Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue. Mais l’attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du roi.
L'auteur Michaël Zolciak
Le CiD est une Å“uvre exemplaire.
« Tout Paris pour Rodrigue a les yeux de Chimène » disait-on à l'époque de Corneille. Il ne saurait en être autrement aujourd’hui, tant cette histoire d’amour nous paraît résolument contemporaine.
Elle met en scène des valeurs communes à toutes les cultures : l’honneur, le respect de l’ascendance et son poids sur le libre-arbitre, le courage.
Pourtant le point essentiel et singulier reste que l’œuvre soit passée dans l’inconscient collectif.
Demandez à quelqu’un s’il connaît Le CiD. Au mieux, il se rappellera un cours plus ou moins laborieux de collège ou de lycée.
Citez-lui :
O rage ! O désespoir !
Rodrigue, as-tu du cœur ?
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
A moi, Comte, deux mots !
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années
Va, je ne te hais point
L’amour est un tyran qui n’épargne personne
Et il aura l’impression d’entendre de vieux proverbes.
Voilà pourquoi Le CiD est une pièce qui perdure en chacun et, par son romanesque et sa contemporanéité, se prête à un traitement évident en comédie musicale.
J’ai choisi de proposer une récriture de l’œuvre, en conservant des mots, des vers de Corneille, afin de le rendre plus abordable tout en gardant ce qui fait sa force.
Musicalement, j’ai allié aux airs « comédies musicales », amples et généreux, des titres aux couleurs pop et rock afin de marquer l’intérêt actuel et intemporel de la pièce.
Bannière du Cid
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Comme cela a pu être fait par le passé avec Hugo ou Shakespeare, Mike a su puiser dans notre patrimoine littéraire afin d'exhumer le chef d'oeuvre de Corneille pour lui donner une résonance actuelle.
Ce spectacle a un souffle qui reste dans la mouvance des comédies musicales que l'on connaît, des mélodies qui restent en tête et des textes qui ne dénaturent pas l'oeuvre originale.
Il a su, de plus, trouver de véritables signatures vocales. Comme me l'a dit Gérard Presgurvic, on trouve de bons chanteurs partout mais, pour un spectacle, il est nécessaire d'avoir des interprètes qui véhiculent l'émotion et rendent le texte intelligible.
Léo Beaulieu