Des céateurs, musiciens, chanteurs, comédiens, auteurs et niçois. La création niçoise existe : venez la rencontrer. La culture est aussi nécessaire que l’oxygène, sans elle, c’est le désert. Les chiens aboient et plus aucune caravane ne passe. De nos jours, les déserts culturels se concentrent dans les banlieues. L’ennui aussi. La véritable réponse à l’insécurité, c’est la culture et non les commissariats. C’est elle qui rassemble, qui fait que les gens se rencontrent dans les fêtes, les lieux de spectacle, partout où il y a partage des émotions, des sentiments ou des rires. Nous pensons que Nice a aussi une originalité culturelle. C’est pourquoi, nous créons Lo Gran Festival, qui ne pouvait avoir lieu que dans le Vieux Nice au théâtre du Pois Chiche. Quelle est cette originalité? C’est une façon de voir les choses et de les dire, que ce soit en niçois ou en français. En un mot, c’est le pantaï, le droit au rêve qui a fait imaginer aux artisans carnavaliers les grosses têtes, ce délire que l’on retrouve un peu partout dans la création niçoise, de Gustav-Adolf Mossa en passant par Rancher ou l’Ecole de Nice. Liberté du rêve et rêve de liberté. Viva lo pantaï !