Tout commença en 1997 au crossroad Séglien-Kleg dans le deep-Middle-west breton..... Benjie, plus connu sous le nom de "Slim Fast Fret", attendait patiemment l’homme aux pieds de cheval. Cet homme qui devait le prendre pour compagnon et lui offrir le blues parfait en échange son âme. Assis sur une borne kilométrique, il faisait glisser son bottleneck sur les cordes rouillées de sa vieille guitare dont il était le seul à pouvoir dompter les faussetés. Il resta ainsi à attendre son destin pendant des lunes. Un jour un homme se présenta à lui. Slim Fast Fret le regarda longuement de la tête aux pieds... Des pieds ! l’homme avait des pieds ! Cela ne pouvait donc pas être Satan ; il n’avait pas non plus l’allure d’un de ses suppôts. Et pourtant il savait que c’était lui qu’il attendait. L’étrange personnage s’assit à côté de lui, sortit un harmonica de sa poche et lui dit : "Hey ! Je m’appelle Gurvan mais les gens d’ici me nomment "Super Bock", joues avec moi". Ils jouèrent pendant des heures et des heures. Quelques mois plus tard, alors que les deux compères sillonnaient les routes de l’ouest distillant leur Blues de bar en bar sous le nom de "Ben & Gus", ils firent la rencontre de Laurent. Ce dernier jouait de la batterie dans un groupe de rock et affectionnait déjà beaucoup le shuffle endiablé de Chicago. Le duo vint à sa rencontre et s’adressa à lui :" Tu joues le Blues. Nous cherchons quelqu’un pour nous accompagner. Tu joueras avec nous et tu t’appelleras "Big Beusch"!". Ensemble, ils fondèrent "Mojo Machine" s’accompagnant de "Little Bock" au chant et de "Kewty the death" à la basse. Le groupe enchaîna alors les concerts et fit raisonner sa musique partout où la fièvre du Blues trouvait sa place.Des années plus tard....... Hiver 2006, la "Mojo Machine" est dispersée au quatre coins de la Bretagne.......Cependant, Slim Fast Fret, Super Bock et Big Beusch se voyaient encore régulièrement pour faire sonner la blue note et l’envie de remonter un band électrique était bien présente. Big Beusch s’était entre temps pris d’une passion subite pour la basse, il leurs fallait trouver un batteur. La rencontre tant attendue eut lieu dans un juke joint de Quelven nommé "Les Anges" lors d’une session jazz. Les trois hommes allèrent à la rencontre de l’homme assis à la batterie et s’adressèrent à lui :" Tu joues le jazz de Monk, d’Art Blakey et de Charlie Parker, viens donc essayer le blues de Muddy Waters, d’Albert King et de Sonny Boy. C’est cela que tu dois jouer et tu oublieras ton prénom de Ronan et prendra celui de "Daddy Swing Paddy". Les quatre compagnons commencèrent les répétitions……..Quelques mois plus tard…….Cela faisait des mois que le blues band jouait inlassablement son shuffle endiablé dans une cave humide de Malgué. Aussi, il était temps pour eux de distiller leur musique au quatre coins du monde. Ils décidèrent de commencer par l’un de leurs juke joints favoris. Alors que le concert battait son plein face un public déchaîné, deux hommes montèrent sur scène. Le premier d’entre eux empoigna le microphone et tint ce discours : « Mesdames et messieurs, vous avez face à vous le Blues Band le plus rural de tout l’ouest. Je m’appelle Brice, mes amis me nomment « Herr Paco de Santa Lucia ». Je chante le blues et je vendrai mon âme au diable pour chanter avec eux ! ». Pendant ce temps le second individu avait branché sa guitare et sollicita à son tour l’auditoire : « Je suis « Gunther Vockenlov Junior » (Gunther = Gwenaël en breton) et j’ai fait une longue route pour venir proposer mes services. Là d’où je viens, un shaman m’a dit que ma rythmique est si grasse et si charnue que mon destin était de jouer le blues de Mojo Machine. Et bien me Voilà !!! ». Super Bock lanca alors le « Blues with a feelin’ » de ce bon vieux Little Walter. La fusion fut immédiate, la magie du blues avec bottes en plastoc opérait enfin. La « Mojo Machine » était de retour avec une seule devise :"Evangéliser la planète au Blues !"
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