Mickypooh

Une demoiselle de vingt-six ans qui essaie d’assumer tant bien que mal son statut de Susan Mayer à plein temps et sa situation de juriste (si, si, je vous assure, c’est pas facile tous les jours, y a quand même vachement plus fendart comme boulot), et qui est une admiratrice inconditionnelle de :
…Et puis qui a en permanence de la musique dans la tête (pour les plus curieux, voici à quoi ressemble mon petit cerveau) :
…Et qui aime des trucs (existentiels), et puis d’autres pas.
J’ (liste non exhaustive) : les dragibus rouges et jaunes, les Chupa Chups goût pastèque ou mangue, les sushis, les makis, les sashimis, les yakitoris, les fajitas, la bouffe chinoise quand je sais ce qu’il y a dedans, aller chez Tang Frères dans le 13ème pour remplir mes placards jusqu’à plus soif de bouffe asiatique, le rouge, le rose, le vendredi, le samedi (mais de moins en moins à cause de Yann Barthès), m’accrocher aux rideaux pour jouer à Tarzan se déplaçant de liane en liane (mais j’ai dû m’arrêter à l’âge de cinq ans quand je me suis pris une rouste par mes parents), dessiner sur les murs (pour la même raison, j’ai dû mettre fin à ma carrière de tagueuse), faire de la balançoire, faire la grasse mat’, tester des manèges à sensations fortes, la crème glacée aux noix de macadamia ou aux cookies, le sorbet à la framboise ou au fruit de la passion, couper mes cheveux moi-même, allumer des bougies, les peluches, les câlins, le vendredi 13 parce que c’est peut-être le seul moment de l’année où j’ai de la chance, novembre, décembre, juillet, août, le champagne, la vodka, le gin, la Manzana, le Soho, la Despé, le pastis, le kir pêche, le mousseux et le crémant d’Alsace, le vacherin aux fruits rouges, Marseille, Rome, New York, London, le Japon, la Guadeloupe, Saint Barth, Saint Martin, la Vendée, la Bretagne, la pêche aux pignons, écrire des conneries, me rouler dans l'herbe, dessiner, peindre, coudre des trucs ensemble, les brocolis, les poireaux, les épinards et les concombres, me faire un regard à la Dalida ou à la Amy Winehouse à l’eye-liner, me rouler dans la neige, l’odeur d’Hugo Boss sur la peau d’un mâle (Rrrrrrrrr), les oranges pressées (surtout quand on me les apporte au lit), les massages, les feux d’artifice, l’orage, les Philip Morris, faire des montages avec Photoshop, me rouler dans les champs de fleurs, les crêpes-parties, les barbecue-parties, prendre l’avion, les gels douches aromatisés aux fruits, le Coca light lime, les stetsons, les cravates, les grille-pain, le gratin de jottes vendéennes de ma grand-mère, les escargots, les grenouilles (n'est pas frenchie qui veut), l’odeur du rouge à lèvres, les mecs qui arborent une barbe de 2-3 jours, les jacuzzis, prendre les bouquets de fleurs qu’on m’offre en photo, le son de la guitare électrique, les koalas, les pandas, les lapins, les chats, la cerise sous toutes ses formes, éclater du papier-bulle, philosopher sur des sujets débiles, l’absurde, le second degré, l'humour noir, le labello, l’italien, les Peugeot 306 et les Mini Cooper, les cactus, sauter dans les vagues, l’heure de l’apéro, me rouler dans les champs de blé, le solo de guitare final de November rain des Guns n Roses, mon piercing au nombril, le bain moussant, regarder les Télétubbies, me rouler dans les champs de fraises des bois, faire des origamis avec mes comptes-rendus de réunion, ne pas me prendre au sérieux.
J’ (liste encore moins exhaustive): Le café, le chocolat noir, le vin rouge, le whisky, l’eau de vie et la liqueur, jouer aux cartes, faire du vélo en ville, le matin, le jeudi, le dimanche, janvier et février, l’orange, le marron, les chiens, les cafards, la bûche aux marrons, les piqures, les prises de sang, la vue du sang en général, la raie dont je suis allergique (le poisson, bien entendu, à quoi vous pensiez, gros dégoûtants ?), avoir un cil ou n’importe quoi d’autre dans l’oeil, les gens qui vous forcent à caresser leur chien ou leur chat, me rouler dans les champs d'orties, toucher une éponge ou une serpillère (c'est dégueulasse quand t'y penses), l’alcool dans les desserts, faire les soldes, avoir du persil dans les dents, qu’on ne me prévienne pas quand j’ai du persil dans les dents, l’odeur de l’essence, le cassoulet, le petit salé, le boeuf bourguignon, le pot au feu, les lentilles, les flageolets, la choucroute de la mer, me rouler dans les nids de fourmis rouges, les cols roulés, les émissions de Michel Drucker, les maths, les boîtes de nuit, qu’on m’adresse la parole le matin tant que j’ai pas pris mon Nescafé-clope, avoir froid, avoir mal aux pieds, Châtelet-les-Halles, la viande de veau, de lapin, de cheval, les noix, les amandes, les cacahouètes, les noisettes, les pistaches, la pâte d’amande, me rouler dans les champs de plantes carnivores, mon réveil, les poils, la poussière, la menthe, la noix de coco, les fruits confits, les abeilles, les guêpes, les moustiques, les séries policières de TF1, quand mon lecteur mp3 tombe en rade alors que je viens de l’allumer, les marguerites, les tournesols, le cirque, le zoo, les breaks et les 4x4, les pruneaux, les types qui portent des slips super-moulants qui laissent peu de place à l’imagination, les abats, Gargamel, que mes cheveux rebiquent, qu’on me réveille quand je dors, qu’on me coupe la parole quand je parle, les hôpitaux, me rouler dans la boue, prendre le RER, constater que je suis désespérément blanche comme un cachet à cause de ma peau de blonde alors que je suis restée tout l’après-midi au soleil et que tous les autres sont dorés comme des petits pains au bout de trois quarts d’heure d’exposition, le droit des obligations, le chou-fleur, la charcuterie, les petits déjeuners allemands, la confiture, la chicorée, les stylos qui bavent, le fromage qui pue, Vierzon, Bondoufle, Vesoul, Knokke le Zoute, et Wolfenbutel en Allemagne parce que je trouve ça super moche comme noms, qu’on me pince les joues, qu’on me pince la taille, les bisous baveux, les fils électriques qui trainent partout sous mon bureau et qui forment un gros paquet de nouilles, le silence, me rouler dans les champs de myrtilles, qu’on me fasse la gueule sans que je sache pourquoi, qu’on me fasse la gueule même quand je sais pourquoi, être une adulte et de ce fait, devoir (de temps en temps) me prendre au sérieux.
...Sinon j'adoooooore quand on me laisse des comm sur mon blog... Ca me fait me sentir moins seule dans mes délires...
...Ah, oui, au fait, pour ceux qui passeraient par là pour la première fois, je tiens à préciser pour ma défense que j'ai parfois une propension à délirer totalement, ce qui fait de moi un pur cas d'école pour les psychiatres (et ce qui fait que je n'ai pas le droit de m'approcher de Yann Barthès à moins de 500 mètres), mais je vous rassure, je me soigne (ou pas). Je vous laisse, j'ai une séance de lobotomie dans 10 minutes...