About Me
IBRAHIM KEITAARTISTE SANS FRONTIERESNé en 1981 au Burkina faso à Bobo Dioulasso, Ibrahim Keita est issue d'une famille de griot (fils de Araba KOITA et de fatoumata DEMBELE). Il. est plongé dans la musique dès son plus jeune âge. Il fait sa scolarité et le début de son apprentissage musical à Djibasso (15 km de la frontière du Mali), le village de ses parents.A l'âge de 9 ans, il retourne à Bobo Dioulasso et assimile petit à petit tous les instruments traditionnels (djembé, kora, n'goni, balafon...) auprès de sa famille et du grand maitre suprème du djembé, Adama BOLOBA.En 1993 il se fait repérer par DJELIBADENI VIEUX et va suivre pendant plusieurs années la troupe DJIMI OUATTARA de la province du Houet avec laquelle il va se former au théatre, et apprendre à dompter le public grâce a de multiples représentations du Burkina jusqu'au Mali.En 1994, c'est l'arrivée à Ouagadougou aux cotés de sa mère et de ses frères. Nouveau terrain à conquérir, il parcours les rues de la grande ville sans jamais quitter son djembé. Petit à petit il apprivoise la capitale et sa langue (le moré). Il donne beaucoup de représentations (mariages, baptèmes, concerts, festivals) entouré de ses frères avec lesquels il joue depuis toujours sous le nom de SINIA SIGUI ("la vie de demain") - Les Frères KEITA. Recruté en 1998 pour son talent par le groupe SURUTUKUNU, puis NEKRE en 1999 et ZIMAWE il ne cesse de se produire en concerts. Ouagadougou et ses alentours (dont Ziniaré, le village du président du Burkina, ou il joue pour lui durant quelques semaines) sont maintenant terrains conquis.Il va rejoindre l'Europe en 2000. Il transmet son art à de jeunes apprentis, et connait de nombreuses scènes lors de concerts et fetivals en France, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, en Italie... Il joue aux cotés d'artistes de renommé internationnal comme Souleymane DAMKABARY, Pako KONE, Bakary DIARRA, Sorel DIABATE, Doussouba DIABATE, TARACE BOULBA avec lesquels il fait une tournée en 2003 au Sénégal, au Mali et au Burkina. Tous disent de lui qu'il est le "résultat d'un métissage culturel du 21 ème siècle".En 18 ans de carrière Ibrahim Keita ne recule devant rien. On fait appel à lui jouer dans quelques albums : "FK Limany" de Fantome KEITA et Mathieu, "Bala blues" de Sorel DIABATE, "Nalou" de Dramane DEMBELE, "Keita bafola" des FRERES KEITA, l'album reggae de Charlie PRO FETE... et pour les films de NOAR "Trouble fète", Dorothée NONN "La Légende des Ouedraogo".
Résidant entre le Burkina et la France, il devient porteur d'un projet d'échange entre ces deux pays avec l'association française TEMPO en 2005, qu'il cloture par la création du festival AKILIKO (1ère édition en 2005, 2ème édition en 2006 au ZAKA à Ouagadougou). Celui-ci a regroupé plus d'une trentaines de troupes d'artites burkinabés et va connaitre un franc succés au delà des frontières du Burkina.Parallèlement il souhaite promouvoir la musique Live et il s'interresse de plus en plus au travail du son depuis quelques temps et va se former auprès de FUZA, ingénieur du son béninois réputé. Il vise la création d'un studio de musique de haute gamme, qu'il va concrétiser fin 2006 au Burkina avec l'ouverture de "FASO JAM RECORD" dont il est aujourd'hui propriétaire. Les plus grands artistes du pays (BOMBORO KOSSO, SEMBADOU, ADAMA DIABATE, AFRO MANDINGUE BAND, BAKARY DIARRA, ABDOULAYE CISSE et CANDY, DRAMANE DEMBELE...) y affluent pour faire des enregistrements, des albums et des répétitions et sont tous agréablement surpris de la qualité sonore. Il collabore avec les plus grands musiciens comme Sylvain DANDO PARE, et tient les rôles succésif de technicien,d'ingénieur du son, d'arrangeur.C'est vers la fin de l'année 2006, après une longue recherche personnelle, qu'Ibrahim sort son premier opus en solo "LAFILA BOUMFAN" qui signifie "la santé avant tout". Cet album de musique métissée alliant tradition et modernité, dont il est compositeur arrangeur et interprète est composé de 9 titres plus un remix. Il fait une analyse pertinente des fait et gestes que nous vivons dans notre société et met particulièrement l'accent sur le sida et les MST, fléau qui attriste l'humanité.Ibrahim KEITA reste très optimiste quant à l'envol de la musique burkinabé en déclarant "la musique burkinabé est sur la bonne voie, un brassage culturel permettra de revaloriser nos vestiges culturels". Cet "artiste sans frontière" au grand coeur ne pense pas s'arrèter en si bon chemin.RV JABBAR