About Me
Ce site n'est pas tenu par Sandrine Bonnaire : juste par une de ses admiratrices.Septième d'une famille de dix enfants, Sandrine Bonnaire débute en 1982 comme figurante dans La Boum 2 et Les Sous-doués en vacances. Alors qu'elle accompagne sa soeur à un casting, elle est choisie par Maurice Pialat pour un projet qui n'aboutira pas, Les Meurtrières. Mais le cinéaste en fait l'héroïne du film auquel il songe depuis dix ans, A nos amours,. Par l'intensité qui se dégage de son jeu spontané, Sandrine Bonnaire fait, à 16 ans, une irruption spectaculaire dans le cinéma français, saluée par un César du Meilleur jeune espoir en 1984.La comédienne entretiendra avec Pialat des rapports passionnels, refusant le rôle principal de Police, dans lequel elle apparaît néanmoins, puis incarnant en 1987 Mouchette dans Sous le soleil de Satan, le film dont elle se dit le plus fière. La jeune actrice trouve d'autres rôles très forts auprès de cinéastes exigeants : Captive du desert pour Depardon, clocharde dans Sans toit ni loi de Varda - composition qui lui vaut un César de la Meilleure actrice -, Jeanne d'Arc chez Rivette (qu'elle retrouvera quatre ans plus tard dans Secret défense), elle tourne également avec Sautet (Quelques jours avec moi), Doillon, Techiné et Leconte.Le Prix d'interprétation qu'elle reçoit à Venise en 1995 pour sa stupéfiante composition de domestique analphabète dans La Cérémonie de Chabrol (avec qui elle tournera aussi Au coeur du mensonge) est un nouveau témoignage de reconnaissance de la profession, mais Sandrine Bonnaire est toujours perçue par le grand public comme une égérie du cinéma d'auteur. Elle s'oriente donc à la fin des années 90 vers un cinéma plus accessible, avec la fresque Est-Ouest (1999), le mélo C'est la vie et la pétillante comédie de Philippe Lioret Mademoiselle qui permet aux spectateurs de découvrir son lumineux sourire. A la même période, son personnage de chirurgien dans la série à succès Une femme en blanc conforte sa popularité. Retrouvant en 2004 Lioret et Leconte pour des oeuvres intimistes (L'Equipier et Confidences trop intimes), elle s'éclipse deux ans avant de revenir avec des films qui confirment son envie de légèreté : Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet et Demandez la permission aux enfants ! (2007)...