Nos peaux aiment ... et sont contre nous! (enfin, ça dépend des fois, suis athée-ré parfois!)
« Pourquoi tu n'écris plus, pourquoi tu n'écris pas?
Tu ne décries plus et même pas moi. Je ne te plais pas ou quoi?
Mais qu'est-ce qu'elles ont donc que je n'aurais pas?
Plus d'Amour? Certainement pas.
Mais que sont-elles donc que je ne saurais pas?
Pris avec humour, ça ne me touche même pas.
Est-ce que tu m'aimes, dis?
Pourtant tu as écrit pour elles, toujours, et tu y as cru!
Elles t'ont déçu et ça t'a donné des ailes, je ne te comprends plus, mon Amour.
Sache que certaines ne mentent pas toujours. »
Je t'ai répondu :
« Parce que tu n'es pas « elles », et que tu ne le seras jamais.
Parce que tu es toi, et que je ne saurai jamais pourquoi tu ne m'as pas coupé les ailes.
Et pourtant tu aurais plu. A d'autres. Mais pas à moi. Ou plus.
Dans ces cas-là , les mots ne viennent pas. Mes maux non plus.
Pour ces cas-là , mes maux deviennent vite des mots dont je ne veux pas.
Y'a des moments dans la vie où il faut faire des choix, ma belle.
Et lentement dans cette vie, tu avances alors pour toi.
Ou tu te mens. Au choix. A savoir lequel.
C'est là que tu retrouves cette envie d'alors. De vivre. D'être toi.
Et moi. D'être en émoi ou pas.
Tu oublies alors ces avances d'antan, tu ranges le passé, maintenant et en fin.
Et c'est bien.
Tu regardes enfin devant et te vois exister face à ton sort.
Etrange et toujours pas assez.
Et c'est mieux.
Tu sais, il y certaines questions dont il vaut mieux se passer et certaines réponses, sans doute et pourtant bien présentes, qui te poussent à revenir à la raison.
N'en déplaise aux envieux. Et aux cons.
Pourtant et pour autant, il y a dans ta question déjà une réponse toute trouvée :
Elles n'ont plus que des mots, elles ... et moi je t'ai toi!
Et toi et moi, on s'est retrouvés sous le même toit!
Plus elles.
Et lorsque ces mots deviendront nos maux, il vaudra mieux en rester là !
Repartir loin de tout ça. Ou en rester coi. »
Et on fera tout pour ne pas en arriver là , ma belle! »
Je t'aime!
Nico
Madame,
Je suis votre avoué, vous qui m'avez ému dès le premier baiser.
Votre tendresse, votre fragilité m'a plu. Dès le début.
Vous avez su faire vaciller mon coeur, finalement, pour mon malheur.
Vous l'avez détruit, piétiné, endolori, pétri de chagrin qu'une vie ne saurait,
en cent ans, restaurer... et pourtant, vous l'avez. Il vous est dédié.
Ce coeur, amer et sans manières vous est voué.
Je suis sans doute atteint de folie, Madame, mais quelle plus belle cruauté
que d'aimer et de mourir pour une cause que l'on a toujours rêvée.
Pour vous, je suis prêt à tout. Vous êtes ma vie. Ma mie, ma dulcinée.
Je suis mort mais pourtant vivant. Vous avez révélé en moi, Madame, ce que je n'aurais
plus osé espérer. Des sentiments! Des mots! Des maux!
Oui, je suis sans doute fou, Madame. Fou de vous!
Ne m'en tenez pas rigueur, Madame, car votre courroux ajouterait à ma folie.
Affectueusement.
Votre avoué dévoué.
Nicolas
Madame,
Une fois encore, l'occasion ne nous fut pas donnée de nous parler.
Des textes, écrits par d'autres que nous, ou "Dieu" sait qui, nous ont servi d'alibi.
Tant de vérités, bien que fondées, ne doivent, bien au contraire, nous éloigner.
Au travers de ces évidences, il est un fait avéré, l'amour n'est pas donné. Ni pardonné.
L'amour est, certes, un bienfait mais également une torture que je me dois d'endurer.
Pour expier mes fautes. Pour payer le mal que je vous ai fait.
Vous qui représentez
ma vie, ma foi, ma loi, mon chemin de croix.
Je ne suis pas digne de recevoir de vous,
encore un signe.
Et pourtant, je vous en conjure, faites fi de mes injures et daignez m'écrire, ne fut-ce que quelques mots, me libérant de ces souffrances quotidiennes,
de ce mal qui me ronge, de ces remords qui m'étreignent.
Madame, je vous en conjure, si Dieu existe, je m'en remets à lui et de toute mon âme,
je le prie, je vous en prie, et je jure de vous aimer pour la vie.
Affectueusement.
Votre avoué dévoué.
Nicolas
Madame,
Je vous aime plus que moi-même,
Car, qui suis-je, en effet, sans effets, pour oser penser,
Ne fut-ce qu'un instant, et c'est un fait, constant, que la réciproque puisse vous traverser l'esprit,
Nous ne fûmes qu'un moment;
Ce serait présumer de mes forces. Un Roc. Un constat féroce.
Interdit. Et inconvenant. Ce serait une entorse, indécente.
Au mot «aimer», tellement, tel amant, tel qu'il suit. Je nous hais. Nonobstant.
Une autre époque, épique, sans doute. Sans doute ... plus qu'une tactique, un Coming «out».
Out of stock. Sold out.
Trop osé, trop posé et empli de non sens! Inexistence!
Souffrances. Une vie d'errance. Des résurgences.
Vous voguez, Madame, au gré du vent, et que le courant vous porte, loin ...
Loin de mes tourments. A mon grand dam, Madame.
Allez donc, Madame!
Fêtes, votre vie. Fêtes, ici et là . Hélas. Et las. Je me résigne.
Je ne vous désigne même plus. Je ne serai pas l'élu. Insigne et résolu. Je suis passé.
A côté de l'Absolu.
C'était écrit, je ne l'ai pas lu. J'aurais pourtant dû lire. Du délire
Vous m'aurez marqué, aux fers ... rouges mais parfois bariolés. Parfois... Par foi.
Je vis encore, Madame. Pour vous. Par vous. Parce que c'est vous. Et que, ce bonheur, j'y crois! Encore.
Je vis. Je revois. Des remords, que je revis.
Je vous ai vue, je vous vois et je vous envie.
Je vous ai voulue, je vous en ai voulu et je subis.
Pour toujours. A jamais. Parce que je vous aimais et que je vous aimerai. Encore et encore
Pour cette envie qui vous entraîne, dans la vie, mon Amour!
Ma muse, mon égérie, ma mie, mi amor... La mort de ma vie.
Mon amante religieuse. L'infâme de ma vie.
Affectueusement.
Votre avoué dévoué.
Nicolas
Jeu de maux
Des preuves, toujours des preuves.
Toujours prouver. Ces épreuves éprouvantes.
Que tu exiges. Et tu l'exiges. Pour ça, oui. Non?
D'où litige. C'est prouvé. Doux litige.
Eprouver... ou non, l'amour. Toujours.
S'éprouver. Qu'on existe. Qu'on se donne, ... bonne conscience!
Que, si l'on n'est pas l'un, ce n'est pas la lune qu'on atteindra.
Quoi? Que ce soit! Des deux mains. J'applaudis.
Dès demain, c'est l'autre, qui aura la science, de toute façon.
C'est tout dit. Dis... Non-dit.
«Sois pas si con». Je le conçois.
Manque de confiance en soi. Soit.
Manque intense. Un temps, heureux, sois peu... un tant soit peu sérieux!
Concours de circonstances.
Ca se décline. Con, cirque, constance du cours.
C'est ce que le con dit : Con, cours ... des circonstances, atténuées mais éreintantes.
Malheureuse!
On décline. Donne. - Toi : Mauvaise donne. Pardonne : - Moi : Fais le pas. Ou le fais pas. A d'autres. Mais pas à moi. C'est pas toi. Nie moi.
Oh, que non, plus! C'est qui alors? C'est quoi cet amour, trop lourd pour l'âme, apporté, et plus à portée?
Même plus. Tu m'aimes plus. Tu m'aimes pas. Tu me tues. Tu es moi, tuez-moi, tue-moi.
Une pléthore! Une plaie, ... un tort!
Un combat? Même pas. Un qu'on bat!
Doit-on, vraiment, aimants, nous-même, ne nous aimant plus, même, en arriver là ?
Amant, je t'aurai aimée, et c'était beau et même bien, mais cependant, et quand bien même, malgré ce pendant bohème, aime, toi!
Moi, je te désirerai, toujours avec envie. Toujours en vie.
C'est l'amour, ... absolu. Mon amour, ... inconnu. Mon inconnue. Mon absolu.
Toi, toujours, tu me renierais. C'est comme ça! Plus jamais, tu ne voudrais de moi.
C'est l'histoire d'un gars, pessimiste, qui survit, juste pour voir si l'espoir fait vivre.
C'est l'espoir d'une fille sans histoire qui vit, juste pour un soir, optimiste, un moment dans ses bras.
Pour l'instant. Cet instant!
Une histoire triste mais vraie. Triste vie.
Ivre éperdu. Perdu. Livré. Pauvre de moi.
Vis, toi! Riche de ça. Vive toi!
C'est tout vu. J'ai rien vu venir de l'avenir.
Je ne suis rien.
Rien n'est plus juste. Juste! Pour toi!
A toi
Nicolas
Tais-toi mon coeur
envoyé par Dionysos
La colère Jérome Attal La Flèche d'or 10 11 07
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L'amante
Mon rêve est embarqué sur une île flottante,
Les fils dorés des vents captent, en leurs réseaux,
Son aventure au loin sur la mer éclatante ;
Mon rêve est embarqué, sur une île flottante,
Avec de grandes fleurs et de chantants oiseaux.
Pistils dardés ! pollens féconds et fleurs trémières !
Un rut immense et lourd semble tanguer dans l'air ;
Les blancs magnolias sont des baisers faits chair
Et les senteurs des lys parfument la lumière.
Les pivoines, comme des coeurs
Rouges, brûlent dans la splendeur ;
L'air pantelle d'amour et ses souffles se nouent ;
L'ombre est chaude, comme un sein sous la joue ;
De larges gouttelettes
Choient des branches, infatigablement,
Et les roses et les iris vont se pâmant,
Sur des lits bleus de violettes.
Je me suis embarqué sur une île éclatante
De pampres verts et de raisins vermeils,
Les arbres en sont clairs et leurs branches flottantes
Semblent, de loin en loin, des drapeaux de soleil.
Le bonheur s'y respire, avec sa violence
De brusque embrasement et de torride ardeur.
Le soir, on croit y voir s'entremordre les fleurs
Et les torches des nuits enflammer le silence.
- Y viendras-tu jamais, toi, que mes voeux appellent
Du fond de l'horizon gris et pâle des mers,
Toi dont mon coeur a faim, depuis les jours amers
Et les saisons d'antan des enfances rebelles ?
Mon île est harmonique à ton efflorescence,
Où que tu sois accepte, ainsi que messagers
Partis vers ta beauté sans pair et ta puissance,
Les parfums voyageurs de ses clairs orangers.
Arrive - et nous serons les exaltés du monde,
De la terre, de la forêt et des cieux roux,
L'univers sera mien, quand j'aurai tes genoux
Et ton ventre et ton sein et ta bouche profonde,
A labourer sous mon amour fécond et fou.
Je me suis embarqué, sur une île gonflée
De grands désirs pareils à des souffles venus
D'un pays jeune et ingénu ;
Un fier destin les guide et les condense, ici,
Comme un faisceau de voix, d'appels, de cris,
Au coeur des batailles et des mêlées.
Les yeux des étangs bleus et l'extase des flores
Regarderont passer notre double beauté,
Et les oiseaux, par les midis diamantés,
Scintilleront, ainsi que des joyaux sonores.
Nous foulerons des chemins frais et flamboyants,
Qu'enlacera l'écharpe d'eau des sources pures,
Un air de baume et d'or que chaque aurore épure
Assouplira notre corps en les vivifiant.
Nos coeurs tendus et forts s'exalteront ensemble
Pour plus et mieux comprendre et pour comprendre encor
Sans avoir peur jamais d'un brutal désaccord
Sur la fierté du grand amour qui nous rassemble.
Nous serons doux et fraternels, étant unis.
Tout ce qui vit nous chauffera de son mystère ;
Nous aimerons autant que nous-mêmes la terre ;
Les champs et les forêts, la mer et l'infini.
Nous nous rechercherons, comme de larges proies,
Où tout espoir, où tout désir peut s'assouvir :
Prendre pour partager, et donner pour jouir !
Et confondre ce qui s'échange, avec la joie !
Oh ! vivre ainsi, fervents et éperdus,
Trempés de tout notre être, en les forces profondes
Afin qu'un jour nos deux esprits fondus
Sentent chanter en eux les grandes lois du monde.
Emile Verhaeren
Grand Corps Malade - Comme une évidence
par GrandCorpsMalade
"Les Showdus - La cendre"