Alexander DEANESI est un des peintres les plus doués de sa génération, avec une fraîcheur et un pertinence qui le distingue clairement.
Son ,,uvre actuelle, plus que les précédentes traduit les tempéraments de sa double origine anglaise pour son audace et italienne pour son esthétisme.
Dans notre siècle,l’image est c,,ur du souci que nous avons de notre liberté et de notre pensée. l’envahissement de la planète par un envahissement visuelle réduisant toute réflexion critique et toute prise de parole à un état de servile hébétude et de fascination acéphale , il nous faut plutôt comprendre les élément d’une généalogie dont l’ultime progéniture est porteuse du meilleur comme du pire .Peut-être ne se prépare-t-il aucun désastre hormis ,celui toujours menaçant, de la démission de la pensée. Mais, l’image n’est pas responsable de cela , elle attend qu’on la pense à la lumière de son histoire, ainsi qu’au c,,ur de sa présente et écrasante vitalité.
Avec une lucidité exceptionnelle, A.Deansi a su tirer la leçon de cet état de fait. Ainsi, il est en mesure de présenter une ,,uvre ou l’image et l’icône sont au c,,ur d’une méditation profonde entre le symbole et le signe, de même que sur leur relation avec la problématique de l’être et du paraître , du voir et du croire, de la puissance et du pouvoir.
Les ,,uvres les plus récentes , dépassant ,la démarche antérieure, mettent en scène la relation dialectique génératrice de toute culture entre l’ordre et le chaos, le pan coupé de la raison et l’espace imaginaire du rêve.