About Me
-RUGGERO J MUNAFO AVEC UN J...COMME DANS JEROME!-A une autre époque,vous auriez pu l'apercevoir sur un bateau de pirates dans le détroit
de Messine,ou le croiser dans une ruelle de Tolède, l'épée noire a la main, ou encore le
rencontrer sur les marches d'un palais byzantin, fendeur de fil en quatre.
C'est vrai qu'il possède a la fois le profil de médaille d'un empereur romain et le visage
farouche d'un deuxième couteau dans un film de Sergio Leone.
Mais il faut reconnaitre que ce 'beau ténébreux' a plus d'une corde a son arc et, dans tous
les cas, six ou douze cordes à sa guitare de combat. Le destin? Jugez plutôt.Il est né a Quaregnon, en terre de hainaut, dans cette région de chant choral, une fierté de
Borinage, un 18 mars sur le coup des années cinquante.
Ses parents sont siciliens et, comme tant d'autres après la guerre, ils sont venus travailler
en Belgique.Le papa 'Giovanni' est un homme de courage: il sera donc mineur dans les entrailles de
l'Epette, ce qui en francais veut dire 'le Rieu du Coeur', ce fameux charbonnage de Quaregnon Sud.
Et là , déjà , le destin des Munafo est en marche, puisque le jour de la déclaration de
naissance de son second fils 'Ruggero', le papa Munafo n'était pas dans la galerie
souterraine au moment du coup de grisou fatal qui provoqua la mort de sept mineurs.
La mama 'Maria' suivra l'aventure familliale obligée.
Elle a un prénom qui respire a lui seul la chanson sicilienne.Elle a le lyrisme dans
l'âme. C'est donc elle qui insufflera le gout de la musique a son fils ainé 'Diégo', qui lui-
même donnera celui de la guitare a son frère cadet, Rugero.
En 1962, il a 12 ans quand le papa Munafo lui rapporte une petite guitare: un cadeau du ciel!
En 1963, à l'âge auquel on court les filles', il achète chez Aimable Donfut sa première vraie
guitare et comme il sait que les miracles n'ont lieu qu'une seule fois, il entre au
conservatoire Royal de Mons en classe de solfège et de guitare classique.Il n'a pas vingt ans, quand il rencontre le guitariste Carmelo 'Charlie' Agresti grâce à qui il
devient l'accompagnateur de SALVATORE ADAMO.
C'est a cette époque que 'Pépé', le bassiste de Salvatore, lui donnera le surnom de 'Jérôme'.En 1971, toujours accompagnateur, il entre dans 'la famille' des musiciens de studio et
devient tres vite le spécialiste numéro un des pickings, dans la ligne des James Taylor et
Joni Mitchell.
Il fertilise le plaisir des cordes et cette guitare du coeur qui lui tient lieu (presque) de
compagne car c'est bien de l'amour qu'il s'agit, vous l'aviez deviné.
Amour de la musique, amour de la chanson, amour de la mélodie bien faite, de l'harmonie
colorée et subtile, du contre-chant éfficace et innattendu.Le bonhomme ne s'y trompe pas: il sait de quoi il joue!
Et il en joue fort bien, depuis belle heurette!
Qu'on ne s'y trompe pas non plus: la connaissance de la guitare, instrument complet mais
difficile,demande un travail quotidien. Il faut de la rigueur, du doigté, le savoir des
tablatures, ainsi qu'une culture musicale importante.
Son respect profond pour la base classique de l'instrumentation et sa volonté de
perfectionnement, ce qui veut dire des heures et des heures d'arpèges, de pickings, de
figures folk ou country, confirment son admiration pour des pointures comme Jerry reed et
Chet Atkins.
Il est vrai qu'on ne prête qu'aux riches!Au delà de la musique, ou mieux, des musiques, il est aussi un homme très concerné par les
contacts humains et les idées généreuses. Il a en lui ce sens aigu de la solidarité: c'est un
être constant.
Investi de cette noblesse naturelle, il cultive, sans arrogance, les expressivités du quotidien
de la vie: la force vive de l'amitié et la beauté des femmes quand vie merite d'être vécue.
A la tienne,Jérôme!Vous avez dit musique? Alors place a la guitare: c'est elle aussi son oxygène indispensable.
En toute fidelité, à la sante de l'été 2005.
-PAUL LOUKA- (ADMINISTRATEUR DELEGUE DE LA SABAM)***Merci a tous pour vos nombreux messages. Faute de temps, je ne peux malheureusement y répondre à chaque réception. JEROME MUNAFO***