Sam Raul

Comme l'herbe pousse, Les bourgeons soumis, S'évanouissent à l'orée des soleils...Au bruit sourd des soirs de pluies, Elle essuira au palié mes restes de suieJ'attendrai au chaud, Sous un toit de marbre, Protégé des courants d'airs; Voire le vent, dépouiller les arbres, De leurs lambots... ...Présage!Le sifflement lent Du vent des marées de septembre Berce l'attente de fantomes indolents Dans le drapé de ses tourment Rassure et me rend dément...Dans ces nuits des soirs conquis, Au travers de halles je m'égare, je ventile... Faut-il dormir hors connexion? Attendre nos autres fonctions? Un clown doit pleurer sans raison...Dans des halles comme dans la rue Les marées humaines s'aborde mes attentes J' entend au tables de ces cafés étourdissants Des piafs jacassant Indiscraitent du "quand diront-ils?" Au mascara épais de compromis Et à la mèche plaquée d'individualité, Solitude, quelle solitude...Ha! quelle est belle la pudeur, Celle qui dévoile des culs, Et rien, que des culs.Mais, on y touchera peut ètre un coeur Par imprudence... Je serai sincère...Et quelque part l'herbe pousse... Les bourgeons soumit S'évanouissent à l'orée des soleils...Sam Raul 11/07

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