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http://www.festafrica.org
Fest’Africa, festival pluridisciplinaire annuel de littérature africaine est sans doute la meilleure carte de visite de l’association.
Il rassemble sur une période d’une semaine plusieurs univers artistiques : peinture, théâtre, écriture, photographie, musique, danse… et se veut le miroir d’une Afrique révolutionnaire d’un point de vue intellectuel, loin des paysages de savanes et animaux sauvages, autrement dit, du folklore et idées préconçues que la doxa se fait d’elle.
Par ailleurs, Fest’Africa contribue à l’épanouissement de la vie culturelle de Lille.
Fest’Africa présente l’Afrique vue par des "africains d’Afrique" et ceux d’ailleurs, exilés de corps et/ou d’esprit. En créant cette tribune de l’Art et de la littérature africaine, sous toutes les formes, l’A.M.A répond aux objectifs qu’elle s’était fixés, à savoir :
- CREER UN RENDEZ VOUS ANNUEL LITTERAIRE ET ARTISTIQUE pour les créateurs d’Afrique et de la diaspora négro-africaine.
- CONTRIBUER A LA DECOUVERTE ET A LA DIFFUSION d’oeuvres (peintures, cinématographie, littérature, musique…) africaines et issues de la diaspora auprès d’un large public.
- CONTRIBUER A L'EPANOUISSEMENT DE LA VIE CULTURELLE dans la métropole lilloise et dans la région du Nord-Pas-de-Calais.
- PROMOUVOIR LES ECHANGES CULTURELS entre les créateurs d’Afrique, de la région Nord-Pas-de-Calais et ceux de la diaspora noire.
Au fil des années, le dynamisme de l’association a considérablement crû.
En effet, la vie de l’association ne s’articule pas uniquement autour du Fest’Africa. Tout en respectant les lignes de conduite qu’elle s’était tracées, A.M.A organise par exemple des rencontres-débats avec des jeunes élèves des collèges et lycées, afin de leur faire découvrir une image différente de l’Afrique loin des clichés et peut être susciter un intérêt envers une Afrique culturellement riche.
- Elle participe et instaure des salons littéraires, toujours dans un cadre de communication et de promotion de la culture négro-africaine (Salon du Livre 2000).
- Elle initie des projets comme "Amours des villes, villes africaines".
Car si l’évènement majeur reste le festival, huit jours par an ne suffisent pas pour répondre à cette méconnaissance de la culture africaine que beaucoup ignorent ou du moins, n’en ont qu’une connaissance superficielle.
Coup de rétro
Du 23 au 27 novembre 1993, il y a eu la première édition, dénommée : "Lettres d'Afrique". Le thème ? "Écriture : africanité et/ou universalité ?". Quatre écrivains africains, notamment Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi, Tierno Monénembo et Jean-Jacques Nkollo ont baptisé l'événement. Que de souvenirs ! Pour la première fois, Lille accueillait des écrivains noirs.
Ensuite, du 2 au 7 novembre 1994, Fest'Africa pousse son premier cri, avec pour thème la Négritude. Fest'Africa 94 c'était entre autres, la majestueuse et divine chanteuse malienne Amy Koïta, pour un concert d'ouverture au Nouveau siècle en présence de Adam Bâ Konaré, l'épouse du président Mali, une rencontre, à l'Université de Lille I entre Jacques Rabémananjara, l'un des pionniers de la Négritude et ses "hérité", des peintres en résidence venus de deux mondes, celui du Tchadien Abdelkader Badaouï et celui de l'Ivoirien Théodore Koudougnon, la voix de Lokua Kanza au Sébastopol. Autant d'images pour un succès. À persévérer et à développer.
Ensuite, Fest'Africa cuvée 95, 10-18 novembre, dédié à l'écrivain congolais Sony Labou Tansi disparu le 14 juin, qui fut des nôtres en 1993. Cette troisième édition avait pour thème, la diaspora noire. Une dizaine d'écrivains pour se parler et parler de leur "séparation" causée par l'esclavage. Les cousins africains, antillais, haïtiens étaient contents de se retrouver pour discuter de l'Afrique, la mère patrie. Deux musiciens de génie, Ray Lema et Francis Beby à l'opéra, pour un coup d'envoi festif, des lectures théâtrales, une monumentale exposition de photographies africaines, des hommages à des "grands", comme Sylvain Bemba et Alioune Diop, des séances de cinéma aux couleurs africaines, en présence de Laurent Chevalier, réalisateur de L'Enfant Noir, une clôture à l'Aéronef où l'on a pu "bouger" sur tous les rythmes tropicaux, après le concert de Oumou Sangaré et de l'émouvant trio vocal a cappela malgache.
Et ainsi de suite...