John Baldwin, alias John Paul Jones, naît le 3 juin 1946 à Sidecup dans le Kent en Angleterre, dans une famille de muisciens. Son père, pianiste de jazz travaille notamment sur des bandes originales de films. Très Tôt, encouragé par ses parents, il apprend le piano et ensuite l'orgue. Il jouera ensuite à l'église le dimanche. Un peu plus tard, il s'offre une basse et se fabrique un ampli. Lorsqu'il rencontre Jimmy Page, au cours d'une session d'enregistrement pour Donovan, il est loin d'imaginer que le groupe qu'il forme avec lui en octobre 1968 deviendra l'un des groupes le plus influents de la rock music. En 68, au début de Led Zeppelin, John Paul Jones est déjà un musicien confirmé, il joue en tant que musicien de studio et est le bassiste et l'arrangeur des disques Decca. Il joue sur quantité d'albums de soul et de rythmes and blues. Il joue pour Donovan, Cat Stevens, Cliff Richard et participe entre autres à l'enregistrement du hit de Herman's Hermits, "No milk Today". Il sera également, peu de temps, bassiste de Jeff Beck...John Paul Jones a en tant que fondateur de Led Zeppelin, une position de leader. Le groupe doit prendre une orientation mi-blues, mi-néo-classique. Lorsque Robert Plant et John Bonham arrivent, le groupe prend une orientation plus rock, voir métal (Led Zeppelin est un précurseur du style). Dire que Led zeppelin est le groupe rêvé de John Paul Jones serait donc exagéré. Le rock n’est ni son milieu naturel, ni sa passion viscérale. Il compte bien moins pour lui que le classique, ou même la folk et les instruments traditionnels. Ces quelques frustrations au départ du groupe n’empêcheront pas Jones et Bonham de former une des sections rythmiques les plus célèbres de l’histoire du rock. La personnalité introvertie de Jones laisse peu paraître l’influence considérable qu’il a eu sur Led Zeppelin. Sans ses goûts hétéroclites et ses investigations dans la musique arabe et indienne, des titres comme Kashmir, The Rain Song, Gallows Pole voir même Stairway To Heaven n’auraient certainement pas existé, ou alors auraient été bien différents. Dans les trois dernières années de la carrière du groupe, son influence devient moins primordiale, de son aveu même, il ne se sentait plus très concerné et à partir de l’album « Presence », il se contente d’assurer les séances d’enregistrement comme le ferait un musicien de studion consciencieux. Lorsque le dirigeable jette l’éponge, Jones disparaît complètement de la circulation pendant plusieurs années. Il fait dorénavant de rares apparitions, une pour le Live Aid en juillet 85 et une pour l’anniversaire des disques Atlantic. Il a pris part à un morceau d’un album de Manu Katché. Il avouera à cette occasion ne pas avoir touché une basse depuis dix ans. Il se consacre à la musique classique et compose des pièces pour musique de chambre...En 1998, John Paul Jones commence à travailler sur son premier album solo, appelé “Zoomaâ€. Avec celui-ci, il tourne aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. En 2001, sort « Thunderthief, son dernier album, en date.
