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Abalone Productions - Oenso Music

About Me


Abalone Productions is a record label which was created in January 2007 by the violinist and composer Régis Huby, and the author Yann Apperry.
Abalone Productions want to be a place for creation.
Régis Huby

Yann Apperry

Pascal Regis
It is, we believe, always the same story. When the story is good. And understanding that, the door is open for the infinity of making to come and go. In whatever forms, in whatever spirit born and dying through sounds, words, movement, through their dance.
The story runs something like this : We meet. First is the recognition. Then the search begins.
We meet. We do that in music, in playing music, in words to sing and say, yet we could be two pairs of hands with a house to build, we could be sailors with another ocean in mind, we could be recounting stars and guessing a secrete or two about them, seers, chemists, road builders, cleaners in a supermarket after closing time, pretending, knowing there are ways yet undiscovered to mop those floors and circumnavigate the stalls. Our business is with music but to the story, it doesn’t matter one bit. No, the story don’t give a damn.
And so we meet, and so we search — what for ? Again, the same thing, searched ever since the first meeting changed the face of being, and for eons to come : a song for today, freedom of form today, life as it may be let to run, fly, burn, hurt, kill and save, now, in a second, in the mariage, in the battle of our idioms.
The way you stop the traffic to let those children cross. That girl, serene and wild. This very old person whose face is lost to pretence. These dead leaves. The way you hunt, celebrate, feed. The way you hold open the jaw of a lion long enough to peak in its heaving darkness, the way you keep the noise at bay and whisper, moan, shout out : listen ! now you may !
This is the story. Meeting — the off chance a few bars, of a word or two coming our way, that will take others outside, inside us, places, and a wish for all times : that we are singing and saying TODAY, as we are able, as we are most unable, as it presents itself.
In this moment, the trace of which we desire to keep, in records and on stage, it seems we regain something lost and lose that unrelenting illusion that so often turns our lives into shadows of lives lived by no one to speak of. We desire that trace the way the vast and pearly ear of the abalone shell is open to the waves. We ? Us and our friends, partners, present and to come. A spirit wandering always, but close to home.
....
N’est-ce pas toujours la même histoire ? Toutes les bonnes histoires, pour commencer, ne feraient qu’une alors. Entendre cela serait comme un abandon. La porte pourrait s’ouvrir enfin au flux et au reflux de tout ce qu’il nous est donné de faire. Entre nous. Puisqu’il faut être deux, au moins, pour que quelque chose se raconte, vienne, nous réclame, se libère. Quelque soient la forme de ces réalisations, quelqu’en soit l’esprit. En ce qui nous concerne, cela se passe par des sons et des mots, le mouvement, la danse qu’ils composent.
Alors l’histoire peut se dire un peu comme ça : Il y a rencontre. D’abord la reconnaissance. Puis la recherche, lui emboîtant le pas.
Notre rencontre est musicale et littéraire, elle a besoin de timbres, de voix, de lignes, de silences, d’une scène, d’un enregistrement, mais aussi bien pourrait-on être deux paires de mains avec une maison à bâtir, des marins allant après un autre océan. Aussi bien pourrait-on recompter les étoiles, surprendre un ou deux de leurs secrets, voyants, astrophysiciens, une tribu allant et venant après ses bêtes, une équipe de nettoyage dans un magasin après la fermeture, inventant des manières insoupçonnées de lessiver, de zigzaguer dans les rayons. C’est la musique qui fait notre rencontre, mais pour l’histoire, la seule histoire, cela est sans importance. Oui, l’histoire s’en fiche bien.
Ainsi se connaît-t-on et se met-on en quête — de quoi ? à nouveau, de cela qui se recherche depuis que la première rencontre a changé la face de l’être : un air pour ce jour, la liberté de la forme aujourd’hui, la vie laissée à courir, voler, brûler, meurtrir, tuer, rendre sauf, maintenant, tout à l’heure, dans le mariage, la guerre de différents idiomes.
C’est comme bloquer la circulation pour laisser passer ces enfants. Ou cette fille, calme et sauvage. Ou cette très vieille personne dont le visage est depuis longtemps sans prise aux faux-semblants. Ces feuilles mortes, cette poussière.
C’est comme on se met en chasse, comme on célèbre, comme on se repaît.
C’est garder ouverte la mâchoire d’un lion le temps de jeter un coup d’oeil dans ses ténèbres haletantes, ou maintenir à distance le bruit qui empêche toute déprise, afin de murmurer, de gémir, de lancer à l’autre comme à soi-même : Écoute ! à présent tu le peux !
Voilà l’histoire comme on se la raconte : une rencontre, la chance donnée de quelques mesures, d’une parole ou deux nous faisant signe, nous demandant de les remettre à l’eau, au ciel, de les rendre, afin qu’elles emportent d’autres vies, au dehors, au dedans de nous, ailleurs, tandis que s’élève ce voeu de tout temps : que nous chantions et disions CE JOUR, ainsi que nous en sommes capables, ainsi que nous nous en sommes absolument incapables, ce jour tel qu’il est quand plus rien ni personne ne s’y oppose.
À cet instant, dont nous voulons recueillir la trace dans nos projets, quelque chose de perdu est regagné, et se perd cette illusion féroce qui si souvent fait de nos vies l’ombre de nos vies. Nous le voulons à la manière de la grande oreille nacrée de l’abalone qui recueille l’onde. Nous ? Avec nos amis et partenaires, présents et à venir. Un esprit errant toujours, mais jamais loin de sa demeure.

My Interests

Music:

Member Since: 9/23/2007
Band Members: Contact Management:
Pascal Regis - Abalone Productions 24, Avenue du Château 94300 Vincennes tel +33(0)158 64 01 77 - mobile +33(0)666 34 98 60

email: [email protected]

Influences: NOUVEAUTE 2009
Sound of Choice & Quatuor IXI - "Invisible Correspondance"

Hasse Poulsen
- Guitar Fredrik Lundin - Soprano and tenor saxophones, flute, bass flute, electronics Lars Juul - Drums, electronics
Régis Huby - Violin Irène Lecoq - Violin Guillaume Roy - Viola Alain Grange - Cello

Christophe Marguet - Quartet Resistance Poetique - "Itrane" (2008 / Le Chant du Monde - Harmonia Mundi)

Sebastien Texier : Saxophone alto, Clarinette et Clarinette Basse Bruno Angelini : Piano Mauro Gargano : Contrebasse Christophe Marguet : Batterie

Ce n’est pas un hasard si le quartet formé par le batteur de Henri Texier s’appelle « quartet résistance poétique ». Car c’est bien de cela dont il s’agit lorsque l’on écoute cet album. C’est bien cela qui s’en dégage, une force poétique dès les premières notes, une sorte d’exaltation contenue qui, inexorablement monte au bord de l’âme. Il y a quelque chose de très fort au-delà de la musique elle-même. Quelque chose de mystique peut être. Et si « Itrane » veut dire « étoile » en berbère, elle brille ici, dans l’ouverture de cet album au firmament que celle du saxophoniste presque homonyme. Mais cette musique là n’a pas pour vocation de valoriser tel ou tel instrument, tel ou tel musicien (ici tous exceptionnels) mais de raconter une histoire intime qui ne peut que bouleverser parce qu’elle porte réellement en elle sa part d’universalité dans laquelle chacun peut y trouver des résonances personnelles. Se l’approprier. A comencer par le quartet imprégné de l’intelligence du texte. Car cette musique voyage, progresse, évolue autour d’histoires émouvantes. Jean-Marc Gelin

On l’entend d’entrée, Itrane contraste avec le précédent opus mais Christophe Marguet et Sébastien Texier restent les constantes. En filigrane de ces deux œuvres, on trouve la revendication d’une identité esthétique plurielle. L’éloge de la différence. Thierry Giard

Du chant avant toute chose, pourrait clamer Christophe Marguet. Programme respecté à la lettre sur Itrane, bel album par l’écriture, mais aussi par l’homogénéité d’un quartet où chaque intervention nourrit la musique plutôt que l’ego. L’expérience du compositeur et la sûreté des musiciens permet une justesse de proportions qui donne à cette musique l’apparence du naturel et la rend accessible à un large public, qu’elles qu’en soient les complexités sous-jacentes. Laurent Poiget

Régis Huby - "Simple Sound" (2007 / Le Chant du Monde - Harmonia Mundi)

Régis Huby - Violin Alain Grange - Cello Bruno Chevillon - Doublebass Catherine Delaunay - Bb Clarinet Roland Pinsard - Bass Clarinet Olivier Benoit - Electric Guitar

Régis Huby cherche à développer une parole musicale authentique, intérieure. Simple Sound est un magnifique exemple d’une composition aboutie, raffinée et épurée. La collaboration avec Alain Grange, Bruno Chevillon, Olivier Benoît, Catherine Delaunay et Roland Pinsard est remarquable d’unité.
“Ils ont en commun l’envie de rapprocher des espaces disjoints: le Jazz, la musique contemporaine, les grands minimalistes. Peut-être sont-ils en train de créer l’impossible, une globalisation heureuse. Voici l’oeuvre de joie, l’opus qui transgresse la nocive hiérarchie des genres. “ (Guy Darol, Jazzmag)

"This is a hard to pigenhole record, blending chamber jazz, avant-garde jazz with modern classical music with at times European folk ingredients. The band consists of Régis Huby on violin, Alain Grange ..o, Bruno Chevillon on bass, Olivier Benoit on electric guitar, Catherine Delaunay on clarinet and Roland Pinsard on bass clarinet. Every piece is completely composed, with lots of contrapuntual and often sophisticated arrangements for the strings, full of rhythm and tempo changes, yet offering freedom for the soloists to improvise. In his compositions, Huby is a master in creating tension and release : repetitive figures, often reminiscent of Steve Reich, played in unisono with lots of dramatic power are reacted upon by the other instruments in the same vein, driving the composition to moments of climax, yet never exploding but changing unexpectedly into slow and sweet melodic interplay and than back into an overdrive forward movement. The contrast between the strings and the rawness of the electric guitar or the bass clarinet is strong, giving the music extra power and depth. The musicians are absolutely stellar, and their genre-blending skills are amazing, moving from one to the other while maintaining a high quality performance in each. The music too shifts from one mood and mode to the other : accessible with claws, sweet with a angry attitude, reverent and iconoclastic, hypnotic and refreshing, serious yet light. A musical adventure. Fans of John Zorn's string ensemble or of Bang On A Can will love this."Freejazz Free Jazz Blog

Régis Huby - "Le Sentiment des Brutes"

Régis Huby - violons acoustique et électrique Hervé Villieu- biniou Jean Le Floc'h - bombarde Noël Akchoté - guitares (et percussions sur "Têtu") Bernard Subert - clarinette, clarinette basse Marc Anthony - vielle électroacoustique Vincent Guérin- contrebasse Régis Boulard - batterie

À la recherche de l'art total, Régis Huby part du folklore breton et de bruits anodins collectés par picorage et bricolage, et il en vient à mettre en place une étonnante dramaturgie qui échappe à toute position "régionaliste", mais s'attache avant tout à transfigurer les matériaux de base. Le résultat est un spectacle musical et photographique dont le titre étrange évoque un jeu des contraires. Soumettant les références traditionnelles à des interprétations audacieuses, mêlant la bombarde, le biniou et la vielle à des instruments modernes familiers du jazz, Régis Huby ouvre le chapitre du "postmodernisme bretonnant". Claude Poizot

“Ever since Django Reinhardt brought gypsy music to jazz in the 1920s, European jazz has thoughtfully incorporated various native folk musics into itself, often creating exciting new hybrids. Violinist Regis Huby's first album as a leader is a sterling example of this cross-cultural experimentation; born and raised in France's coastal Brittany region, an area with a vital musical tradition based on the combination of the violin and a special regional reed instrument called the Breton bagpipe, Huby has brought that regional folk style into France's equally exciting avant-garde jazz scene. The 17 tracks here range from "Maria" -- a nearly nine-minute adaptation of a folk song played on Breton bagpipe, hurdy-gurdy, and electric violin for an otherworldly skirling sound -- to minute-long fragments of skronking free jazz. Odd though it is, the combination works wonderfully, making Le Sentiment des Brutes one of the more fascinating European avant-garde jazz records of its time.” Stewart Mason (All Music Guide mp3.com).

Film Soundtracks :

Régis Huby - "Circle of Images" (Music Composed for the 60th Cannes Film Festival)

Régis Huby - acoustic and electric violin, electro-acoustic tenor violin Roland Pinsard - clarinet and bass clarinet Olivier Benoit - acoustic guitar Guillaume Seguron - double bass Jean Jacques Sage - electro-acoustic bass guitar Sathy Ngouane - programming

Régis Huby - Original Soundtrack "Laetitia Casta"



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Record Label: unsigned
Type of Label: Indie

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