Terrence Steven McQueen (Mon vrai nom)j'ai eu une enfance solitaire et qui façonnera ma vie de manière indélébile. Abandonné par mes parents,je suis élevé comme un orphelin. Mon père, aviateur acrobatique, disparaît peu après ma naissance tandis que ma mère m'abandonne dans une ferme. Je retrouvera celle qui m'a mis au monde quelques années plus tard mais je ne lui pardonnera jamais de m'avoir délaissé. Adolescent incontrôlable, je me mêle aux bandes de voyous de Los Angeles. je quitte très tôt l'école et m'engage finalement dans la marine marchande puis avec la marine militaire (1947).J'étudie la comédie à partir de 1952 à l'Actor's Studio. je fais mes premiers pas sur les scènes de Broadway dans la pièce A Hatful of Rain en 1955. L'année suivante, je tourne dans mon premier film, Marqué par la haine, sous la direction de Robert Wise. Solitaire et renfermé sur moi-même, agressif parfois, je suis encore considéré avec beaucoup de réserves par les studios. je finis néanmoins par obtenir le rôle qui me propulsera star de Hollywood, celui du chasseur de primes Josh Randall, dans la série télévisée Au nom de la loi. je jouai au total dans 94 épisodes pour trois saisons, de 1958 à 1961.1958 est une grande année pour Moi, puisque j'obtient également cette année-là le premier rôle majeur de ma carrière avec Danger planetaire. Dans les années 60, je devient rapidement l'un des acteurs les plus convoités de ma génération. je tourne à plusieurs reprises avec John Sturges, d'abord dans La Proie des vautours (1959). je fais surtout partie du casting des Sept mercenaires aux côtés notamment de Yul Brynner, Charles Bronson, et James Coburn (1960). je retrouve encore Sturges en 1963 à l'occasion de La Grande évasion dans lequel j'ai suggèré l'idée de l'évasion à moto, une séquence devenue mythique.Je participe à "L'Enfer est pour les héros" avant d'accepter de tourner dans "Une Certaine rencontre" de Robert Mulligan (1963) ou je côtoie l'héroïne de "La Fureur de vivre", (la charmante)Natalie Wood. Joueur averti, je suis ensuite "Le Kid de Cincinnati" (1965), pour ma première collaboration avec Norman Jewison, avant de retrouver le réalisateur de mes débuts, Robert Wise - en pleine guerre civile chinoise - dans "La Canonnière du Yang-Tse" (1966). Mon rôle me vaut une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur en 1967.En 1968, je tourne deux de mes films les plus célèbres. Le temps d'une partie d'échec, je joue un jeu de séduction torride avec Faye Dunaway dans "L'Affaire Thomas Crown". j'enchaîne avec "Bullitt" (Peter Yates), film mythique dans lequel on retrouve les séquences de courses-poursuites les plus incroyables de l'histoire du cinéma. j'ai tentai encore (avec moins de succès) de lier mon amour pour la vitesse et les courses automobiles avec le cinéma à l'occasion d'un film tout à la gloire des sports mécaniques, "Le Mans" en 1971.Dans les années 70, je continuai de tourner dans des films aussi important que "Le Guet-apens" de Peckinpah (1972) - où je rencontre Ali McGraw, que j'épouse l'année suivante - mais aussi "Papillon" de Franklin J. Schaffner (1973) ou encore "La Tour infernale" (1974) sous la direction de John Guillermin. Après, je ne devient plus que l'ombre de Moi-même. je prend du poids, porte la barbe et la rumeur décrit de supposés problèmes de toxicomanie. Je suis en fait rongé par un cancer. je ne tourne plus que très peu et finit par m'isoler au Mexique, à la recherche de nouveaux traitements pour me soigner. Je divorce d'Ali McGraw et me remarie une troisième fois avec une jeune top modèle, Barbara Minty. j'ai tourné mon dernier film "Le Chasseur", en 1980.
