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NAGWETCH "Oeil de soleil" en langue WabanakiNagwetch est un artiste canadien,Québécois de Gaspésie.
C’est aussi un Métis Wabanaki, une petite confédération de premières nations de la côte atlantique du Canada et des États-Unis.
A 14 ans, Nagwetch compose ses premières chansons. Au début des années 80, on le retrouve à Paris. Il prend des leçons de percussions avec Henri Samba (percussionniste et danseur du Ballet National du Congo), et des leçons de chant avec Klaus Blasquiz (ex-Magma).
C’est à cette époque qu’il démarre son premier projet musical: GWAM. Il s’agit d’un spectacle multimédia (diapositives, vidéos, lumières, musique) autour de ses chansons, avec de claires références à l’héritage culturel de ses ancêtres Wabanaki. GWAM sera présenté dans plusieurs villes en France, Belgique, Hollande, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, et au Danemark.
À la fin des années 80. il est temps pour Nagwetch de retourner à ses racines. Au Québec, il devient producteur culturel à Montréal. Dans son temps libre, il visite sa famille et les â€anciens†qui sont restés sur les réserves en Gaspésie. Il approfondit sa connaissance des traditions et coutumes de son peuple.
Dans les années 90, Nagwetch est invité dans le nord le la Finlande pour une série de concerts. Là , il s’interesse à la culture autochtone des Saamis. Le pays des cent milles lacs, des saunas et du Kalevala, l’inspire. Il décide d’y poser ses mocassins.
Par l’intermédiaire d’amis, il fait la connaissance d’Esu Holopainen, un jeune musicien et étudiant qui aspire à devenir producteur. Ensemble, ils fondent le groupe Wabanag (www.wabanag.org) en 1999, auquel se joignent Jani Takkunen (batterie), Iivo Baric (basse) et Juha Jokiranta (guitares). Les compositions, qui sont celles de Nagwetch pour la plupart, reflètent l’esprit amérindien, mais avec un son volontairement â€rockâ€, qui correspond à l’esprit nordique. Durant trois ans, le groupe va beaucoup travailler et auto-produire leur premier cd : â€Indian Rockâ€. Nagwetch & Wabanag joue un peu partout à Helsinki et dans les grandes villes de Finlande, participant à différents festivals et évènements culturels jusqu’à devenir un des groupe de â€World Music†les plus appréciés du pays. Le public aime particulièrement la pulsion shamanique de cette musique combinée à l’énergie du rock.
En Finlande Nagwetch est devenu un membre de la â€famille Faces†(www.faces.fi), le seul festival multiculturel du pays, où il a joué à maintes reprises avec son groupe, a contribué à la création du projet â€Root Village†– qui donne chaque année la possibilité au public de découvrir des traditions anciennes -, et pour qui il a dirigé la production de l’album â€Happy Facesâ€, une collection de chansons de différents artistes du festival.
En 2003, Nagwetch est invité avec son frère Riel Huaorani, prix â€Global 500†du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (1990), à prendre part au projet â€Caravane de la Solidarité†organisé par un consortium d’ ONGs de la Méditerranée. Ils tourneront dans une vingtaine de villes, dont Gènes, Catagne, Barcelone, Valence, Malaga, Tétouan, Athènes. C’est l’occasion pour Nagwetch de présenter son répertoire francophone à un large publique. Un cd – Nagwetch, Live On Tour in the Mediterranean – est publié par le CRIC en Italie.
De retour en Finlande, pour avoir participé au projet multiculturel organisé par TARU, (www.taru.info ) - qui a permis la production de â€Crossbordersâ€, un album–compilation d’artistes étrangers vivant en Finlande -, Nagwetch est contacté par Universal Music (www.universalmusic.fi ) qui lui offre la possibilité d’inclure un de ses titres de musique amérindienne dans l’album â€Vieraalla Maallaâ€, colonne sonore du même film où apparaissent des artistes comme Mory Kante et The Cardigans.
En 2004 BOX (www.boxco-operative.org), une coopérative culturelle spécialisée dans la â€Musique du Mondeâ€, décide de produire un album de Yovan Nagwetch.
Cet album, â€ULODIâ€, est inspiré par l’héritage culturel des Wabanakis, et unis ensemble une instrumentation plus rock classique incluant basses, guitares et batteries, avec plusieurs instruments traditionnels construit par Nagwetch lui même: flutes, bois et pierres frappés, arc musical, tambours shamaniques. Le son et l’esprit de cet album sont uniques. La plupart des morceaux sont en langue Wabanaki et composée par Nagwetch. Ils parlent des éléments naturels et le la vie traditionnelle en pays Wabanaki. Plusieurs d’entre eux sont des chants de remerciement. Les experts trouvent des similarités avec la Nouvelle Musique Saami de Marie Boine et de Ulla Pirttijärvi.
ULODI reçoit un accueil positif dans les médias et auprès du public finlandais. YLE 1, la première chaine nationale de radio-télé diffusion, accorde un long interview à Nagwetch et un documentaire sur la création d’Ulodi est également diffusé.
En 2005, l’album est présenté au CAMA (Canadian Aboriginal Music Awards) dans la catégorie « Meilleur Album International », permettant à Nagwetch et son groupe d’être parmi les trois finalistes. ( www.canab.com )
De nos jours Nagwetch travaille à la mise en place d'un nouveau spectacle qu'il présentera prochainement sur les scènes françaises et européennes. Un nouvel album est également dans les projets...
â€La passion sauvage et pure de Nagwetch me rappel Robert Mirabal sur son album â€Music From Painted Cave†qui fût un best seller pour nous†Tessalin Green, Silver Wava Music