irene rossi

.. www.myspaceeditor.itJe travaille avec la vision fantastique de la réalité. Mon oeuvre comporte les contours et les caractère du jeu, mais ne s’arrete pas à une répresentation superficielle des motifs infantiles.Mes constructions, petites théatres ou éléments d’ameublement fantastiques sont des miniatures colorée qui rappellent immédiatement la manière de construire une réalité alternative, réalisée par des enfants imaginant, de leur point de vue, le monde des adultes, plus beau, plus vif ; monde auquel s’ajoutent aussi mémoire et distanciation émotive.Chaque élément de mon oeuvre et étudié et réalisé avec une attention d’artisan miniaturiste et installé de façon très précise qui se doit bouger des ensemble, en passant du niveau de lecture immédiate , a d’autres possibles significations symboliques.Mon ,,uvre devient de petits théatres et les scénes, rarement habitées, sont ouvertes, vers l’observateur, qui peut voir ce que il veut voir et est ainsi sollicité a penser sous forme narrative.Les matériaux que j’utilise viennent en grand partie de récupération ; je cherche aux puces, je trouve des trésors, je les transforme pour leur donner une nouvelle vie ; tissus multicolores , boutons, paillettes, plumes, rubans, bréloques en cristal que j’assemble pour construire des objets fantastiques, vraies portes vers d’autres dimensions.Mes maisons en miniature sont lilliputiens royaumes de petites dames invisibles mais avec une personnalité incomparable. Des petites boutique très chic attendent d’exigeantes et capricieuses clientes. Cages ouvertes, cages de liberté, montgolfières en partance. Petites chambres d’antiques dentelles brulées qui s’ouvrent sur la mer. Eléments d’ameublement racontant une féminité malicieuse et perverse à la manière des fées.Ironie et mystère sont à la base de mon oeuvre.Décor théatral en attente d’un protagoniste toujours en fuite, de passage, in absentia.A ce continuel jeu de cache-cache, objets et pièces, dessinent lieux élusifs comme un sourire : aux stéréotype de la féminité j’oppose l’anarchie d’une continuelle soustraction ; à la littérature sur jeu et identité, je répond avec un silence moqueur….