About Me
Qu'il est difficile de se présenter soi même, alors laissons faire ceux qui nous aiment bien!"Les trois musiciens et chanteurs Laure (flûte traversière), Etienne (guitare, chant), et Clément(guitare), ont su nouer avec le nombreux public un contact très chaleureux.Les chansons interpretées issues du grand répertoire français ont ému et fait battre le palpitant de chacun.Il est vrai que la force des textes, l'impertinence des mots et la qualité de l'interprétation amènent des émotions fortes qui au delà du coeur interpellent la réflexion.
Le public conquis a pu ensuite échanger avec les artistes autour d'une table bien garnie et surtout vraiment conviviale..."
La dêpeche"Trait inhabituel, le notaiRe dispose d'un Palpitant autonome, qui se détache parfois de la cellule principale pour former un groupuscule de trois individus aux fonctions invariables : l'étienne, qui roule des mirettes et chante en malmenant les cordes d'une guitare nylon ; le clément à bouc noir, voué à l'usage de la six-cordes électroacoustique, qu'il ne malmène pas mais excite à l'envi ; la laure rieuse, dont les doigts lutinent délicatement les orifices d'une flûte de travers.
A l'instar du notaiRe, le Palpitant chante, donc. En français, par goût et par habitude. Avec un éclectisme dirigé, dans le style comme dans le ton, qui force à le rapprocher de divers cousins d'harmonieuse goualante : le Brel, le Brassens, le Ferré pour les plus anciens, en plus frais Mano Negra, et même Thomas Faire-Scène.
Le Palpitant se caractérise également par son énergie tranquille, ses remuements derrière le microphone et sa goguenardise. Sa langue, vernaculaire, ne répugne pas au gros mot.Car le Palpitant a le bec acéré et la dent dure, en quoi il se distingue radicalement de la poule commune (gallus gallus domesticus).On le voit, le Palpitant mérite indéniablement l'intérêt. Peu farouche, il se laisse observer avec une certaine complaisance. Nous ne saurions donc trop recommander aux naturalistes musicaux, amateurs distingués ou professionnels chenus, de poursuivre l'étude passionnante de ses moeurs et coutumes, pour le plus grand bénéfice de l'humanité et le bon remplissage des tirelires dont dépend sa subsistance. Aucun autre matériel que paire d'yeux et d'oreilles n'est nécessaire. "
Jacques-Olivier Badia
