons, artiste, écrivain, Michel Jamsin est passionné d'expériences diverses. Pour exemple : Spectacle-environnement ("Curry"1991 )- Expérience de perception théâtrale (lecture simultanée de deux monologues)
Le théâtre d'ombre et lumière ("Contre-Jour " en 2004) en coproduction avec la Fabrique de Théâtre de La Bouverie. Fasciné par l’interdisciplinarité il voudrait approfondir l’idée de « mini-opéras » qu’il avait créés en 1994 et ce, en collaboration avec les élèves de l’école des Beaux-Arts (visuel), ceux du Conservatoire (Arts de la scène - Comédiens) et du Conservatoire de musique (chanteurs et musiciens).
Michel Jamsin est membre fondateur du Collectif théâtre.
Christian Debaere
Formation effectuée « sur le tas ».
Plusieurs stages réalisés ; le dernier en 1986. Stage de musique, danse, cinéma et théâtre.
Spectacles comme comédien: nombreux rôles dont «Bertold Brecht : 40 poèmes à jouer ». «Les précieuses ridicules » de Molière. « Il pleut dans ma maison » de Willems. « La cantatrice chauve » de Ionesco.
« Torpoland » d’après Topor. « Le bourgeois gentilhomme » de Molière, avec le Centre Dramatique Hainuyer. Rôle de Mr Jourdain, mise en scène de Michel Tanner.
Création en 1992 du théâtre du Lointain dont il est acteur, animateur et metteur en scène.
Entre autres: « Trois Labiche en un », « Les vilains » d’après Ruzzante. « Noël chez Tardieu ». « Carnaval chez Molière » . « Les Belles-S--urs » de Michel Tremblay. « Pour en finir une bonne fois pour toutes avec Woody Allen ». « Monologues de garces » et, dernièrement : « Musée haut, musée bas » de JM Ribes.
La rencontre entre Christian Debaere et Jean-Claude Derudder ne date pas d’hier : depuis plus de quinze ans ils partagent une solide amitié et une grande connivence sur tous les sujets concernant la représentation théâtrale. Ils sont aussi amateurs d’anecdotes piquantes, d’histoires drôles et de boissons corsées.
En 2004/2005, mise en scène de « Caussimon en trois mots » et en 2006 : « Il treno del sole ».
Christian Debaere est aussi membre du conseil d’administration du Collectif théâtre.
Jean-Claude Derudder et Christian Debaere ne comptent pas en rester là, ils ont ensemble de nombreux futurs projets et parmi ceux-ci la création d’un spectacle autour des histoires et anecdotes dont ils sont tous deux friands et qui s’intitulerait : « les deux DE … »
Michel Mainil
Saxophoniste, clarinettiste, Michel Mainil est né en 1955 à La Louvière, petite ville de Belgique considérée comme le berceau du surréalisme.
Ce sera vers 15 ans, en côtoyant des musiciens locaux et par l'écoute de disques, qu’il commencera à étudier la musique et, plus particulièrement, le saxophone et la clarinette.
Il s'intéresse au départ au jazz traditionnel et aux big bands (Duke Ellington) avant d'être tout à coup "flashé" par John Coltrane et, plus particulièrement,par les disques Blue Train et Afro Blue Impression. Ces albums seront à l'époque définitifs dans ses orientations.
Parallèlement, il s'inscrit au Séminaire de Jazz du Conservatoire de Liège. Il rencontre John Ruocco avec lequel il prend des cours. Il travaille également l'harmonie du jazz avec Steve Houben et participe aux cours d'ensembles du pianiste américain Dennis Luxion.
Il s'est produit très tôt au sein de nombreux groupes ou de formations tous styles : big band, orchestres de variétés, enregistrements studio, petites formations de jazz traditionnel ou moderne, groupes de salsa, combos de musique africaine, interventions dans des projets théâtraux, poétiques,etc...
Attiré par l'Afrique, il part au Cameroun en 1983 où il se produira dans différentes formules.
Il s'ouvre à la composition dans les années 80 et enregistre une cinquantaine de musique de scène ou sur supports images.
Outre la Belgique, Michel Mainil sest produit en France, Hollande, Grande-Bretagne, Maroc, Cameroun, Pologne et Québec.
Depuis plusieurs années, Michel Mainil développe son travail au sein de plusieurs groupes. On le retrouve régulièrement leader de son propre quartet avec Alain Rochette, José Bedeur et Antoine Cirri. Deux album ont vu le jour : « Water and other games » en 2004 et « Between the two solstices » en 2006. Il collabore régulièrement aux spectacles du Collectif Théâtre depuis « Caussimon en trois mots ». Il est porteur d’un projet autour de Kurt Weill qui devrait voir le jour en 2010.
Il est aussi administrateur de la compagnie.
Ceux sans qui le Collectif Théâtre existerait à peine...
Michel Tanner et la Fabrique de Théâtre sans qui nombre de projets n'auraient pu voir le jour.
Henri Cammarata, membre fondateur du Collectif théâtre, membre de son conseil d’administration et initiateur du projet « il treno del sole » écrit par Jean-Claude Derudder.
Henri Cammarata s’occupe activement avec Antonio Gozzo (son contact en Sicile) d’organiser, en février 2008 la tournée du spectacle qui ira montrer dans ces lieux qui nous ont envoyé tant de travailleurs, la réalité de l’histoire, du côté belge, de cette épopée tragi-comique que fût l’immigration. Le Collectif Théâtre est conventionné depuis 2007( jusqu'en 2010). Tous ses spectacles sont donc réalisés avec l'aide du Ministère de la Communauté française-Service du Théâtre.
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My Interests

Music:

Member Since: 18/11/2007
Band Website: www.myspace.com/collectiftheatre
Band Members: Les associés aux créations :

Caussimon en trois mots
Jean-Claude Derudder (comédien, chanteur)
Eloi Baudimont (piano, direction muscale)
Michel Mainil (saxophones et clarinettes)
Patrick Joniaux (contrebasse, chant)
Antoine Cirri (drums, effets)
Michel Andina (son)
Thierry Harduin (éclairages)
Mise en scène de Christian Debaere

Il treno del sole
A propos du spectacle... (Jean-Claude Derudder)
Tout part du destin de deux hommes qui, en continuant la même chaîne de travail, ne se sont jamais rencontrés.
L’un, Fernand, borain, maréchal-ferrant dans les mines du Borinage et l’autre, Salvatore, italien, travailleur - syndicaliste dans une mine de soufre en Sicile.
Tout part de chansons et d’airs d’accordéon ; fêtant pour l’un, la chute d’Hitler et la libération de la Belgique et pour l’autre la chute de Mussolini, l’Italie délivrée du fascisme.
Danses, fêtes, rigodons et cotillons.
Puis très vite la dure réalité.
En Belgique le chômage sévit, il faut relancer l’économie, gagner la « bataille du charbon ».
Pour Fernand, c’est terminé. Nous sommes en 46, il est en âge de pension. Il connaît la violence du travail de « carbennier » et n’est pas dupe des conditions alléchantes que le gouvernement belge propose aux travailleurs. Ses camarades non plus.
Le succès de l’opération politique n’est pas au rendez-vous. Il faut se tourner vers d’autres pays. L’Italie ? Oui, car la pauvreté y confine à la misère totale. Salvatore, parmi tant d’autres, viendra poursuivre son destin en Belgique, prenant « Le train du soleil » pour s’enfoncer dans le noir des mines du Borinage.
Fernand s’en va, Salvatore s’en vient !
Fernand ? C’était mon grand’père .
Salvatore ? Le père de mon copain d’école italien, devenu mon ami : Francesco.

C’est la ligne du spectacle : le regard d’un Belge sur ces gens différents de nous, pas comme nous : visages, langages, nourritures, chansons, coutumes. Différents, oui ! Et pourtant si proches…les mêmes finalement.
Les parents : rabotés par le même travail, les mêmes contraintes, les mêmes peines, les mêmes malheurs et pour nous, les enfants : la soumission aux mêmes études, le plaisir des mêmes films (Fellini), la drague sur les mêmes chansons(Domenico Modugno / Bobby Solo / Adriano Celentano…), les bonheurs et les malheurs de ce qu’on appelle l’intégration. Evidemment Marcinelle, évidemment le racisme, évidemment la drôlerie, la tristesse, les rires, les joies, les mariages, les mélanges et l’inévitable déclin. Trompés ? Oui ! Eus ? Oui ! Aujourd’hui, on dirait baisés !

Regard sur le passé ? Certes non ! Bien au contraire ! Cette histoire est un moment de la chaîne éternelle : émigrés flamands d’avant-hier, italiens, turcs, polonais et autres d’hier, africains et maghrébins d’aujourd’hui. Chaîne de l’histoire de la production de la marchandise, du profit à tout prix ; miroir aux alouettes où sont venus, où viennent et où viendront se briser tous les déshérités du monde.

Proche de l’animation théâtrale, le spectacle aura une structure souple, susceptible d’investir le plus facilement possible un grand nombre de lieux : des salles de théâtres, des salles de réunions (associations diverses), bibliothèques…Spectacle populaire avant tout, mais dans le sens où Vilar entendait le mot populaire : pas de démagogie mais l’intelligence du propos à la portée du plus grand nombre. Un comédien ( J-C Derudder) portera la « narration » en priorité ; une chanteuse ( Dany Rossi), un accordéoniste ( Carlo Merolle) et un guitariste porteront la Voix et les Airs de l’Italie. Michel Jamsin, derrière l’écran, créera et inventera des images ombre et lumière qui ponctueront le récit.

Jean-Claude Derudder (comédien, chanteur)
Michel Jamsin (images ombre et lumière)
Carlo Merolle (accordéon)
Dany Rossi (chant)
Michel Andina (son)
Mise en cène de Christian Debaere

Dany Rossie :
Huit ans d’études au Conservatoire de Lille (Piano, Solfège, Danse),choriste de studio, de scène, de télévision. Comédienne dans des spectacles pour enfants, comédienne de doublage ( dessins animés, films, séries…), comédienne de pub.
Animatrice - radio (Fréquence Nord pendant 9 ans sous le nom d’Anne Roche) et journaliste (M6 pour le 6 mn Lille).
Il y a 10 ans, elle forme un duo musical avec Carlo Merolle. Ils se produisent alors en piano-bar, ou en soirée cabaret dans toute la région. En 1998, ils enregistrent un album « Si Piaf m’était chantée », puis en 2003 « De Bruxelles aux Marquises » dans lequel ils interprètent des chansons de Jacques Brel uniquement accordéon / voix. Le spectacle consacré à cet album leur fera rencontrer l’accordéoniste de Brel, Jean Corti, avec qui ils se produisent maintenant, régulièrement, sur scène.

Carlo Merolle : il a appris la musique dès l’âge de six ans : l’accordéon, le saxophone et le piano. Mais c’est le piano à bretelles qui l’emportera, révélant un «cordéonneu » des temps modernes, au feeling “Azzolien” Musicien / comédien dans de nombreux spectacles « Jeune public », cet enfant d’immigré italien s’est produit, entre autres, aux côtés d’Edouard Duleu, Aimable et aujourd’hui Jean Corti ( L'accordéoniste de Jacques Brel ).

Influences: Sont encore disponibles, frais de port inclus :

Le CD « Taper toudis taper » chansons wallonnes (15 €)
Le CD « B, c’est plus court » chansons du spectacle sur Jacques Brel (15 €)
Le CD « Caussimon en trois mots » chansons du spectacle en hommage à Jean- Roger Caussimon ( 15 €).
Ainsi que le texte « Caussimon en trois mots » adaptation de Jean-Claude Derudder sur des textes de divers poètes, de Léo Ferré et de Jean-Roger Caussimon (5 €).

Passez votre commande au 29, rue de la Cascade 7022 Hyon (Mons) ou à l’adresse mail : [email protected]
Facture à régler pour la Belgique : 068 -207 4697-88 du Collectif théâtre a.s.b.l

Pour l’étranger ne pas oublier : IBAN : Be56 0682 0746 9788
BIC : GKCCBEBB
Record Label: Kloak
Type of Label: Indie

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