About Me
"Un peu de moi-même pour des amis connus et inconnus" (dixit Rudyard Kipling dans son autobiographie).LITTERATURE ET MUSIQUE sont deux vieilles passions bien complémentaires pour un diable de quadragénaire de Gascogne, historien et universitaire de formation. Le bonheur, dans une première vie, d'enseigner l'histoire, essentiellement celles des idées, en fac et en vrac, du côté de Toulouse... Quelques infortunes, une période en gris-noir... puis, depuis quelques années, un retour dans la petite ville natale et sa souriante campagne environnante, avec désormais un engagement plus intense sur de vivifiants chemins de traverse, pas forcément éloignés, en vérité, de la Via Appia de dame Clio.
Roman, nouvelles, poésie, contes drôlatiques ou fantastiques, pastiches de mémoires... Imagination et fiction... Au-delà du vice impuni de la lecture, c'est toute une PANOPLIE LITTERAIRE que l'on a la faiblesse, l'ambition, la prétention, de saisir au vol... en écrivant. Donc, on lit, on relit, et on écrit, en rafraîchissant au besoin de vieux manuscrits. Tout cela, en s'efforçant de faire bouillir à qui mieux mieux une marmite dans laquelle on n'est pas vraiment sûr d'être tombé quand on était petit, par Toutatis!
Quant à la MUSIQUE, elle est toujours là , cette autre vieille maitresse, depuis les matins d'hiver jusqu'aux nuits d'été. Elle est pour l'essentiel dite "classique", jusqu'au croisement avec d'autres chemins de traverse, sans exclusive: ouverture cent pour cent sur tout ce qui est richesse, originalité, personnalité attachante chez les artistes, dans la musique et la chanson d'aujourd'hui. Sans oublier la musique de films... En somme, un vieil engouement, viscéral, pour tout ce qui est mélodie... Comme pour la musique des mots. Au passage, on avoue la frustration du mélomane passablement averti mais musicien techniquement honteux: celui qui ne se fie qu'à son oreille pour tenter de pianoter cahin-caha, au gré de quelque vague improvisation. Autant écouter plutôt, quand l'occasion se présente, quelque bonne âme amie en visite, vraie pro du clavier, et se repaître benoîtement de son talent, de son regard lumineux, de son sourire.Et puis, après tout, quand on est tout à l'écoute de quelque artiste, on se surprendrait parfois à entendre au loin une petite voix, nasillarde mais ferme, venue d'on ne sais où. Ce serait celle - tiens... - d'un petit chef d'orchestre tout excité que l'on finit par reconnaître... Karajan? Mais non... Le fameux Stanislas Lefort, plutôt. Vous savez, celui de "La Grande Vadrouille" (notre Fufu national, quoi...). Et le voilà qui hurle à notre oreille son grand cri d'artiste inspiré... Cri du coeur-cri de ferveur, même s'il semble bien cabotin: "JE NE VEUX QUE BERLIOZ ET MOI!!...".
Vive ces grands possédés!
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